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    🔍 REPORTAGE Le 5 novembre approche et les habitants de Seattle suivent de près la présidentielle qui s’annonce très serrée. Dans cette ville historiquement démocrate et berceau de plusieurs entreprises mondiales, la peur de voir Donald Trump de nouveau président est de plus en plus présente. Dans les jardins, pas de drapeaux américains, mais plutôt un nom floqué sur un panneau bleu : Kamala Harris. Comme dans celui de Molly, retraitée depuis sept ans : "À chaque élection depuis trente ans, j’installe un panneau démocrate devant ma maison", s’exclame-t-elle. 🗣️ Son mari prend la parole : "J’ai toujours voté démocrate, et je sais que Seattle l’est aussi largement, je n’ai jamais eu de problème avec mes voisins qui seraient en désaccord avec moi. J’ai des petits enfants et je ne voudrais pas qu’ils grandissent dans un pays où les droits reculent". Une autre habitante de Seattle, Emma, dit suivre de près la campagne : "Plus l’élection approche, plus j’ai l’impression que le niveau du débat régresse. Les sondages montrent que c’est très serré donc je ne suis pas sereine". Elle est originaire du Nevada, l’un de ces swing states qui peut, d’une élection à l’autre, basculer côté républicain ou démocrate 🇺🇸 ➡️ https://lnkd.in/eXppTtXk

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    Pour la première depuis le mois d’août, la balance penche plutôt en faveur de Donald Trump. 👉 Notre dernière prévision donne à Trump 54 % de chances de retourner à la Maison Blanche, soit une hausse de huit points de pourcentage au cours de la semaine écoulée. Les sondages ne sont pas les seuls à donner des indications sur ce qui se passera le 5 novembre. Comme en 2020, une majorité d’électeurs américains devrait voter "par anticipation". Ils sont déjà 26 millions à l’avoir fait et leurs suffrages sont en train d’être décomptés, en particulier dans les swing states, comme le Michigan ou la Caroline du Nord. Personne ne sait pour qui ils ont voté, mais il est possible de comparer le taux de participation avec les cycles précédents et d’en tirer des conclusions... ➡️ https://lnkd.in/eytuiut7

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    🗣️ Un communiqué envoyé aux médias, puis une vidéo postée sur X dans la soirée, lundi 28 octobre : Jordan Bardella a sorti l’artillerie lourde contre les cheminots qu’il accuse de vouloir censurer la promotion de son prochain livre. Face à la polémique, MediaTransports, la régie publicitaire appartenant au groupe Publicis qui gère les panneaux publicitaires dans les gares SNCF et le métro parisien de la RATP met en avant l’obligation de neutralité politique et religieuse liée aux missions de service public de Gares & Connexions, la filiale de la SNCF en charge des gares. Cette clause est « inscrite dans nos engagements vis-à-vis de nos clients et dans nos conditions générales de ventes », rappelle-t-on à la régie. Sous-entendu : Fayard, l’éditeur du président du Rassemblement national, pouvait bien se douter qu’il prenait un risque en réservant, cet été, quelque 600 emplacements publicitaires dans plusieurs gares de France, mais sans préciser pour quel auteur ni sous quel format. La sortie du livre, tiré à 155 000 exemplaires, doit s’accompagner d’un intense plan de communication sur les chaînes du groupe Bolloré, également propriétaire de la maison d’édition Fayard. 📖 ➡️ https://lnkd.in/dVrHS_r5

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    Il y a moins d’un mois, Shigeru Ishiba devenait coup sur coup, triomphal, le président du Parti libéral démocrate (PLD), qui domine la vie politique du Japon depuis 1955, et son nouveau Premier ministre. 👉 Lundi 28 octobre, il faisait penser à une jeune recrue en fin de période d’essai après qu’une contre-performance désastreuse lui a fait perdre la majorité. "Je veux continuer à faire mon devoir", a-t-il expliqué devant les caméras du pays alors qu’à cette heure son destin, comme celui de son gouvernement, est des plus incertains. Appelés aux urnes dimanche, les électeurs nippons ont fait reculer le PLD de 56 sièges pour ne leur en laisser que 191 à la chambre basse du Parlement. Même sanction pour son allié, le parti bouddhiste Komeito, passé de 32 à 24 sièges. Au total, avec 215 sièges, la coalition passe sous la barre fatidique des 233 députés nécessaires pour former une majorité. Une véritable déroute, pratiquement inédite en presque 70 ans d’existence. ➡️ https://lnkd.in/exmh_6Zt

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    🎨 PORTRAIT Neuf ans après avoir été porté au pouvoir par une impressionnante vague électorale, puis reconduit en 2019 et en 2021, rien ne va plus pour Justin Trudeau, celui qui voulait incarner le nouveau visage souriant et optimiste du progressisme occidental. Le pouvoir a révélé un dirigeant très éloigné de l’image flatteuse qu’une communication soignée avait mise en scène. À la Chambre des communes, son opposition de gauche, le Nouveau Parti démocratique, a retiré début septembre son soutien au gouvernement, minoritaire depuis les élections de 2021. Et l’opposition indépendantiste québécoise, le Bloc, menace d’un vote de défiance le 29 octobre. En outre, les sondages sont catastrophiques. "Tous les indicateurs pour Trudeau et son gouvernement sont négatifs", note le président de l’institut Abacus Data. Seuls 22 % des sondés ont une opinion positive du Premier ministre, quand 61 % expriment un avis négatif. "C’est un plus-bas historique", commente le sondeur. Dans les intentions de vote pour les prochaines élections fédérales, qui auront lieu en octobre 2025, l’opposition conservatrice jouit d’une avance de 20 points. ➡️ https://lnkd.in/eAJrX9aG

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    Alors que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 vient de commencer son parcours parlementaire à l'Assemblée, le gouvernement a proposé dimanche 27 octobre de passer d'un à trois jours de carence et de moins bien rémunérer les arrêts maladie des fonctionnaires, pour récupérer un peu plus d'un milliard d'euros. 💰 Des syndicats qualifient cette mesure de fausse bonne idée, car elle pourrait réduire les arrêts courts au profit des arrêts longs.

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