Ainsi, depuis le 15 juillet, des radars surveillent les voies de covoiturage au nord et au sud de Strasbourg, sur la M35. Les conducteurs circulant seuls ne peuvent plus "tricher" et emprunter ces voies sans risquer une lourde sanction (amende de 135 euros, minorée à 90 euros).
Sauf que cela a comme effet de créer plus de bouchons. Effectivement, plus de monde doit maintenant se partager deux voies, seulement, celles de droite. "Conséquences : on n'avance plus, ça bloque", constate-t-on du côté de France 3 Grand-Est.
"Pour l'instant, les usagers de ces itinéraires fulminent derrière leur volant, relate encore le média, constatant l'évolution des comportements. La faute à des "trajets deux fois plus longs qu'avant" mais aussi des "bouchons qui les mettent en retard".
Changer sa façon d'utiliser la voiture
Il faudra donc "changer notre façon d'utiliser la voiture", estime donc France 3. Des propos qui trouvent écho à ceux de 40 Millions d'Automobilistes. Sauf que l'association pointe du doigt les lourdes contraintes pour les usagers, sur X.
"Le covoiturage "au quotidien", pour des trajets domicile-travail par exemple, c'est devoir trouver quelqu'un qui part du même endroit (ou se trouve sur le même chemin), à la même heure, pour aller au même endroit, à la même heure. En réalité, ce n'est pas si simple."
Malgré tout, les voies de covoiturage continuent de se développer et cela ne devrait pas s'arrêter. Heureusement, pour faciliter la vie des automobilistes, des applications dédiées au covoiturage au quotidien existent. Il s'agit notamment de Klaxit ou de BlaBlaCar Daily.
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Pour résumer
Les radars de covoiturage font-ils plus de mal que de bien ? Alors qu'ils sont conçus afin de lutter contre l'autosolisme et l'usage d'une voiture par personne, ils créeraient finalement encore plus de bouchons. C'est ce qui survient en tout cas sur un axe fréquenté.
