Deux ans seulement après son lancement, l’impressionnant SUV évolue profondément à l’intérieur tandis qu’il écrème drastiquement sa gamme de moteur pour ne plus retenir que la cavalerie de 707 ch.
Jusqu’à présent motorisé en entrée de gamme par un V8 4.0 l de 550 ch d’origine AMG, le mastodonte de Gaydon se sépare de ce bloc, peut-être jugé trop tendre face à celui du récent Mercedes-AMG GLE 53 Hybride 4Matic additionnant 449 ch thermiques à 136 ch produits par la fée électricité.
Il faudra donc mettre un peu plus la main au portefeuille pour s’offrir l’unique variante de 707 ch proposée à l’occasion de cette évolution, bien que le statu quo demeure sous le capot, l’engin déployant toujours 900 Nm de couple via le même V8 4.0 l couplé à une boîte de vitesses à embrayage humide à 9 rapports. Conséquemment, les performances maintiendront probablement un chrono de 3,3 s pour passer de 0 à 100 km/h jusqu’à atteindre 310 km/h en pointe, soit la meilleure Vmax au monde pour un SUV “stock”.
Pour stopper les plus de 2,2 t de cette catapulte, des freins en carbone-céramique sont également reconduits. Toutefois, Aston Martin affirme avoir procédé à un recalibrage des amortisseurs électroniques et des ressorts pneumatiques.
Ce sursaut d’orgueil s’accompagne surtout d’une révision complète de la planche de bord, d’aspect à la fois plus moderne et plus cossu, et caractérisée en premier lieu par un volant dont on devine l’ossature en provenance de Mercedes, avec lequel Aston Martin collabore étroitement.
Ainsi, le moyeu recélant l’airbag se fait plus discret pour donner plus de place aux nouvelles branches dotées de commandes capacitives améliorant la navigation dans le système multimédia. Ce dernier, largement mis à jour, propulse l’écran de 12,3” logé derrière le volant ainsi que son homologue central et tactile s’étalant sur 10,25”, et profite aussi bien d’une compatibilité sans fil Apple CarPlay qu’Android Auto.
Un environnement virtuel qui contrebalance avec la reconduction de nombreuses commandes physiques au sein de l’inédite console centrale au centre de laquelle trône un mini-curseur dédié à la commande de boîte automatique. Une multitude de boutons renvoyant à des opérations mécaniques clés de mode de conduite, de chauffage et de ventilation, Aston Martin cherchant le parfait équilibre entre commandes numériques et analogiques. La marque a surtout à cœur de maintenir à portée de main du conducteur des commutateurs essentiels tels que ceux régissant la suspension, l'ESP ou l'échappement.
Le nouvel Aston Martin DBX707 soigne également et particulièrement ses ambiances intérieures via de nouveaux placage en chêne fumé brillant, du treillis en titane brillant et des placages en bois de ziricote mis à jour, en noir piano et en fibre de carbone. Sans compter les inépuisables ressources du département Q by Aston Martin, en référence au célèbre responsable de la section « Q », division recherche et développement du MI6 qui invente et fournit les célèbres gadgets de James Bond, afin de proposer un haut niveau de personnalisation à chaque acquéreur.
Si, côté sono, le SUV anglais embarque de série un système audio développant 800 W via 14 haut-parleurs, les plus mélomanes opteront probablement, moyennement finance, pour celui en provenance de Bowers & Wilkins, conçu acoustiquement pour les volumes intérieurs du DBX707, et caractérisé par des tweeters à double dôme en aluminium ou encore des haut-parleurs médiums Continuum conférant 1 600 W à travers 23 haut-parleurs.
Pour l’heure, Aston Martin n’a pas encore révélé les tarifs de ce nouveau DBX707 qui devrait allègrement dépasser la barre des 250 000 € pour légitimer sa mise à jour. Si sa production démarrera au printemps, les premières livraison sont attendues dans le courant de l’été.
Deux ans seulement après son lancement, l’impressionnant SUV évolue profondément à l’intérieur tandis qu’il écrème drastiquement sa gamme de moteur pour ne plus retenir que la cavalerie de 707 ch.
