La Fiat Topolino nouvelle victime du gouvernement italien, pour une histoire d'autocollants !

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Fiat Topolino
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Le 23/05/2024

Le gouvernement italien cible Stellantis en prenant en compte une loi locale protégeant le “made in Italy”. Après l’Alfa Romeo Junior, c’est au tour de la Fiat Topolino d’être touchée, en raison d’un petit autocollant sur sa portière…

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Après Alfa Romeo, Fiat est dans le viseur du gouvernement italien. Il y a quelques semaines, une polémique lancée par Adolfo Urso, ministre italien de l’Industrie, a obligé Alfa Romeo à rebaptiser dans l’urgence son nouveau SUV urbain. Cette fois, le gouvernement de Giorgia Meloni vise la petite Fiat Topolino, la cousine de notre Citroën Ami.

L'autocollant du scandale

Les autorités italiennes s’appuient sur la même loi de protection du “Made in Italy”, qui interdit de « donner des indications qui induisent les consommateurs en erreur » comme un nom à consonance italienne pour un produit fabriqué hors du pays. C’était le cas pour le Milano, assemblé à Tychy (Pologne) et renommé à la hâte Junior. Pour la Topolino, Fiat est mis en cause pour une sombre histoire de drapeau autocollant.

La marque italienne, qui produit la Topolino au Maroc aux côtés de la Citroën Ami, a toujours communiqué de manière transparente sur le lieu de production de sa micro-citadine électrique. Mais ce n’est pas ça qui pose problème au gouvernement transalpin. Celui-ci trouve déplacé qu’un tout petit autocollant du drapeau italien soit placé sur les deux portes, en hommage au pays d’origine de Fiat.

134 véhicules immobilisés pour un autocollant

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Ainsi, 134 Topolino tout juste arrivées du Maroc par bateau ont été saisies au port de Livourne, en Italie. Les citadines sont immobilisées par la police, et ne bougeront pas tant que Fiat n’aura pas rectifié le tir. On ne sait pas si le gouvernement attend juste de Fiat qu’il enlève simplement les autocollants de ses Topolino ou s’il faudrait aller plus loin. Dans tous les cas, l’Italie n’est vraiment pas tendre avec Stellantis et semble bien décidée à mener la vie dure au groupe, qui avait annoncé plusieurs licenciements dans ses différentes usines italiennes et des délocalisations dans d’autres pays européens, à la main d'œuvre moins coûteuse.

Photos : DR.

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Le gouvernement italien cible Stellantis en prenant en compte une loi locale protégeant le “made in Italy”. Après l’Alfa Romeo Junior, c’est au tour de la Fiat Topolino d’être touchée, en raison d’un petit autocollant sur sa portière…

Rédacteur

Benjamin Defay
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