l'Essentiel Strasbourg

12 entreprises en lice pour les Trophées RSE Grand-Est 🚀 Qui sera récompensé pour ses actions écologiques ou sociales au Forum du Développement Durable cette année ? 👉 Je m'inscris à l'Essentiel Strasbourg, notre newsletter brève, gratuite et factuelle : strasbourg.lessentiel.fr DE QUOI PARLE-T-ON ? 🌿 ◾ Le Forum du Développement Durable, organisé par l'association strasbourgeoise Initiatives Durables [ ID ], souffle sa quinzième bougie. ◾ Pour cet événement, plus de 1000 participants sont attendus aujourd’hui au Palais des Congrès. ◾ « L’objectif est d’accompagner les acteurs économiques du Grand-Est vers une économie plus durable. Le thème, “Quel sens pour la croissance ?” pousse à la réflexion sur ce qu’on peut créer pour l’économie de demain », explique Guillaume KAUFFMANN, directeur d’Initiatives Durables. ◾ Le moment phare de la programmation est la remise des Trophées RSE Grand-Est, qui récompense une démarche globale ou une action précise, à valeur écologique ou sociale, menée par une entreprise de la région. ◾ Quatre lauréats sont sélectionnés par un jury indépendant parmi une cinquantaine de candidatures, en plus d’un prix « coup de cœur » décerné par le public. ZOOM SUR 🗳️ ◾ Les Alsaciens ont été invités à voter parmi les douze finalistes de cette édition. Lauréats en 2017, LES JARDINS DE GAÏA présentent cette année leur projet de transport de thé à la voile, testé en 2024 avec deux tonnes de marchandise. ◾ « Un projet inédit, qui garantit un voyage décarboné à 90% », écrit l’entreprise sur le site du concours. Mais la compétition est serrée, avec la présence de Réseau Origami et son recyclage des menuiseries vitrées, d'ABTEY CHOCOLATERIE pour son soutien à ses employés pompiers volontaires, ou encore de R-CUA et son HUB énergétique récupérateur de chaleur sur le Port autonome de Strasbourg. ◾ « Il n’y a pas de tendance. Chaque année, on se fait surprendre par les nouvelles idées », ajoute Guillaume Kauffmann. À PROPOS ⤴️ ◾ En 15 ans de Forum, le directeur a noté une certaine évolution des mentalités. ◾ « Nous n’avons plus besoin de convaincre les acteurs de s’y rendre et les échanges sont plus techniques. On ne parle plus du développement durable, on parle de sa mise en action concrète », déclare-t-il. ◾ Un événement important pour Initiatives durables, qui a également franchi un cap en 2024. ◾ « L’association a fêté ses 20 ans cette année, et notre mission est restée la même : l’accompagnement », conclut Guillaume Kauffmann. ◾ S'informer : Forum du Développement Durable au Palais des Congrès, de 8h30 à 18h30. L’entrée au Forum est gratuite, mais l’inscription est obligatoire Crédit photo : EM #trophées #rse #innovation #alsace #strasbourg

Lucas Ruch, fort en thème 🏰 Le journaliste de 26 ans publie Des ombres à la lumière, ma quête des châteaux forts alsaciens. 👉 Je m'inscris à l'Essentiel Strasbourg, notre newsletter brève, gratuite et factuelle : strasbourg.lessentiel.fr Un défi 🚩 ◾ L’Alsace, terre de châteaux ? « Une terre de châteaux forts », précise Lucas Ruch. Le jeune journaliste audiovisuel montre dans son premier ouvrage cette facette des terres alsaciennes. « L’Alsace est l'une des régions d’Europe qui en compte le plus ! », rappelle-t-il. « Ils sont aujourd’hui en ruine dans leur grande majorité ». ◾ Ses pérégrinations vers ce passé médiéval ont commencé à l'âge de 15 ans, lors de randonnées en fin de semaine. Cette passion complétait à merveille son goût pour l’image captée par des drones qu'il commence à développer au même âge. Vu du ciel 🌏 ◾ Au fil de ses études, d'Obernai à Strasbourg en passant par Metz, il a poursuivi sa collecte de photos. « Quand je rentrais en Alsace, depuis mon travail à Annecy, j’improvisais des sorties pour en découvrir de nouveaux », se souvient-il. Au total, il a pris en photo 109 châteaux médiévaux : certains ne sont plus que des amas de pierres, tandis que d’autres ont été bien conservés. Le plus petit qu’il ait photographié est celui de Hohrupf, à Lautenbachzell dans le Haut-Rhin. ◾ Poussé par ses proches, il a fini par sélectionner ses meilleurs clichés pour proposer une balade à travers ce patrimoine, au fil de 176 pages. Un autre motif l’a poussé à publier cet ouvrage : son premier prix au concours photo des moins de 25 ans organisé par la Collectivité européenne d'Alsace et l’Ortenau en 2021 sur le thème des châteaux. Une préface de John Howe 🚨 ◾ « Lors de la cérémonie de cette remise des prix, j’ai écouté le discours de John Howe, que j'ai trouvé génial sur les châteaux forts », confie Lucas Ruch. Le Canadien, qui a étudié aux Arts déco de Strasbourg, aujourd’hui connus sous le nom de la HEAR, est celui qui a dessiné l’univers de Tolkien porté à l'écran par Peter Jackson. ◾ "Il disait que les châteaux d'Alsace et la cathédrale l'avaient beaucoup inspiré pour son travail sur le Seigneur des Anneaux. Il a accepté d'écrire la préface de mon livre, il a apporté ce côté rêveur que je souhaitais faire ressentir à travers mes photos", explique-t-il. Sur les 750 exemplaires disponibles, une grande partie est déjà vendue en précommande. "Les autres ouvrages sont dans la plupart des librairies à Strasbourg", souligne-t-il. ◾ Se renseigner : Des ombres à la lumière, ma quête des châteaux forts alsaciens, chez ID Editions. Prix : 26 €. Crédit photo : Lucas Ruch #chateau #patrimoine #edition #alsace #strasbourg

Un tournant pour le Stück 🔍 Le Stück organise une assemblée générale pour redéfinir le cœur de mission de l’association et lancer un appel à la relève. 👉 Je m'inscris à l'Essentiel Strasbourg, notre newsletter brève, gratuite et factuelle : strasbourg.lessentiel.fr De quoi s’agit-il ? 🗺️ ◾ L’association Le Stück, qui fait circuler la monnaie locale alsacienne du même nom dans le Bas-Rhin, fêtera ses 10 ans ce mois-ci. ◾ A l’approche de cette date anniversaire, une assemblée générale, ouverte au public, se tient demain. ◾ « Le monde et notre vision de ce que doit être l’association ont beaucoup évolué depuis la création du Stück. C’est l’occasion de se recentrer et de préparer un plan pour les mois à venir », déclare Tom Baumert, coordinateur de l’association. ◾ En effet, l’intérêt pour la monnaie en elle-même s’est essoufflé ces dernières années. ◾ « L'inflation n'est pas favorable à la circulation des monnaies locales. Cependant, depuis le Covid-19, on assiste à un véritable élan de solidarité entre les commerçants, artisans, professionnels du coin », poursuit-il. Pourquoi c’est important ? 💡 ◾ L’idée est de redéfinir les objectifs de l’association, et de faire de la monnaie une incarnation de sa mission, portée davantage sur la fédération des acteurs économiques locaux. ◾ « Nous testons une stratégie différente, en créant des groupes de professionnels sur un secteur en particulier », explique Tom Baumert. ◾ En juin dernier, Le Stück a organisé Le Festin du turfu, autour de l’alimentation végétale, qui a réuni plus de 600 personnes au Phare Citadelle. ◾ « Nous avons connecté les restaurateurs, agriculteurs, épiceries, transformateurs… C’était une vraie réussite et nous allons élargir ces groupes à d’autres domaines », affirme le coordinateur. ◾ Dans le viseur, le vélo, l’agriculture, les librairies indépendantes ou encore les micro-brasseurs. « On veut une relance de l’association axée sur le grand public, très ouverte sur le monde qui nous entoure », ajoute-t-il. Des chiffres 🔢 ◾ Au total, près de 300 professionnels ont eu un lien avec l’association depuis sa création et entre 150 000 et 200 000 € ont été convertis en Stück. ◾ Le Stück, c’est aussi et surtout 15 bénévoles qui y travaillent. « Certains sont là depuis le lancement. Ils aimeraient passer le flambeau, et permettre aux jeunes d’intégrer Le Stück, avec des idées innovantes », indique Tom Baumert. ◾ S’informer : Pour participer à l’assemblée générale au 13 rue de Nomeny. Crédit photo : Le Stück - monnaie locale du Bas-Rhin #stuck #monnaie #inflation #alsace #strasbourg

100 chercheurs réunis autour de la Santé 🧑⚕️ La Faculté de médecine reçoit, aujourd’hui, une centaine de chercheurs, de 14h à 18h30, avec l’idée de construire un plan commun autour des défis à relever dans le domaine de la santé. 👉 Je m'inscris à l'Essentiel Strasbourg, notre newsletter brève, gratuite et factuelle : strasbourg.lessentiel.fr QUOI ? 👀 ◾ La première édition des Rencontres de la recherche en Santé de Strasbourg s'ouvre aujourd'hui.   ◾ Une centaine d’enseignants-chercheurs, hospitaliers ou universitaires, est attendue. ◾ « L’objectif est de faire un panorama des défis et des enjeux de notre secteur, et de penser à une stratégie commune pour avancer », décrit Jean SIBILIA, doyen de la Faculté de médecine, à l’Essentiel Strasbourg. ◾ C’est le dernier classement de Shanghai, qui affiche les 1 000 meilleurs établissements d’enseignement supérieur à l’international, qui a motivé cette première réunion. ◾ « L’Université de Strasbourg est arrivée entre la 101 et la 150e place. C’est une fierté. Nous voulions la partager avec les acteurs de la recherche et les motiver à travailler ensemble », déclare Jean Sibilia. ÉTAT DES LIEUX 📢 ◾ Au programme, des conférences et des interventions de chercheurs, de scientifiques et de soignants sont prévues, afin de souligner les défis actuels et à venir. ◾ « Le premier enjeu est de renforcer notre écosystème, en étant attractif pour les jeunes chercheurs et les équipes de haut niveau... L’attractivité des “cerveaux” en somme », poursuit Jean Sibilia. ◾ L’utilisation de l’Intelligence Artificielle dans les recherches, l’idée d’un financement partagé, et le choix de grands thèmes pour porter la compétition internationale sont aussi au menu. ◾ « Strasbourg s’intéresse aux données de santé pour faire de la médecine de précision. Ici, nous sommes champions du monde des maladies cardio-vasculaires et inflammatoires. Qu’est-ce qui, dans notre environnement, provoque ces résultats ? Il faut prendre en compte le malade en lui-même : son travail, son statut psycho-social… Ça pourrait être un de nos grands thèmes communs », ajoute le doyen. LA TOILE DE FOND 🎯 ◾ Pour lui, cet événement est surtout l’occasion de créer une émulation scientifique à Strasbourg autour d’une seule et même mission. ◾ « Nous avons conscience de notre responsabilité sociétale. On sent que c’est tendu, que nous sommes à un moment charnière dans l’évolution de la planète, et on veut vraiment montrer notre conviction avec des ondes positives et porter les valeurs humanistes au sens très large », souligne-t-il. #santé #médecine #recherche #université #strasbourg

Deux start-up strasbourgeoises brillent au concours Digital InPulse 🎉 Les start-up strasbourgeoises Jumbo Mana et Anamnesia ont marqué l'édition locale du concours Digital InPulse, organisé par Huawei, en remportant respectivement les deux premières places. 👉 Je m'inscris à l'Essentiel Strasbourg, notre newsletter brève, gratuite et factuelle : strasbourg.lessentiel.fr Le contexte 🌍 ◾ Le concours Digital InPulse, dédié cette année aux start-up alsaciennes, a passé en revue les projets sur la transformation numérique dans les secteurs de la culture, du tourisme et des médias. ◾ Parmi les cinq entreprises candidates, Jumbo Mana et Anamnesia ont convaincu le jury. ◾ Pour rappel, cette compétition, organisée à SEMIA, l’incubateur strasbourgeois, permet de renforcer l'écosystème entrepreneurial local en mettant en avant des concepts prometteurs. Mais encore 🚨 ◾ Jumbo Mana, spécialisée dans l’intelligence artificielle générative, a décroché le premier prix avec sa technologie qui humanise l'IA. ◾ Cette innovation permet des interactions réalistes avec des personnages virtuels aux comportements humains. ◾ Christophe Renaudineau et Frédéric Rose, fondateurs de Jumbo Mana, visent à démocratiser ces IA "humaines" pour rendre les expériences plus naturelles. ◾ Anamnesia, la deuxième lauréate, conçoit depuis plus de 15 ans des dispositifs interactifs pour les musées. ◾ Elle crée des liens entre les musées et les visiteurs, en intégrant des technologies multimédias et audiovisuelles aux projets culturels. Et après 📌 ◾ Grâce à cette victoire, Jumbo Mana et Anamnesia bénéficieront de dotations de 30 000 € et 20 000 €, ainsi que d'un voyage d’affaires en Chine pour explorer le marché asiatique. ◾ Cette opportunité leur permettra d’étendre leur présence à l’international et d’accroître leur visibilité dans leurs domaines respectifs. Crédit photo : Jumbo Mana #startup #innovation #numérique #culture #strasbourg

La bonne idée :  Un projet pour faciliter l'accès aux aides 🏙️ La ville de Strasbourg installe des antennes de la CAF, dans les quartiers de Neudorf et Musau pour faciliter l'accès des habitants aux prestations sociales. 👉 Je m'inscris à l'Essentiel Strasbourg, notre newsletter brève, gratuite et factuelle : strasbourg.lessentiel.fr Le concept 🚩 ◾ Le projet, intitulé « Droits devant ! », vise à lutter contre le non-recours aux droits, en s’assurant que les habitants connaissent et utilisent les aides auxquelles ils peuvent prétendre. ◾ Cette initiative cherche à garantir que chaque habitant ait accès aux aides sociales, afin de réduire les inégalités dans ces quartiers. ◾ Ce projet sur 3 ans, est cofinancé par l’État, la Ville et la Caf du Bas-Rhin à hauteur de 771 800 euros. En détail 📚 ◾ « Droits devant ! » vise à identifier les obstacles qui empêchent les habitants de recourir à leurs droits et à simplifier les démarches administratives. ◾ Cela concerne aussi bien les aides sociales légales, comme la prime d’activité ou les aides au logement, que les services municipaux, comme la tarification solidaire et l'accès aux loisirs. ◾ L'objectif est de garantir un accompagnement personnalisé pour rendre les démarches administratives plus compréhensibles et accessibles. La toile de fond 🎯 ◾ L’expérimentation strasbourgeoise s’inscrit dans le cadre plus large du programme national "Territoires zéro non-recours", lancé en 2023 par le Ministère des Solidarités et des Familles. ◾ Ce programme vise à lutter contre le non-recours aux droits à travers 39 territoires en France, dont Strasbourg. ◾ Chacun de ces lieux bénéficie d’un financement moyen de 460 000 euros, issu d’une enveloppe nationale de 18 millions d’euros sur trois ans. ◾ Le taux de « non-recours » au minimum vieillesse atteint 50 %, tandis qu'il est de 34 % pour le RSA et de 30 % pour l'assurance chômage, selon une étude de 2022 de la direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques (Drees). Ville et Eurométropole de Strasbourg #droit #inclusion #accompagnement #aides #strasbourg

Le portrait : Yves Wansi, un regard neuf sur le handicap 💪 Il mène un combat quotidien pour l'émancipation complète des personnes malvoyantes à travers l'association « Vue (d') ensemble », qu'il a cofondée et qu'il préside, avec pour objectif de rompre leur isolement. 👉 Je m'inscris à l'Essentiel Strasbourg, notre newsletter brève, gratuite et factuelle : strasbourg.lessentiel.fr Zoom sur 🔥 ◾ En juin dernier, il a fait partie des 36 relayeurs sélectionnés pour porter la flamme olympique à Strasbourg. Yves WANSI, 41 ans, en a encore des frissons. "C’était un moment de communion avec ma famille et mes amis. C’est aussi la reconnaissance de tout le travail que nous avons accompli", se réjouit-il. ◾ Un souvenir marquant pour ce passionné de randonnées, atteint d’un handicap visuel depuis son enfance. "J’ai perdu la vue progressivement mais pas entièrement, avec un premier œil à 10 ans et le second à 15 ans. A cette époque, je ne trouvais pas d’association qui abordait le sujet du handicap comme je l’imaginais", confie-t-il. La genèse 🚀 ◾ Il décide de se lancer en 2012. "Je rencontrais des difficultés, la première était de ne pas pouvoir participer aux activités", déclare-t-il. Yves Wansi cofonde alors l’association Vue (d’) ensemble, qui tend à lutter contre la sédentarisation des personnes atteintes de handicap visuel. "On voulait proposer des choses innovantes. De la mode, de la cuisine, des voyages, des randonnées… C’est notre manière de fonctionner, avec des mises en situation", ajoute Yves Wansi. ◾ "On vit de très belles choses : l’Himalaya, la Corse, la Pologne, la Sibérie. Il y a des choses magiques qui se créent dans ces aventures entre voyants et mal ou non-voyants. Et, au fur et à mesure, on n'apparaît plus dans la section “handicap” des médias, mais dans “sport”, ou “culture”. C’est une belle avancée de la société", affirme-t-il. Ça donne quoi ? 👫 ◾ C’est dans cet état d’esprit qu’en 2018, Yves Wansi et l’équipe de Vue (d’) ensemble décident de reprendre un projet lancé par l’Association IRRP  (Information et recherche sur la rétinite pigmentaire) dans le sud de la France : la Marche pour la vue. "A Strasbourg, nous sommes la seule Marche pour la vue qui se déroule la nuit. On voulait quelque chose de très festif, avec des animations, des concerts… Montrer aux voyants qui la rejoignent que la maladie n’est pas toujours vécue comme une souffrance". Et la Marche pour la vue de samedi dernier a eu un goût particulier. ◾ "C’est la première année que tous nos fonds sont reversés à un laboratoire de recherche strasbourgeois, pour l’achat d’un appareil médical destiné à éviter l’errance et à rendre les diagnostics plus précis", poursuit l’organisateur. "Nous avons aussi proposé une demi-journée de découverte au handisport, du basket fauteuil, de la pétanque, du tandem… Il faut montrer aux jeunes qu’ils sont capables de faire ce qu’ils désirent ", conclut-il. Crédit photo : Alban Hefti #handicap #association #strasbourg

L'info du jour : Donnez une seconde vie à vos objets 👀 A l’occasion des Journées Nationales de la Réparation, l’association Creative Vintage propose aujourd'hui une Repar’party, ainsi que des ateliers créatifs. 👉 Je m'inscris à l'Essentiel Strasbourg, notre newsletter brève, gratuite et factuelle : strasbourg.lessentiel.fr LE CONCEPT 💡 ◾ Partout dans Strasbourg, aujourd’hui et jusqu'à dimanche, les événements en faveur du recyclage vont se multiplier, du Festival Repar’Action par La CyberGrange , en passant par Bretz'Selle. ◾ L’association Creative Vintage, fondée en 2015, donne aussi rendez-vous aux Strasbourgeois pour une journée spéciale Répar’Party. ◾ L’objectif est simple : les sensibiliser à l’écoresponsabilité. “Jeter n’est pas toujours la solution, on peut réemployer, réutiliser, transformer”, déclare Régis BACHER, coordinateur de Creative Vintage. POUR QUI ? 🔨 ◾ Au programme, une Repar’Party, animée par des professionnels de la récup’. ◾ “Deux personnes sont sur place pour réparer des petits objets électroniques, ou des vêtements”, poursuit-il. “Nous misons également sur des ateliers créatifs, notre spécialité, pour montrer qu’on peut transformer les objets du quotidien : comment faire une rose éternelle avec des capsules Nespresso, ou encore un porte-clef avec des chambres à air ?”, détaille Régis Bacher. ET APRÈS ? 🔧 ◾ Tout au long de l’année, l’association récupère et tente de donner une seconde vie à des objets divers et variés. ◾ “Ça va de bouts de tissus aux draps usagés, en passant par des bocaux en verre… On ne peut pas quantifier, mais nous en avons des cartons entiers”, s’amuse le coordinateur. ◾ Et l’engouement ne cesse de grimper, selon lui. “On le voit avec les entreprises, on organise de plus en plus de team-building. On travaille aussi avec d’autres structures, on participe à des boutiques éphémères, ou au Marché Off. Chaque association a sa spécialité, et c’est ce qui fait notre force”, conclut-il.  ◾ S'informer : Pour participer, rendez-vous au local de l’association à la Caténaire, 17 rue d’Obernai, à Strasbourg, de 14h à 18h. #réparation #réemploi #créativité #ateliers #strasbourg

Changer le regard sur la santé mentale 🏥 Le Conseil Local de la Santé Mentale (CLSM) de la Ville et Eurométropole de Strasbourg organise jusqu’au 20 octobre les Semaines d’information sur la santé mentale. Nous avons posé 3 questions à Pierre BUCKEL, coordinateur du CLSM. 👉 Je m'inscris à l'Essentiel Strasbourg, notre newsletter brève, gratuite et factuelle : strasbourg.lessentiel.fr Qu'est-ce que le CLSM et à quoi servent ces Semaines d’information ? ☝️ ◾ “Le Conseil a été créé en 2013 à l’initiative conjointe du docteur Alexandre Feltz, adjoint au maire à la santé, de l’Agence Régionale de Santé et des hôpitaux psychiatriques du territoire. C’est un lieu d’échange et de coopération.” ◾ “Depuis 2015, nous organisons les Semaines d’Information. Nous voulons avant tout déstigmatiser les troubles de santé mentale : informer, sensibiliser, démystifier.” ◾ “En général, la population porte un regard assez négatif sur les troubles psychiques, qu’on associe souvent à la violence.” ◾ “20% de la population souffre de troubles psychiques. Cela commence avec ladépression passagère jusqu'aux troubles psychiatriques les plus aigus.” Quel est le thème principal de cette édition 2024 ? 🚶 ◾ “Année olympique oblige, la thématique est le mouvement, qu’il s’agisse de la marche ou du simple fait d’investir l’espace public. Cela concerne aussi le mouvement intellectuel.” ◾ “Les maladies psychiatriques induisent souvent un repli sur soi. Parvenir à sortir de chez soi est déjà un acte thérapeutique puissant.” On parle beaucoup de la santé mentale de la jeunesse. Pourquoi ? 🧒 ◾ “C’est effectivement un fort enjeu de santé publique.” ◾ “On note l’importance grandissante des troubles de la santé mentale, particulièrement chez les jeunes filles et les jeunes femmes de 16 à 25 ans.” ◾ “Les questions du genre, du harcèlement moral et sexuel, de l'éco anxiété, les phobies scolaires, les idées suicidaires… reviennent de plus en plus souvent. C’est assez inquiétant.” ◾ “Il faut redonner à la jeunesse un peu d’élan vital.” ◾ S'informer : Tout le programme des Semaines d’information sur la santé mentale sur les pages Facebook et LinkedIn Santé mentale 67. #santémentale #information #enjeux #échanges #strasbourg

La bonne idée : Hocoia se développe à Strasbourg 🚀 La start-up Hocoia, spécialisée dans l’accès aux soins en zones rurales, consolide son développement au sein du campus de technologies médicales Nextmed avec une nouvelle innovation. 👉 Je m'inscris à l'Essentiel Strasbourg, notre newsletter brève, gratuite et factuelle : strasbourg.lessentiel.fr De quoi parle-t-on ? 🚑 ◾ Le médicobus est un petit camion aménagé pour offrir des consultations médicales en zones rurales. ◾ Il propose un service combinant technologie et proximité, avec une infirmière sur place et un médecin disponible en téléconsultation. ◾ Ce modèle, développé par Benoît Bourre et Gustavo Acosta, permet d'apporter des soins là où ils sont rares et se pose comme une alternative aux déserts médicaux. ◾ "On opère avec nos propres médicobus en les mettant à disposition des soignants du territoire pour faire les actions de dépistage", explique Gustavo Acosta. "Nous en avons vendu à deux communautés de communes : Phalsbourg et Sarrebourg". Ce qui fonctionne 🩺 ◾ Hocoia a intégré la Pépinière d'entreprises innovantes pH8, située au sein du campus Nextmed à Strasbourg. ◾ "On a choisi de déplacer notre siège social ici (anciennement situé à Paris) car nous avons eu un accompagnement plus soutenu qu'en Ile-de-France", indique-t-il. ◾ La start-up compte actuellement 12 salariés. ◾ En complément des médicobus, Hocoia a développé un Mammobus qui circulera en décembre à Saverne. ◾ "Il s'agit du premier mammobus de petite taille en France : une manipulatrice radio accueille les patients sur place, tandis qu'un médecin radiologue de Saverne, puis ensuite de l'Eurométropole de Strasbourg, notamment le cabinet SIMS à Schiltigheim, analyse les radios à distance", indique Gustavo Acosta. Crédit photo : Hocoia #médicobus #santé #désertmédical #proximité #alsace #strasbourg