Les chiffres sont tombés et ils sont sans appel : Tesla a connu en 2024 sa première baisse annuelle des ventes depuis son entrée sur le marché grand public. Avec environ 1,79 million de véhicules livrés, soit une baisse de 1,1 % par rapport à 2023, le géant de l’électrique traverse une période délicate qui explique sa nouvelle stratégie d’accès au marché.
Un modèle économique à bout de souffle
Avouons-le, ça fait bizarre de voir Tesla trébucher. Pour la première fois de son histoire, le constructeur voit ses ventes reculer (-1,1% en 2024). La faute à une gamme vieillissante et une concurrence qui n’a plus peur d’Elon Musk. Les Model 3 et Model Y, qui représentent encore 95 % des ventes, commencent à montrer leurs limites face aux nouveaux venus du marché. Même s’ils ont tous les deux bénéficiés d’un relifting, dont le Model Y récemment.
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Cette dépendance excessive à deux modèles vieillissants, même s’ils ont tous les deux bénéficiés d’un relifting, dont le Model Y récemment, expose la vulnérabilité de la marque face à une concurrence de plus en plus agressive, notamment celle du constructeur chinois BYD qui talonne désormais Tesla sur le marché des véhicules 100 % électriques.
La stratégie de Tesla pour sortir de cette impasse
Mais Tesla a plus d’un tour dans son sac. D’abord, il y a cette promesse de voitures plus abordables pour 2025. L’idée ? Mixer les technologies actuelles avec les innovations du Cybertruck pour créer des véhicules moins chers, mais toujours aussi performant.
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Et puis il y a le Cybercab, ce taxi autonome futuriste qui doit entrer en production en 2025. Un projet ambitieux qui pourrait révolutionner la mobilité urbaine. Tesla promet une commercialisation dès 2026, même si on commence à connaître le timing élastique d’Elon Musk.
N’oublions pas les robots Optimus, ces humanoïdes qui doivent « libérer l’humanité des tâches dangereuses et répétitives ». Les prototypes s’améliorent, mais on est encore loin du robot domestique rêvé par Elon Musk. Tesla promet pourtant une production en série pour bientôt.
Le joker politique
Un nouvel élément vient pimenter cette histoire : le rapprochement entre Elon Musk et le président élu Donald Trump. Cette alliance pourrait bien faciliter le développement des projets les plus ambitieux de Tesla, notamment dans l’IA et la conduite autonome.
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Cette relation pourrait influencer favorablement les futures politiques fédérales en matière d’IA et de véhicules autonomes, ce qui offrirait potentiellement à Tesla un avantage stratégique dans ces domaines.
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