Toyota Yaris 2017 [ESSAI VIDEO] : caisse de retraite (avis, prix, fiche technique)

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Toyota Yaris 2017 [ESSAI VIDEO] : caisse de retraite (avis, prix, fiche technique)
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Le 21/04/2017

Pas de retraite en vue pour cette troisième génération de la citadine japonaise qui, malgré son âge avancée, préfère prolonger sa carrière.

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Essai Toyota Yaris 2017 - Nos voitures ne sont pas soumises à l’âge légal de départ à la retraite. Si tel était le cas, la troisième génération de Yaris, quasi doyenne de sa catégorie, aurait déjà dû stopper sa carrière. Mais plutôt que de quitter les concessions, la petite Toyota préfère souffler ses bientôt six bougies en s’offrant un second restylage après celui intervenu à l’été 2014. Quitte d’ailleurs à devoir “cotiser” 90 millions d’euros supplémentaires, cette somme représentant selon le constructeur nippon, le coût de cette mise à jour destinée à masquer le poids des ans.
Extérieurement, l’investissement porte ses fruits. La calandre modifiée, les boucliers largement redessinés et les phares remodelés font parfaitement illusion. Ces travaux “de surface” présentent surtout l’avantage de ne pas avoir de conséquence sur le gabarit, toujours aussi compact, avec une longueur contenue sous les quatre mètres, à la différence de celle d’une Renault Clio.
Mais en s’installant au volant, c’est la déception. Identique, la planche de bord se pare simplement de nouveaux coloris et matériaux, plus agréable à l’œil, mais à peine au toucher. Il faudra se contenter de l’apparition, au centre du combiné d’instruments, d’un ordinateur de bord à écran couleur, en série à partir de la finition Dynamic.
Sans modification notable de la structure, inutile également de s’étendre sur l’habitabilité et les aspects pratiques. L’espace dévolu aux cinq éventuels occupants comme le volume de coffre demeurent inchangés, leurs cotes respectives permettant néanmoins à la Yaris de faire bonne figure grâce à des valeurs dans la moyenne de la catégorie.
Cette “Toy” bénéficie en réalité d’une modernisation plus technique qu’esthétique. Avant l’apparition d’un 1.8 à compresseur de 210 ch, attendu sous le capot d’une imminente version sportive baptisée GRMN (pour Gazoo Racing Master of Nürburgring), un inédit 4-cylindres 1.5 VVT-i, différent de celui de la Yaris Hybride, fait son arrivée au catalogue. Remplaçant du vieillissant 1.3 de 99 ch, ce bloc essence fait, à l’inverse de la tendance actuelle, l’impasse sur la suralimentation.
Ce qui, volant en mains, n’est pas si flagrant de prime abord. Douce et réactive, cette motorisation, dotée d’une distribution variable, reprend dès le moindre enfoncement de l’accélérateur en ville où la maniabilité de cette citadine fait toujours merveille. Mais à la première voie d’insertion venue, plus rien. Ou presque. D’un couple nettement inférieur à celui des moteurs turbocompressés de la concurrence de puissance équivalente, ce 1 496 cm3 ne semble jamais faire ses 111 ch, encore moins une fois la pédale de droite flanquée au tapis de sol. Pour mobiliser la cavalerie, mieux vaut favoriser les régimes les plus élevés. Au risque hélas, d’avoir recours à une commande de boîte de vitesses quelque peu accrocheuse lors des rétrogradages et de faire grimper en flèche le volume sonore. D’un agrément quelconque, cette mécanique présente en revanche d’autres vertus ; en se détournant de l’habituel cocktail alliant turbo et injection directe, elle limite bien davantage ses émissions polluantes (particules, NOx…) en condition réelle d’utilisation que les TSI, TCe et PureTech de chez VW, Renault et PSA.
Jouant la carte de la différence, la Yaris emboîte le pas de ses rivales quant à la multiplication des aides à la conduite. L’alerte de pré-collision frontale, l’alerte de franchissement de ligne et la gestion automatique des feux de route sont ainsi présentes de série. Les tarifs, celui de notre version haut de gamme Collection dépassant les 19 000 €, s’approchent eux aussi des références européennes. C’est sûrement le prix à payer pour s’offrir un produit made in France, ce que ne peut garantir une Peugeot 208 ou une Citroën C3.

Verdict

Restylée, la Yaris garde le contact avec les références européennes. Mais pour combien de temps encore ?

On aime
  • Gabarit compact
  • Equipements de sécurité
  • Maniabilité
On aime moins
  • Présentation intérieure quelconque
  • Moteur terne
  • Commande de boîte accrocheuse

Fiche technique Toyota Yaris 1.5 VVT-i 5 portes Collection

ACHETER
  • Version essayée : 19 200 €
  • À partir de : 16 200 €
  • Conso moyenne constructeur/
    durant l’essai (l/100 km) : 5/6,1
  • CO2/bonus-malus : 112/0 €
  • Puissance fiscale : 5 CV
  • Pays de fabrication : France
Gamme proposée
  • Essence de 69 à 111 ch, de 14 150 € à 20 400 €
  • Hybride 100 ch, de 19 450 € à 21 850 €
CONDUIRE
  • Moteur : avant transversal, 4-cylindres, distribution variable, 16 soupapes, 1 496 cm3
  • Transmission: traction, mécanique 6 rapports
  • Puissance (ch à tr/min)  : 111 à 6 000
  • Couple (Nm à tr/min) : 136 à 4 400
  • Poids (kg) : 1 125
  • Long.xlarg.xhaut. (m) : 3,95x1,70x1,51
  • Empattement (m) : 2,51
  • Réservoir (l) : 42
  • Vitesse maxi (km/h) : 175
  • 0 à 100 km/h (s) : 11
  • Pneus de série : 195/50 R16
  • Pneus de l’essai : Bridgestone Ecopia Ep25
VIVRE
  • Largeur coudes AV/AR : 140/137 (cm)
  • Espace jambes AR : 70(cm)
  • Coffre à 5/à 2 : 286/768 (l)
OPTIONS CONSEILLÉES
  • Radars de stationnement AR : 300 €
  • Navigation : 650 €
  • Phares auto., rétros rabattable élec., clé mains-libres : 500 €
  • Toit panoramique : 600 €
  • Roue de secours temporaire : 150 €

PRINCIPALES CONCURRENTES

  • Renault Clio TCe 120, à partir de 19 650 €
  • Peugeot 208 PureTech 110, à partir de 19 250 € (3 p.)
  • Citroën C3 PureTech 110, à partir de 16 900 €
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Pas de retraite en vue pour cette troisième génération de la citadine japonaise qui, malgré son âge avancée, préfère prolonger sa carrière.

Rédacteur

Romain Vannier
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