8 mois après le lancement de la Suunto Race et son excellent rapport qualité-prix, Suunto remet le couvert avec une version plus compacte et moins chère : la Suunto Race S. Annoncée fin juin 2024, cette montre de sport a tout d’une grande : écran Amoled, cartographie intégrée, GNSS multibandes, suivi de la récupération et bien d’autres.
Le tout pour 350 euros. Des avantages haut de gamme à prix moyen de gamme. Ce n’est pas tout : la Race S serait également plus fluide que sa grande sœur.
Sur le papier, la Race S a donc tout de la montre parfaite pour les petits poignets… et pour tous ceux qui n’ont pas envie d’avoir un tank au poignet. Nous l’utilisons depuis deux mois et l’avons mis à rude épreuve en montagne. C’est parti pour notre test et avis complet sur la Suunto Race S.
Suunto Race SFiche technique
Modèle | Suunto Race S |
---|---|
Dimensions | 45 mm x 45 mm x 11,4 mm |
Technologie | Li-Ion |
Définition de l’écran | 466 x 466 pixels |
Dalle | AMOLED |
Mémoire interne | 32 Go |
Capteur de rythme cardiaque | Oui |
Analyse du sommeil | Oui |
Accéléromètre | Oui |
Capteur de lumière ambiante | Oui |
Indice de protection | 5ATM |
Fiche produit |
La montre de ce test nous a été prêtée par Suunto.
Suunto Race SPetite et discrète, tout ce que l’on voulait
Il serait trop simple d’écrire que la Suunto Race S est une Suunto Race légèrement réduite. Mais je vais quand même l’écrire. La Suunto Race S est une Suunto Race légèrement réduite. Voici les chiffres :
- 45 × 45 × 11,4 mm pour la Suunto Race S ;
- 49 × 49 × 13,3 mm pour la Suunto Race ;
- 49 × 49 × 13,6 mm pour la Suunto Vertical.
Niveau masse, la Race S perd 23 g face aux 83 g de la Suunto Race.
Bon dans les faits, on remarque tout de même çà et là quelques différences de design. Déjà, la lunette de la Race S est dépourvue des petites rainures présentes sur celle de la Race. Sur la tranche, la grosse gravure « Suunto » a également disparu. Tant mieux. En fait, la composition en trois tranches bien distinctes de la Suunto Vertical et de la Suunto Race n’est plus de la partie. La Race S affiche un boîtier noir, lisse, simple.
Les excroissances des deux boutons physiques semblent moins prononcées que sur la Race, mais la molette est elle toujours là. Vous verrez plus tard qu’elle a été plus agréable à utiliser que celle de la Suunto Race.
Vous l’aurez compris, la Race S est une montre sobre, et surtout résolument petite pour une montre de sport. Mon poignet est assez fin et il faut bien avouer que la proposition de Suunto avec cette petite montre fait plaisir tant elle se fait rare sur le marché.
Et les modèles S des Garmin fēnix alors, me direz-vous. L’effort est là certes, mais c’est l’épaisseur qui trahit encore ces « petites » montres : plus de 14 mm contre les 11,4 mm de la Suunto Race S.
La Suunto Race S permet donc plus de discrétion. Une chose est sûre : elle ne plaira pas uniquement aux petits poignets et elle agrandit intelligemment la famille des montres Suunto.
Si le boîtier est composé du même matériau que celui de la Suunto Race, du polyamide renforcé de fibre de verre, la vitre qui protège l’écran est du Gorilla Glass, contre du cristal de saphir sur la Race. C’est ici, entre autres, que Suunto réussit à économiser sur les coûts de production pour proposer une montre à moins de 400 euros.
La Race S perd également en étanchéité : 50 mètres face aux 100 mètres de la Race. Est-ce grave ? Non. Qui va être affecté ? Pas grand monde.
Enfin, Suunto semble s’être lâché sur les bracelets pour sa Race S. En plus d’offrir des couleurs plus vives, les bracelets comportent des petits éclats de couleur, voire une grosse inscription blanche « Suunto » pour notre version orange. Sûrement un côté plus pop et jeune (oui, je suis un boomer) pour viser un public plus large. Le bracelet garde sa taille standard de 22 mm.
À noter que le système de fermeture a été peaufiné : le picot demande désormais une pression légèrement plus importante pour bien se verrouiller, l’idée étant de réduire les décrochages involontaires.
Cela n’a pas empêché le bracelet de se défaire lorsque je remettais mon sac de randonnée bien chargé et bien trop serré. Au quotidien cependant, et pendant toutes mes sessions de course à pied et de trail, le bracelet de la Race S ne s’est jamais décroché.
Suunto Race SUn bel écran Amoled, comme prévu
La Race S reprend sans surprise la même technologie d’écran que la Race, à savoir l’Amoled. On récupère donc les mêmes avantages et désavantages par rapport aux écrans classiques des montres de sport, dits MIP : une lecture plus confortable et dans l’air du temps, mais une autonomie réduite.
Pour aller plus loin
Écran Amoled ou MIP transflectif : quelle est la meilleure technologie d’affichage pour les montres de sport
L’écran de 1,32″ affiche une définition de 466 × 466 pixels, la même que sur la Suunto Race. Si les informations sont mécaniquement moins faciles à lire que sur une grosse montre de sport, l’écran de la Suunto Race S est très agréable à consulter.
Après deux mois d’utilisation quotidienne, nous ne relevons aucun problème majeur de lisibilité, que cela soit en journée ou pendant nos séances de sport. La Race S proposerait la même luminosité maximale de 1 00 cd/m² que sa grande sœur.
On retrouve les mêmes modes d’affichage que sur la Suunto Race : un mode Always On, un mode qui affiche uniquement l’heure si l’on lève le poignet et un mode qui réveille complètement la montre après un lever de poignet.
Suunto a profité de la sortie de la Race S pour lancer de nouveaux cadrans, déclinés sur les Suunto Race, Vertical et 9 Peak Pro. Certains de ces cadrans permettent enfin de personnaliser quelques informations affichées en plus de l’heure : coucher/lever du soleil, temps passé cette semaine à faire du sport, charge d’entraînement…
Dommage qu’un appui sur lesdites complications ne renvoie pas vers le menu dédié. Suunto va dans le bon sens en tout cas !
Suunto Race SLa première montre Suunto fluide
À l’usage
Ça y est. La Suunto Race S est la première montre Suunto a être fluide. Les autres modèles (9 Peak Pro, Vertical, Race) nous avaient déçus par la lenteur de leur interface.
Ici, la Race S fait bien mieux et se remet enfin au niveau. Ce n’est pas un foudre de guerre, mais force est de constater que les animations et le défilement des menus sont fluides. C’est bête, mais cela nous a fait un peu plus utiliser la Race S au quotidien.
Si la molette demande une certaine pression pour tourner, la sensibilité de l’interface a bien été dosée et la navigation dans les différentes sections est agréable.
Nous préférons toujours les boutons physiques à la molette, qui reste plus difficile à manipuler dans des conditions extérieures, mais il faut retenir que la molette de la Race S cache aussi un bouton, qui sert à valider les actions. Concrètement, lors d’une session course à pied, un appui sur le bouton de la molette nous permet de faire défiler les cadrans. La molette est uniquement utile sur le cadran de la cartographie, pour zoomer et dézoomer sur la carte.
La petite taille de la montre rend cependant cette manipulation difficile lorsque l’on court, surtout pour dézoommer. Les gauchers auront encore plus de mal.
Nous ne rentrerons pas en détail dans l’interface de la Race S, qui est la même que sur les autres montres Suunto. Nous vous invitons à lire notre test de la Suunto Race pour en savoir plus.
Gardez simplement en tête que l’interface est on ne peut plus basique. Un scroll vers le haut permet d’ouvrir la liste des activités tandis qu’un scroll vers le bas affiche les différents menus.
Bon à savoir : la Suunto Race S embarque 32 Go de stockage, là où la version acier de la Suunto Race proposait 16 Go.
L’application Suunto
Là aussi nous ne passerons pas plus de temps que cela à détailler l’application. Rendez-vous dans nos tests de la Suunto Vertical et de la Suunto Race pour en savoir plus.
Bon ok, faisons tout de même les habituelles redites : l’application Suunto est réussie. Simple, sobre, jolie et plutôt réactive. Les données affichées sont pertinentes, les widgets de la page d’accueil sont personnalisables, les entraînements sont facilement gérables et la création d’itinéraire est toujours aussi pratique.
On note quelques changements tous les semestres, mais cela va toujours dans le bon sens. L’onglet « entraînement » mériterait encore un peu de tri, mais son menu « Suunto Coach » fournit des informations très utiles sur la charge d’entraînement en commentant et comparant la semaine actuelle aux semaines précédentes.
Si l’on devait émettre deux axes d’amélioration, on mentionnerait sûrement la synchronisation trop lente entre l’application et la montre, mais aussi la création d’une version web. Celle de Coros est par exemple excellente.
Suunto Race STous les avantages de Suunto pour le suivi sportif
Malgré ses moins de 350 euros, la Suunto Race S propose tous les capteurs haut de gamme d’une montre de sport. En plus du capteur de fréquence cardiaque et de SpO2, on retrouve une puce GNSS double fréquence et l’excellent altimètre barométrique de Suunto.
Au-delà de compter vos pas, la Race S peut analyser vos nuits et suivre la variabilité de votre fréquence cardiaque, une métrique essentielle pour adapter son entraînement en fonction de sa récupération. Attention cependant à ne pas tomber dans une suranalyse des données : la Race S reste une montre de sport grand public et pas un dispositif médical.
Côté suivi sportif, on retrouve l’habituelle myriade de profils disponibles chez Suunto. Les modes de course à pied, de natation et de cyclisme sont les plus poussés, avec par exemple la prise en charge de capteurs externes.
La montre et l’application affichent bien entendu les détails sur le statut et la charge d’entraînement. Si l’approche de Suunto reste bien plus minimaliste que chez Garmin, l’onglet de l’application Suunto Coach vaut vraiment le détour pour en apprendre plus sur son entraînement : moyenne hebdomadaire de charge d’entraînement et de durée, répartition d’intensité par zone, répartition de volume par sport, commentaire sur le ressenti perçu à l’effort. Mieux, Suunto vous indique chaque semaine le type de modèle de votre entraînement — base, polarisé, pyramidal…
Bonne nouvelle, la marque finlandaise semble avoir écouté ses utilisateurs et propose enfin un équivalent à la fonctionnalité ClimbPro de Garmin : voici Suunto Climb Guidance. Son intégration a même été mieux réfléchie. Désormais, et après avoir fourni un tracé à la montre, le parcours est automatiquement découpé en plusieurs portions, en séparant les montées, les descentes et même le plat. Lors de l’activité, l’utilisateur peut basculer en un clic entre deux affichages sur le cadran dédié au dénivelé :
- vue classique qui affiche l’ensemble du profil, en indiquant le dénivelé positif effectué et celui qu’il reste à parcourir ;
- vue sur la portion en cours (descente, montée, plat) qui indique en temps réel la longueur, le pourcentage de pente ainsi que le dénivelé parcouru et restant.
Le code couleur est bien pensé et les indications sont claires. Suunto a même pensé à préciser le degré de difficulté de la pente, sur une échelle de 1 à 4. Il y a même un niveau dit hors catégorie. Je suis tombé sur l’une de ces côtes et je confirme, c’est du hors catégorie.
Bref, cette première intégration est réussie. Je me suis directement servi de cette fonctionnalité pour mes sorties trail, en partie car j’étais déjà habitué à celle de Garmin.
Pour les grosses montées, la Suunto Race S affiche temporairement un cadran avec les informations et le numéro de la montée par rapport au tracé — montée 3/8 par exemple. On aurait également aimé avoir cette donnée sur l’écran dédié.
À noter que cette fonctionnalité Climb Guidance a également été ajoutée par mise à jour sur les dernières montres Suunto : 9 Peak Pro, Vertical, Race et Ocean.
La cartographie de la Suunto Race S
La cartographie Suunto lancée sur la Vertical et adaptée sur la Race et la Suunto Ocean est également de la partie sur la Race S. Elle est toujours aussi agréable à utiliser, grâce à un affichage très réactif, ce qui facilite le suivi d’itinéraire.
Autrement dit, ce sont les montres Suunto qui me font le moins perdre sur les sentiers.
Depuis notre test de la Suunto Vertical, un point d’amélioration que nous avions relevé a même été apporté sur la Race S : le dézoom maximal n’est plus de 500 mètres, mais de 20 km. Autant dire que vous serez large pour afficher votre tracé dans son ensemble.
Reste que nous attendons encore 2-3 peaufinages pour compléter cette bonne cartographie :
- indiquer la direction à suivre sur les autres cadrans, par exemple avec une discrète flèche en haut de l’écran ;
- permettre le guidage par virage depuis tous les tracés GPX, y compris Strava : il est pour l’instant seulement disponible pour les itinéraires créés via l’application Suunto ou via la synchronisation Komoot ;
- afficher une ou deux métriques de course en superposition de la cartographie, ce qui permettrait de suivre les données essentielles sans quitter l’écran de la cartographie.
Aussi, nous avons encore eu quelques bugs d’affichage lors de nos premières courses : une partie non négligeable de la cartographie ne charge pas et affiche donc un fond noir.
Dernier point et non des moindres : le téléchargement des cartes est toujours terriblement long et technique. Vous pourrez en savoir plus en lisant notre test de la Suunto Vertical, mais retenez qu’il faut connecter la montre au même réseau Wi-Fi que le téléphone, puis brancher la montre, la rapprocher de la box et attendre plusieurs dizaines de minutes voire heures. Garmin et Coros font ici bien mieux.
La précision du GPS de la Suunto Race S
La Suunto Race S possède une puce GNSS multifréquences. Sans rentrer dans les détails, c’est la technologie la plus précise sur une montre de sport à ce jour et qui est donc souvent réservée aux modèles haut voire milieu de gamme.
Pour aller plus loin
GPS, GNSS, double-fréquence : tout comprendre à la géolocalisation des smartphones et montres connectées
On accueille ainsi cet avantage sur une montre à 350 euros. Cependant, la puce ne fait pas tout. D’autres facteurs entrent en jeu, comme le placement de l’antenne dans le châssis de la montre. D’après nos tests, la Suunto Race S est aussi précise que la Suunto Race, et par extension elle est donc moins précise que la Suunto Vertical.
Si la montre est très précise dans la majorité des cas, on relève parfois des écarts assez marqués. Prenez pour exemple cette sortie à Montmartre, où l’on voit très clairement le décalage constant d’une vingtaine de mètres.
Dans des conditions moins compliquées (sans immeubles aux alentours ou en pleine montagne), la Suunto Race S s’en sort très bien. Il faut simplement savoir que ce n’est pas la montre avec GNSS multibandes la plus précise du marché.
Garmin garde ici un certain avantage.
La précision de la fréquence cardiaque de la Suunto Race S
C’était inattendu, mais la Suunto Race est le premier modèle Suunto à nous offrir un véritable suivi de la fréquence cardiaque.
La 9 Peak Pro, Vertical et Race nous avaient déçus et leurs trop fréquents décrochages nous poussaient à utiliser une ceinture cardiofréquencemètre pour une meilleure fiabilité. Si la Suunto Race S ne nous dispensera pas non plus de cet outil, force est de constater que son suivi de la fréquence cardiaque se rapproche tranquillement de celui de Garmin, qui domine le marché sur ce point.
Pour aller plus loin
Montre de sport, ceinture cardio, brassard… comment mesurer précisément votre fréquence cardiaque durant le sport
Voyez par vous même ces deux exemples de séance de côte : quelques dérives ici et là, mais tous les blocs ont été identifiés et les valeurs maximales sont bien captées.
Sans surprise, aucun problème sur les footings, là où la Suunto Vertical et la Suunto Race arrivaient parfois à terminer dans les choux.
Assez étrangement, j’ai parfois remarqué des décrochages lors de longues randonnées avec la Suunto Race S, mais les tendances restaient bonnes — valeurs moyennes et maximales.
Comparaison des fréquences cardiaques moyennes :
Fréquence cardiaque moyenne | Suunto Race S | Ceinture Polar H10 (référence) |
---|---|---|
Footing | 135 | 136 |
15×30 » en côte | 157 | 158 |
2×15′ i4 en côte | 162 | 162 |
Comparaison des fréquences cardiaques maximales :
Fréquence cardiaque maximale | Suunto Race S | Ceinture Polar H10 (référence) |
---|---|---|
Footing | 152 | 151 |
15×30 » en côte | 199 | 199 |
2×15′ i4 en côte | 190 | 192 |
Suunto Race SAutonomie
C’est ici que notre avis sur la Suunto Race S a failli dériver.
Pour sa nouvelle montre, Suunto avance 30 heures d’autonomie avec le mode GNSS le plus précis, ou 40 heures et 120 heures avec des modes moins consommateurs, mais moins précis.
À ce sujet, on regrette la non personnalistion des 4 modes d’autonomie. Plus précisément, le second mode le plus précis, appelé « Endurance », bascule bien du suivi GNSS multibandes vers un suivi simple fréquence, mais désactive en plus de ça le fond de carte, sans possibilité de le réactiver manuellement.
Concrètement, si vous souhaitez garder un suivi GPS précis sans trop consommer, vous perdrez automatiquement la cartographie. Il reste possible de suivre le tracé sur un fond noir, mais c’est trop peu précis pour être utilisé sérieusement.
Pour une utilisation quotidienne, la marque indique que sa montre peut tenir jusqu’à 5 jours avec l’écran Always On, ou 7 jours sans Always On mais avec une heure d’entraînement par jour. Difficile de réellement se projeter et voici justement nos résultats sur le terrain :
Test 1 | Test 2 | Test 3 | |
---|---|---|---|
Always on | Oui | Non | Uniquement pendant le sport |
SpO2 | Non | Non | Non |
Satellites | Multibandes | Multibandes | Multibandes |
GPS | 6 h 20 mn | 6 h 19 | 6 h 16 |
Autonomie | 5 jours et 20 heures | 6 jours et 1 heure | 4 jours et 21 heures |
Pour être honnêtes, nous avons été dans un premier temps déçu par ces résultats tant les Suunto Vertical et Suunto Race avaient été impressionnantes d’endurance. Lors de notre test, la Race était plus de deux fois plus autonome que la Race S dans les mêmes conditions et avec la même technologie d’écran.
Puis nous nous sommes rappelés que la Suunto Race S était une petite montre et que ses résultats la plaçaient loin devant la Garmin Forerunner 265, pourtant vendue 100 euros de plus.
Reste que la Suunto Race S nous a permis moins de longues aventures que ses grandes soeurs. La montre nous a par exemple lâché en plein après-midi lors d’une deuxième journée de randonnée, après 18 heures d’activité. La petite taille de la montre (donc la petite taille de la batterie) et l’utilisation de son écran Amoled pour la cartographie auront « rapidement » eu raison de sa batterie.
Gardez ça en tête : pour vos randonnées de plusieurs jours, pensez à partir avec le chargeur, ou à choisir un mode de batterie moins précis et moins consommateur.
Pour les besoins de ce test, nous avons justement paramétré la Suunto Race S en mode « Endurance » lors d’une randonnée d’un jour et demi. Dans cette configuration, la montre s’appuyait sur tous les systèmes satellites, mais en simple fréquence. Un mode résolument précis et pas trop consommateur, même si le mode « GPS simple » permet de réduire encore la perte de batterie. Surtout, elle n’affichait plus la cartographie, ce qui nous a logiquement forcé à moins consulter la montre — je me suis servi de la Suunto Vertical sur mon autre poignet pour ne pas me perdre.
Résultat ? La Race S a tenu le coup sans problème et affichait encore 53 % de batterie après presque 20 heures d’activité. Pas si mal finalement. Pour un usage quotidien, la montre n’aura pas de problème à atteindre la semaine d’autonomie pour une majorité d’utilisateurs.
Suunto Race SAppel et communication
La Suunto Race S ne pemet pas de passer des appels, de répondre à ses messages, de consulter son calendrier, de stocker de la musique ou de payer en sans contact. Vous pouvez tout de même recevoir vos notifications. Au moins, cette sous-partie aura été rapide à rédiger. Garmin garde l’avantage sur la connectivité.
Suunto Race SPrix et date de sortie
Boum, Suunto récidive et réussit à proposer un tarif encore plus sexy que celui de la Race. Pour la Race S, comptez seulement 349 euros. Nous nous permettons l’emploi de cet adverbe puisqu’une proposition aussi complète à ce prix est rare : écran Amoled, précision des données, cartographie, suivi de la vfc, super application…
Justement, faisons le point dans la conclusion.
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