Subaru, assassiné sur le marché en France à cause du malus, espère un retour en grâce avec l’arrivée du Solterra, un SUV 100% électrique, et du nouveau Crosstrek dans une version hybride inédite en début d’année 2024.
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Subaru Solterra
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Subaru Crosstrek
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Subaru Crosstrek
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Subaru Crosstrek
A l’occasion du salon de Lyon, la semaine dernière, Subaru lançait officiellement la commercialisation du nouveau Solterra, un SUV électrique familial clone du Toyota bZ4x. Le modèle affiche 415 à 465 km d’autonomie selon la version, pour une puissance cumulée de 218 ch. Le Solterra en a profité pour abaisser son tarif de 5 000 € par rapport aux précédentes annonces, avec un prix d’appel fixé à 59 990 € désormais. La marque espère ainsi faire un réel retour en France, avec des produits plus adaptés aux spécificités du marché.
Il faut dire que la France n’est pas la priorité du constructeur, qui vend un peu plus de 1,2 millions d’exemplaires par an au total, dont près de 700 000 unités rien qu’en Amérique du Nord. Certains marchés spécifiques comme l’Allemagne, l’Italie ou la Suisse (régions montagneuses friandes de 4x4) font aussi de beaux scores, avec environ 18 000 unités en Europe. Mais chez nous, la gamme Subaru actuelle est surtout équipée de motorisations Boxer (parfois micro-hybrides) “à l’ancienne”, qui affichent des niveaux d’émissions de CO2 bien trop élevés pour espérer connaître le succès. Les Impreza, XV, Forester et Outback subissent de plein fouet le malus avec des niveaux bien supérieurs à 180 g de CO2 par km. Il se vend en moyenne une petite vingtaine de Subaru en France par an.
Pour autant, la direction de la marque est confiante. “Les clients Subaru sont très fidèles et attachés à la marque”, nous explique Patrick Gourvennec, rencontré sur le salon. Le patron de Subaru France estime que ceux-ci privilégient le réseau (une soixantaine de concessionnaires en France) pour l’entretien de leur véhicule, et attendent le retour de nouveaux produits. “Le Solterra, avec sa motorisation électrique mais sa transmission intégrale, sera une forme de test pour le public”, affiche Patrick Gourvennec.
Ce véhicule développé en partenariat avec Toyota sera le premier d’une série de huit véhicules électriques prévus d’ici 2028. Certains seront conçus conjointement avec Toyota, d’autres seront des productions “maison”. Pour le moment, il est encore tôt pour savoir quels seront les VE disponibles en Europe, mais Subaru compte “au moins 3 à 4 modèles” pour l’Europe d’après les premières indiscrétions. Une usine sera d’ailleurs construite au nord-est de Tokyo pour être autonome sur le marché européen des EV.
Subaru ne compte pas totalement abandonner le thermique pour autant. La marque compte même agrandir la gamme, en commercialisant le “nouveau” Crosstrek chez nous, qui n’est autre qu’une évolution de l’ancien XV encore proposé au catalogue. La marque estime que le nouveau Crosstrek arrivera dans les concessions françaises à partir du premier trimestre 2024, avec un atout supplémentaire : une motorisation hybride. D’après les premiers éléments, il devrait s’agir d’un hybride simple et non d’un hybride rechargeable, proposé sur l’ancien XV sur certains marchés nord-américains mais pas en France malgré l’intérêt potentiel. Selon Patrick Gourvennec, l’arrivée d’un Crosstrek hybride permettrait à Subaru de limiter le malus pour le client autour de 6 000 €.
Subaru, assassiné sur le marché en France à cause du malus, espère un retour en grâce avec l’arrivée du Solterra, un SUV 100% électrique, et du nouveau Crosstrek dans une version hybride inédite en début d’année 2024.
