SNHPG-SAMG

Le 5 décembre 2024, la SNHPG-SAMG et la chaire HiGeSeT organiseront une journée d’étude « Guerres de gendarmerie ? : les gendarmes en contre-insurrection, des Chouans aux Talibans (1793-2013) » https://lnkd.in/eHh8hKPS

🎂 Il y a 11 ans, le 5 novembre 2013, est créé l’Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité et les crimes de haine (OCLCH). Il est composé d’une quarantaine de personnes dont la grande majorité issue de la gendarmerie, et compte également quelques policiers et civils. ⚖️ La raison d’être de cette unité est de mener des enquêtes dans le cadre de suspicions ou d’actes avérés de génocides, de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre, de cas de disparitions forcées, ou bien encore de crimes de haine. Compétent sur le territoire national, l’OCLCH est saisi selon deux critères principaux : l’auteur ou la victime est de nationalité française ou l’auteur des faits s’est un jour trouvé sur le territoire français ou s’y trouve encore. Depuis 1968, les crimes de guerre et contre l'humanité sont imprescriptibles. 👮 Selon ces principes, l’OCLCH mène des enquêtes à l’étranger comme en Syrie, en Irak, au Libéria, au Rwanda ou plus récemment en Ukraine. Pour mener ces enquêtes hors du territoire français, l’OCLCH doit obtenir un accord des autorités locales. Ses personnels y sont accompagnés dans leurs démarches par des enquêteurs locaux. Dans le cadre des investigations menées en Ukraine, il s’agissait de la première mission où le personnel de l’OCLCH était projeté dans un contexte d’opérations de guerre en cours. Certains pays n’autorisent toutefois pas que des enquêtes soient menées sur leur territoire ce qui contraint l’OCLCH à obtenir des renseignements au moyen de sources ouvertes et d’échanges avec des ONG. Il entretien des relations avec des institutions nationales et internationales lui permettant d’obtenir des témoignages précieux, comme avec l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides), la Cour Pénale Internationale ou Interpol. 📰 Un rapport sur l’activité de l’OCLCH est publié chaque année et permet de quantifier le nombre de dossiers en cours d’investigations. Près de la moitié d’entre eux concernent des faits qui se sont déroulés en Afrique, comme au Rwanda. Certaines enquêtes portent sur des évènements historiques où les témoins sont peu nombreux comme lors du dossier sur la rafle du Vieux-Port de Marseille en 1943. En matière de lutte contre les crimes de haine, l’OCLCH est sollicité selon l’idée que les discours de haine sont une première étape pouvant évoluer vers des actes violents, voire des crimes de masse. Dans ce cadre, la division en charge de ces problématiques intervient notamment suite à la publication ou à la diffusion de discours haineux en ligne. Du fait de la nature des enquêtes et de leur complexité, certains dossiers nécessitent des temps d’investigations pouvant s’étaler sur plusieurs années. 🎖️ Les investigations menées par l’OCLCH ont permis l’arrestation et la condamnation de plusieurs personnes comme en 2020 avec Félicien Kabuga, ou en mai 2024 avec Kunti Kamara. #DelpatGN #gendarmerie #OCLCH #eurojust

Bonsoir, Je suis heureux de vous faire partager le parcours de mon père Roger Madec, gendarme du GIGN (brevet no 6) et du GSPR (brevet no 3). Ce paysan breton né en 1940 a eu l’honneur de terminer sa carrière en tant que garde du corps de François Mitterrand pendant 12 ans. Voici ses mémoires : « des champs à l’Élysée » aux éditions Baudelaire, disponible sur commande dans toutes les librairies, Amazon et Fnac. Mémoires préfacées par Christian PROUTEAU https://lnkd.in/e2GfWR8Q

Parmi les 1 038 Compagnons de la Libération, on l'oublie souvent mais il y eut cinq militaires de la gendarmerie : les généraux Maurice Guillaudot et Paulin Colonna d’Istria, le lieutenant-colonel Philippe Fratacci, le capitaine Jean d’Hers et le maréchal des logis-chef Auguste Kirmann. Pour l'ancien officier supérieur de la gendarmerie que je fus, j'avoue que parmi mes futurs projets d'écriture, c'est une évidence, consacrer un ouvrage à l'histoire et au parcours de ces cinq hommes est une perspective fortement envisagée. Par ailleurs, rappelons que, outre ces cinq Compagnons de la Libération, 338 gendarmes seront fusillés par les troupes d’occupation, près de 830 seront déportés, dont 250 trouveront la mort dans les camps. En outre, près de 400 gendarmes tomberont dans la campagne de France en mai-juin 1940, tandis que 84 succomberont à leur tour lors des combats de la Libération. Enfin 18 gendarmes se sont vus décerner le titre de «Juste parmi les Nations».

70 ans du début de la guerre d'Algérie, Les gendarmes face à la Toussaint rouge « Ils savaient qu’ils auraient à se battre contre la police et l’armée française et contre un million d’Européens résolus à ne rien céder (…). Ils savaient que pour affronter ces forces écrasantes leurs effectifs se réduisaient, dans les villes, à une poignée de fidèles (…) que leur armement était dérisoire : quelques fusils désuets, quelques vieux révolvers, des bombes d’amateurs. Mais ils sentaient que, (…) l’incendie une fois allumé trouverait ensuite (…) de quoi nourrir, enfler sa flamme et ne s’éteindrait plus. À condition de mettre le feu partout, d’un bord à l’autre de l’Algérie, et le même jour. Le 1er novembre 1954 il en fut ainsi ». Dans sa préface pour "Les fils de la Toussaint" d'Yves Courrière, Joseph Kessel a su traduire avec ses mots l’enjeu représenté par la Toussaint rouge pour le « Groupe des six » créateur du Front de libération nationale (FLN)1. À la fois observateurs et acteurs de cet événement historique, les gendarmes ont laissé, à travers leurs archives, de précieuses sources pour mieux comprendre la préparation de ce soulèvement, son déroulement et leur action, souvent méconnue, au sein des forces de l’ordre durant cette période cruciale du déclenchement de ce conflit de décolonisation. Une note du Centre de recherche de la gendarmerie nationale sera consacrée à ce sujet. A découvrir prochainement. Chaire HiGeSeT Note 1 Le Groupe des six comprend Rabah Bitat, Mostefa Ben Boulaïd, Didouche Mourad, Mohamed Boudiaf, Krim Belkacem et Larbi Ben M’hidi.

1er novembre 1958 : création du premier Groupe spécialisé de haute montagne (GSHM) à Chamonix (74), prémisse de la spécialisation des secours en montagne par la gendarmerie. https://lnkd.in/ew5sjMki

Archive de mon article dans l’ L'Essor de la Gendarmerie . Une mise en avant de l’articulation d’une compagnie de Gendarmerie sous l’Occuaption.

La SNHPG-SAMG rend hommage au « Survivant », Simon Fieschi, mort le 19 octobre 2024, à 40 ans https://lnkd.in/egyFyuxD

Pour préparer Les Rendez-vous de l'histoire 2024, replongez cette semaine dans les archives de la Revue historique des Armées. Riche de plus de 4000 articles, dont un tiers déjà en ligne, la RHA s'est maintes fois penchée sur le thème de la ville.  Pour terminer ce tour d’horizon, je vous propose quelques articles sur le maintien de l’ordre. - Armée et (dés)ordre urbain pendant les Cent-Jours à Marseille : le "massacre des Mamelouks" en juin 1815, par Vincent Denis et Mathieu Grenet (https://lnkd.in/eUdQzbFn) - La gendarmerie à Paris durant le siège (19 septembre 1870-28 janvier 1871), par Fabien Cardoni (https://lnkd.in/e73qZzVM) - Maintenir l'ordre sous le feu : la gendarmerie dans la bataille de Verdun (février - octobre 1916), par Louis Panel (https://lnkd.in/edy2qQZm) - Shanghai "indigénisée" : les Vietnamiens dans la police de la Concession française, 1907-1946, par Christine Cornet (https://lnkd.in/eze9XFNe) - La gendarmerie mobile à l'épreuve de mai-juin 1968, par Thierry Forest (https://lnkd.in/eDwTrsQW)

26 octobre 1814 : création du corps de la Maréchaussée royale des Pays-Bas https://lnkd.in/eYN5NFaT