Faites-vous partie de ces personnes qui ont considérablement baissé leur budget vêtements depuis qu’elles utilisent un site de revente d’occasion entre particuliers ? Vinted a révélé le 18 juin 2024 les résultats de son Rapport d’impact, réalisé en collaboration avec Vaayu (un logiciel de réduction d’impact environnemental pour le commerce). De quoi en tirer des chiffres clés sur la façon dont une plateforme de seconde main aussi populaire contribue (ou non) à réduire l’empreinte écologique de chacun·e.
Consommer moins mais mieux, pour son budget et la planète
Pour cette étude, la plateforme a sondé plus de 100 000 membres Vinted à travers la France, la Belgique, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, les Pays-Bas, la Pologne et le Royaume-Uni. Il en résulte que pour beaucoup cherchent à consommer moins, mais mieux, ce qui fait du bien au budget et à la planète.
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Ainsi, 40 % des membres en France possèdent une garde-robe majoritairement composée d’articles de seconde main. Mieux : 25 % des membres en France achètent moins d’articles de mode depuis qu’ils utilisent Vinted (contre 19 % à l’échelle européenne). Et 53 % des membres déclarent dépenser moins d’argent pour des articles de mode depuis qu’ils ont commencé à acheter sur Vinted. En 2023, les membres de Vinted ont pu économiser 679 kilotonnes d’émissions de CO₂ en privilégiant l’occasion au neuf, d’après ce nouveau rapport d’impact.
La seconde main, aussi qualitative que le neuf selon 84 % des Vinties
Autre conclusion réjouissante : la seconde main est devenue le premier choix pour de nombreux membres, puisque « 20 % d’entre eux indiquent qu’ils achèteraient des produits d’occasion, et ce même s’ils étaient vendus au même prix que des articles neufs », rapporte le géant lituanien de la seconde main.
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D’ailleurs, 84 % des Vinties considèrent que la qualité d’un article acheté sur la plateforme est identique à celle d’un article neuf. C’est une information douce-amère, puisqu’elle témoigne à la fois de la banalisation du recours à l’occasion, mais aussi de la façon dont on est capable d’acheter du neuf et le revendre aussitôt en seconde main. De quoi donner envie de parler de fast-fashionisation de ce second marché.
Ce rapport d’impact de Vinted tire également quelques tendances générationnelles. La génération Z (née entre 1995 et 2010) serait la plus susceptible d’épargner l’argent gagnée en revendant des choses sur Vinted. Tandis que les millenials (nés entre les années 1980 et 1995) préfèrent réinvestir les gains issus de leurs reventes dans un nouvel article d’occasion.
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