L’Unrwa continue son travail dans tous les territoires palestiniens, insiste l’ONU
L’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) poursuit ses activités dans tous les territoires palestiniens, y compris Jérusalem-Est, malgré l’entrée en vigueur jeudi 30 janvier d’une nouvelle législation israélienne qui rompt les liens d’Israël avec elle, a assuré le porte-parole du secrétaire général.
« Ils continuent à fournir leur aide et leurs services aux communautés qu’ils assistent. Les cliniques de l’Unrwa en Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, sont ouvertes. Et les opérations humanitaires à Gaza continuent », a déclaré Stéphane Dujarric, précisant que les employés étrangers de l’agence en Israël avaient quitté le pays.
La branche armée du Hamas confirme la mort de son chef
La branche armée du mouvement palestinien Hamas a confirmé jeudi 30 janvier la mort de son chef, Mohammed Deif, qu’Israël affirme avoir tué le 13 juillet 2024 dans une frappe dans le sud de la bande Gaza.
Abou Obeida, porte-parole des Brigades Ezzedine al-Qassam, a annoncé dans un communiqué « le martyre du commandant Mohammed Deif (…) parmi d’autres responsables », sans plus de précision. Début août, l’armée israélienne a confirmé la mort de Deif dans le raid, l’accusant d’avoir « dirigé, planifié et exécuté » l’attaque du 7 octobre 2023. Le Hamas avait, après le raid, affirmé qu’il était en vie.
Deux bus de détenus palestiniens quittent la prison
Deux bus affrétés par la Croix-Rouge et transportant des dizaines de Palestiniens, libérés dans le cadre de l’accord de trêve entre Israël et le Hamas, ont finalement quitté la prison israélienne d’Ofer, en Cisjordanie occupée.
Les deux véhicules, précédés d’un blindé léger israélien, évacuent des détenus faisant partie d’un groupe de 110 Palestiniens incarcérés par Israël et devant être relâchés, en échange de la libération de trois otages israéliens libérés plutôt par le Hamas et le Djihad Islamique dans la bande de Gaza.
Leur arrivée à Ramallah s’est faite sous les ovations de centaines de personnes
L’appel de la famille d’une otage relâchée
La famille d’une otage israélienne relâchée jeudi par le Hamas dans le cadre de la première phase de la trêve, a appelé à ne pas laisser la porte des libérations « se refermer », dans un appel implicite au gouvernement israélien.
« Nous exhortons tout le monde à ne pas laisser cette porte ouverte se refermer. Tout le monde doit être ramené à la maison immédiatement afin que nous puissions guérir en tant que société », indique dans un communiqué la famille d’Arbel Yehud, dont le compagnon et le frère de celui-ci sont toujours à Gaza, et alors que des membres du gouvernement ont fait pression pour reprendre la guerre, dès la fin de la première phase de l’accord.
La libération des détenus palestiniens suspendue
Israël a suspendu « jusqu’à nouvel ordre » la libération de 110 détenus palestiniens devant avoir lieu en échange du retour de huit otages incluant cinq Thaïlandais qui étaient retenus dans la bande de Gaza.
« Le premier ministre Benyamin Netanyahou a ordonné de retarder la libération des terroristes prévue pour aujourd’hui, jusqu’à ce que la libération de nos otages soit garantie en toute sécurité lors des prochaines étapes », indique un communiqué du bureau du premier ministre, après le chaos ayant présidé plus tôt à la libération d’une otage israélienne, Arbel Yehud, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.
Deux otages israéliens et cinq étrangers arrivés en Israël
L’armée israélienne a annoncé que sept otages libérés à la mi-journée dans la bande de Gaza parmi lesquels cinq Thaïlandais étaient arrivés en Israël où ils ont été pris en charge par ses soldats, selon un communiqué.
« Les sept otages libérés, accompagnés par des forces de l’armée et du Shin Bet (sécurité intérieure), ont traversé la frontière pour entrer sur le territoire israélien », a-t-elle indiqué. Ils « se dirigent actuellement vers un point de réception initial dans le sud d’Israël », a-t-elle précisé, confirmant l’identité des deux Israéliens et des cinq Thaïlandais.
La Norvège verse 24 millions de dollars à l’Unrwa
Le gouvernement norvégien a annoncé le versement d’une aide de 275 millions de couronnes (24 millions de dollars) à l’agence de l’ONU dédiée aux Palestiniens (Unrwa), jour d’entrée en vigueur de l’interdiction de l’agence « sur le territoire israélien ».
« Gaza est en ruines, et l’aide de l’Unrwa est plus nécessaire que jamais », a déclaré le chef de la diplomatie norvégienne, Espen Barth Eide, dans un communiqué. « Il est extrêmement dramatique pour la Palestine qu’entrent en vigueur les lois israéliennes qui peuvent en pratique empêcher l’Unrwa de travailler ».
La famille de la soldate libérée remercie « le peuple d’Israël »
La famille d’Agam Berger, soldate israélienne relâchée par le Hamas dans le cadre d’un échange de prisonniers à la faveur de la trêve à Gaza, a remercié « les forces de sécurité et le peuple d’Israël pour leur soutien et leurs prières ».
« Grâce à Dieu, ce moment est arrivé et Agam, notre héroïne, nous a été rendu après 482 jours aux mains de l’ennemi », écrit la famille dans un communiqué publié après l’annonce par l’armée israélienne des retrouvailles entre la soldate et ses parents. « Agam et notre famille peuvent maintenant commencer le processus de guérison, mais celui-ci ne sera terminé que lorsque tous les otages seront rentrés chez eux », ajoute le texte.
Libération d’une soldate israélienne
La soldate israélienne Agam Berger, retenue en otage dans la bande de Gaza, a été remise par le Hamas à la Croix-Rouge à Jabaliya, dans le nord du territoire palestinien.
Agam Berger est la première de trois otages israéliens enlevés le 7 octobre 2023 devant être libérés dans la journée, après 482 jours de captivité, en échange de 110 Palestiniens détenus par Israël, dans le cadre de l’accord de trêve entre Israël et le Hamas. Cinq Thaïlandais enlevés le même jour doivent aussi être libérés dans la journée.
Le Djihad islamique diffuse une vidéo de deux otages
Le Djihad islamique palestinien a diffusé une vidéo montrant deux otages israéliens devant être libérés dans la matinée dans la bande de Gaza, dans le cadre d’un nouvel échange avec des Palestiniens détenus par Israël.
La brève vidéo montre Gadi Moses, Israélo-Allemand de 80 ans, et Arbel Yehud, Israélienne de 29 ans se donnant une accolade et souriant. Selon une source au sein du Djihad islamique, tous deux doivent être remis à la Croix-Rouge dans la matinée par les Brigades al-Quds, branche militaire du mouvement, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.
Troisième échange d’otages contre des prisonniers
Israël et le Hamas doivent effectuer dans la journée leur troisième échange d’otages contre des prisonniers, avec la libération de huit otages, trois Israéliens et cinq Thaïlandais, retenus dans la bande de Gaza, à la faveur du fragile cessez-le-feu devant mettre fin à 15 mois de guerre.
Un quatrième échange est prévu samedi, avec la libération de trois otages, selon le calendrier annoncé mercredi par Israël. Mais le mouvement islamiste palestinien a averti que les libérations à venir pourraient être compromises, en accusant Israël de retarder l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza prévue par l’accord de trêve. Israël a démenti.
Le bureau du premier ministre Benyamin Netanyahou a annoncé avoir reçu du Hamas la liste des otages dont la libération est attendue jeudi, et de trois hommes, tous vivants, qui retrouveront la liberté samedi. L’heure des libérations n’est pas connue.
L’Unrwa interdite d’opérer en Israël
L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) doit cesser de travailler « sur le territoire israélien », un an après l’explosion d’une polémique sur le rôle de certains de ses employés lors de l’attaque du 7-Octobre.
Après plus de 75 ans d’existence, et malgré les réserves d’une partie de la communauté internationale, l’Unrwa doit disparaître du paysage israélien, un casse-tête à mettre en œuvre.
La Cour suprême israélienne a rejeté mercredi la demande de suspension de l’application des lois, votées fin octobre, visant à mettre fin aux activités de l’agence. La Cour suprême a précisé que les lois ne s’appliquent « qu’au territoire souverain d’Israël », et « n’interdisent pas (l’activité de l’Unrwa) dans les régions de Judée-Samarie (Cisjordanie occupée, NDLR) et dans la bande de Gaza ». Mais elle stipule que cela doit être fait sans l’implication de l’État d’Israël.