Techno - Mitsubishi Outlander 2025 : le dernier des premiers

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Mitsubishi Outlander preview
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Le 21/07/2024

Celui qui fut le premier SUV à se convertir à l’hybride rechargeable brille paradoxalement par son absence en Europe aujourd’hui. Nous en avons néanmoins pris brièvement le volant en vu d’un retour imminent sur notre continent.

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C’est une incohérence dont l’Outlander se serait sans doute volontiers passé. Pionnier parmi les SUV à se doter, dès le début des années 2010, d’une chaîne hybride rechargeable dans une bien nommée version PHEV (Plug-in Hybrid Electric Vehicle, pour ceux vivaient dans une cave durant la dernière décennie), le glorieux aîné de l’ASX coche depuis longtemps toutes les cases pour réussir commercialement en Europe. Sauf qu’il n’y est plus vendu aujourd’hui !

Dans la confusion d’un départ de Mitsubishi du Vieux Continent annoncé en 2020, avant que la décision d’y rester soit finalement entérinée quelques mois plus tard, au printemps 2021, le best-seller de la marque aux diamants reste encore absent de notre marché à ce jour. Sa quatrième génération sillonne pourtant déjà les routes japonaises et nord-américaines, entre autres, depuis plus de trois ans.

Mais tout vient à point à qui sait attendre. De retour à l’intérieur de nos frontières début 2025, l’Outlander se dévoilera entretemps, dès le 1er octobre 2024, dans une version évoluée par rapport à celle nous ayant donné rendez-vous pour un premier contact au printemps dernier.

Dans les grandes lignes, pas de bouleversements à prévoir d’ici là. Ce quatrième opus, construit sur la plate-forme Renault CMF-C/D, notamment partagée avec l’Espace, conserve une chaîne hybride assez semblable à celle du modèle précédemment vendu chez nous. Un 4-cylindres 2.4 essence atmosphérique s’associe à une paire de moteurs électriques entraînant un essieu chacun.

Une architecture qui permet notamment à ce “Mitsu” de conserver son statut de 4x4 tout en faisant l’impasse sur un quelconque arbre de transmission entre l’avant et l’arrière. Le SUV nippon en profite même au passage pour perfectionner son système S-AWC (Super-All Wheel Control, pour ceux qui ne parlent pas couramment le marketing).

Déjà capable de faire varier quasi indéfiniment la répartition du couple entre le premier et le second essieu grâce au pilotage des deux machines électriques, l’Outlander renforce son contrôle actif du lacet. Toujours point ici de noble différentiel vectoriel, façon Audi quattro Sport. Néanmoins, pour mieux faire pivoter la voiture en courbe, la fonction de freinage de la roue intérieure au virage s’étend dorénavant aux deux trains et plus seulement à l’avant.

Promettant de gagner en finesse, ce que notre brève expérience en pneus hiver sur la glace vive de la Laponie finlandaise tend à confirmer, la transmission intégrale multiplie les modes à n’en plus finir ; pas moins de sept programmes (asphalte, boue, neige, graviers…) deviennent accessibles depuis la molette de sélection, ainsi constellée de pictogrammes et implantée sur le tunnel central.

Peu de chances toutefois de retrouver cet Outlander sur les spéciales chronométrées du WRC.

Sa motorisation gagne certes en puissance par rapport à la précédente génération. Ses moteurs électriques atteignent respectivement 85 et 100 kW, soit 116 et 136 ch à l’avant et à l’arrière. Des valeurs encore susceptibles d’évoluer à la hausse d’ici l’arrivée de la voiture dans nos contrées.

Mais c’est pour davantage soulager le bloc thermique. En fonctionnant selon le cycle Atkinson, le moteur à combustion privilégie d’ailleurs bien plus le rendement que les performances. Et pour cause, il consacre plus souvent ses modestes 133 ch à la recharge des “piles” qu’à l’entraînement des roues avant, seulement possible à partir de 70 km/h par le biais d’une transmission à rapport unique.

En conséquence de cette cavalerie en hausse, la capacité de la batterie est recalibrée, passant de 13,8 kWh précédemment à 20 kWh sur ce quatrième opus. Et le constructeur japonais ne fait pas mystère de vouloir encore faire progresser la quantité d’énergie embarquée sur la version européenne, les 100 km d’autonomie semblant être l’un de ses objectifs. Tout cela sans remettre en question la présence à bord d’une banquette au troisième rang.

Cet Outlander fait en effet une grande différence avec son prédécesseur en sachant combiner chaîne hybride rechargeable et configuration 7 places. Décidément, il aurait tort de s’absenter plus longtemps.

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Celui qui fut le premier SUV à se convertir à l’hybride rechargeable brille paradoxalement par son absence en Europe aujourd’hui. Nous en avons néanmoins pris brièvement le volant en vu d’un retour imminent sur notre continent.

Rédacteur

Romain Vannier
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