Analyse

Haïti : les gangs continuent de semer le chaos sanitaire

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Une femme accompagnée par sa fille attend d’être pris en charge dans l’hôpital de Médecins sans frontières dans le quartier de la Cité Soleil à Port-au-Prince, le 19 avril 2024.
Une femme accompagnée par sa fille attend d’être pris en charge dans l’hôpital de Médecins sans frontières dans le quartier de la Cité Soleil à Port-au-Prince, le 19 avril 2024. Ramon Espinosa / AP
Entre janvier et mars 2024, plus de 2 500 personnes ont été tuées ou blessées dans le pays par des gangs. La solution politique et sécuritaire tarde et le système de santé du pays a dépassé le stade de l’effondrement.

Attendre devant l’hôpital, et se faire tirer dessus. Des dizaines d’Haïtiens sont prêts chaque jour à risquer leur vie pour se faire soigner, dans un pays aux mains des gangs. Les pires urgences doivent attendre. « Des blessés par balle mettent parfois quarante-huit heures avant d’être pris en charge », témoigne Médecins sans frontières (MSF), présent dans le pays depuis plusieurs années.

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