Il a fallu attendre 1840 pour que l’humanité commence à photographier la Lune. C’est depuis le toit de l’université de New York, un soir de mars, que le scientifique John William Draper a obtenu un cliché historique : la toute première photo de la Lune.

Elle s’appelle simplement la Lune et tourne inlassablement autour de la Terre, depuis à peu près 4 milliards d’années. Pour les photographes amateurs et amatrices d’astronomie, l’unique satellite naturel de la Terre est une cible privilégiée. On ne compte pas le nombre de clichés de la Lune dont on dispose aujourd’hui. Mais depuis quand sait-on la prendre en photo ? Il faut remonter jusqu’en 1840 pour trouver la toute première photo de la Lune.

C’est au mois de mars de cette année-ci que John William Draper, un scientifique américain, parvient à prendre une photographie astronomique, montrant les détails de la face visible de la Lune. Sur son site, le Metropolitan Museum of Art souligne que John William Draper fut le premier à réussir à produire un daguerréotype de la Lune, c’est-à-dire une image obtenue grâce à un dispositif qui l’enregistre sur une plaque d’argent à l’aide de la vapeur de l’iode (procédé inventé entre 1813 et 1829).

La première photo de la Lune, prise en 1840. // Source : Wikimedia/CC/Domaine public

La première photo de la Lune, prise en 1840.

Source : Wikimedia/CC/Domaine public

Une plaque exposée aux rayons de la Lune

Le musée cite également les notes que le scientifique a écrites dans son journal le 16 mars 1840, alors qu’il venait de faire sa photographie de l’astre depuis le toit de l’université de New York : « Ce soir, j’ai exposé une plaque préparée aux rayons de la Lune qui avaient été transmis via une double lentille convexe. » Résultat : sur la plaque, exposée à la lumière renvoyée par la Lune pendant une vingtaine de minutes, est apparue une image de l’astre. On y distingue même une forme de croissant, qui rappelle que l’astre connait des phases. Le Metropolitan Museum of Art indique que le travail de John William Draper n’a été reconnu qu’assez récemment, et que l’on pensait que ses daguerréotypes de la Lune étaient perdus.

Le niveau de détail de cette photographie est bien sûr incomparable avec les images que l’on peut aujourd’hui voir de la Lune — songez aux photos féériques prises lors de la dernière éclipse de Lune. Par contre, il faut aussi se méfier, car certaines images sont trop belles pour être réalistes : voilà quelques conseils pour ne pas se faire avoir.

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