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Journalistes et RP : comment concilier course à l'information et pertinence ? La parole est à Gladys G., Responsable RP DOMITYS. Part : 1/2 🔸 Quelles sont tes réactions, retours sur les enjeux de ta profession, mais aussi les contraintes et les réussites métiers? Aujourd’hui, les journalistes sont littéralement sous l’eau avec le fait de rédiger 6 à 8 articles par jour en traitant des sujets aussi différents les uns que les autres, subir le manque de moyens, de ressources, la concurrence, la pression des réseaux sociaux, sans oublier le fait qu’ils sont harcelés par les attachés de presse, qui, parfois, ciblent mal leurs contacts. Continuer de susciter l’intérêt du grand public, de l’informer, alors que son comportement évolue face aux médias, devient un vrai challenge au quotidien pour ces derniers! En tant qu’experts RP, notre objectif est de mieux les comprendre, mieux cerner les angles, qui suscitent leur intérêt pour que ce soit un gain de temps pour eux comme pour nous. Trouver le juste équilibre pour éviter la désinformation et continuer d’agiter la curiosité du grand public, c’est l’objectif auquel nous devons répondre ensemble, en travaillant main dans la main avec les journalistes. Les relations presse évoluent en fonction des besoins des journalistes et nous devons continuer de les anticiper pour que le lien qui se tisse entre nous puissent être aussi favorable que durable. L’information est une arme, que nous devons continuer d’aiguiser, soigner pour mieux se battre car c’est en l’utilisant que nous pouvons devenir plus crédible face à ceux qui doutent, qui ne savent pas. 🔸 Quels sont les chiffres qui t'ont le plus étonnés et pourquoi? A mon sens, voir la montée des réseaux sociaux, comme source d’information pour les journalistes (44% sur Instagram, 39% sur Linkedin, 34% sur FB), est assez effrayant dans la mesure où ce sont de véritables fabriques à fake news où des duck faces se mêlent à des messages qui restent, pour beaucoup, « inentendables », voire insoutenables, à l’heure actuelle. Aussi, le fait que l’IA commence à prendre une place majeure en tant qu’outil rédactionnel (19% pour aider à créer les grandes lignes d’un sujet !), que ce soit pour les experts RP ou les journalistes, démontre que la réflexion, le fait de se poser en lisière du monde pour analyser/traiter un sujet devient complexe, ce qui pose des questions sur la relation que l’on PEUT entretenir avec l’information et la pertinence de son contenu. Enfin, nous avons beau, en tant que professionnels RP, réfléchir à repenser nos outils de presse, en y intégrant de l’innovation, de l’originalité, du sensationnel, il reste que ces derniers continuent de penser qu’un outil de presse classique, un CP (74% à le penser), suffit… SOTM 2024, Journalistes - Cision 👉 https://bit.ly/3z0XtjK ITW 👉 https://bit.ly/4fkV1UL ✴️ Contacts Media: - cervoni catherine - Cyndie Bettant, Communication & Impact Leader - Cision France

🔥 Un event à ne surtout pas manquer : Le Brandwatch Paris Bootcamp / Communicants : vous souhaitez vous préparer pour 2025 ?

Communicants : vous souhaitez vous préparer pour 2025 ? IA, Insights, Social, Fake News : relever les nouveaux enjeux du digital. 🔥 Un event à ne surtout pas manquer : Le Brandwatch Paris Bootcamp. Quand ? Jeudi 14 novembre, de 9h à 12h30 + apéritif déjeunatoire jusqu’à 14h00. Où ? Digital Village Paris 13ème. Pour s’inscrire ? C’est gratuit, c’est ici 👉 https://bit.ly/4fiLLR7 🔸 Intervenants : 1️⃣ Xavier Simon, Directeur Général Europe du sud | Brandwatch & Cision. 2️⃣ Thomas Huchon, Journaliste, Professeur, Chroniqueur sur M6 et Co-fondateur d'Only FACTS. 3️⃣ Lynda Sadouki, Data Scientist | Brandwatch et Jerome Jelocha, CTO | Cision France. 4️⃣ Cyndie Bettant, Directrice Marketing France | Brandwatch & Cision France. 5️⃣ Et bien d'autres encore, mais pour cela, il faut s'inscrire 😉 🥰

Fake news, l’importance d’une information vérifiée et fiable... Marie-Laurence Cattoire, RP, Auteure, Conférencière et Présidente de l'agence Marie-Laurence Cattoire. Part : 2/2 🔸 Quelles sont les attentes des journalistes par rapport à un CP, de l'état de la relation entre professionnels des RP et les journalistes ? Le CP parfait – s’il existe – doit être le fruit d’un équilibre réussi entre une rédaction agréable et valorisante (très attendue par les annonceurs) et une information pure, factuelle voire brute (attendue par les journalistes). Un CP illustré de chiffres émanant d’une étude est un bon déclencheur d’intérêt. À condition que les résultats de l’étude soient contextualisés, par un sociologue par exemple, qui va donner du corps aux chiffres. Nous aimons bien également faire réagir nos clients sur leur rapport d’activité, leur bilan, une étude de leur marché, sous forme de verbatims inclus dans le CP. Ces mentions sont très bien reprises par la presse. 🔸 Quelle est la différence d’approche lorsque l’on souhaite communiquer, entre un journaliste de presse régionale et un journaliste de presse nationale, entre une presse grand public et une presse pro entre un support écrit, TV, Audio, et vidéo ? J’exagère à peine en disant que ce sont à chaque fois des métiers différents. Les RP avec un quotidien national ou une TV n’ont rien à voir avec la manière d’approcher un titre professionnel ou une presse déco. À mon avis, les envois massifs et industriels de CP ont fait leur temps. Je préfère établir une short list de titres avec mes clients, pour chaque sujet, et personnaliser l’information pour chaque journaliste. C’est plus long mais au final tellement plus efficace et valorisant. Ce qui fait que naturellement je vais adapter mon discours et les éléments visuels à fournir. 💡 Rapport SOTM – 2024, Journalistes : l’exception française ? réalisé chaque année par Cision 👉 https://bit.ly/3z0XtjK 💡 ITW 👉 https://bit.ly/4fbPcZx ✴️ Contacts Media : - cervoni catherine (Catherine Cervoni RP) - Cyndie Bettant, Communication & Impact Leader - Cision France #fakenews #RP #pr #journalists #journalisme

Fake news, l’importance d’une information vérifiée et fiable... Marie-Laurence Cattoire, RP, Auteure, Conférencière et Présidente de l'agence Cattoire Relation Presse. Part : 1/2 🔸 Quelles sont tes réactions, retours sur les enjeux de ta profession, mais aussi les contraintes et les réussites métiers ? Mon impression générale est globalement alignée avec ce qui ressort du rapport 2024 sur l’état des médias. Une chose me surprend toutefois, c’est que le défi n°1 pour les journalistes et les médias soit d’être considérés comme source d’information fiable et de combattre les fake news. C’est probablement cet aspect-là qui a le plus profondément changé dans nos métiers : la lutte contre les fake news, les effets d’annonce, les informations non vérifiées ou non vérifiables… En tant que professionnelle des RP je considère que c’est ma première mission que de toujours rappeler à mes clients, notamment lors des briefs, que nous nous devons de n’écrire que ce qui est vérifiable, vérifié, avéré. Nous offrons alors un véritable rempart de protection pour les journalistes qui doivent travailler dans l’urgence et n’ont pas systématiquement le temps d’enquêter de leur côté. Les services RP doivent plus que jamais être reconnus pour ce qu’ils ont toujours été : la source d’informations fiables de nos secteurs respectifs. 🔸 Quels sont les chiffres qui t'ont le plus étonnés et pourquoi ? Le plus étonnant pour moi soit qu’Instagram arrive en première place du RS à investir ces prochains mois pour les journalistes. Il serait intéressant de savoir quel type de médias sont concernés car cela ne correspond pas à mon expérience en France et dans mon domaine de l’industrie et du BTP. Si Linkedin est aujourd’hui une évidence pour sourcer des actualités émanant des industriels et entreprises de mon secteur, Instagram me semble peut-être plus tourné vers la grande consommation ? 🔸 Quelles sont les attentes des journalistes par rapport à un CP, de l'état de la relation entre professionnels des RP et les journalistes ? Le CP parfait – s’il existe – doit être le fruit d’un équilibre réussi entre une rédaction agréable et valorisante (très attendue par les annonceurs) et une information pure, factuelle voire brute (attendue par les journalistes). Un CP illustré de chiffres émanant d’une étude est un bon déclencheur d’intérêt. À condition que les résultats de l’étude soient contextualisés, par un sociologue par exemple, qui va donner du corps aux chiffres. Nous aimons bien également faire réagir nos clients sur leur rapport d’activité, leur bilan, une étude de leur marché, sous forme de verbatims inclus dans le CP. Ces mentions sont très bien reprises par la presse. 💡 Rapport SOTM – 2024, Journalistes : l’exception française ? réalisé chaque année par Cision 👉 https://bit.ly/3z0XtjK 💡 ITW 👉 https://bit.ly/4fbPcZx ✴️ Contacts Media : - cervoni catherine (Catherine Cervoni RP) - Cyndie Bettant, Communication & Impact Leader - Cision France

L’IA dans le secteur de la musique, un outil complémentaire plutôt qu'un substitut... Il y a peu de secteurs que l'IA ne perturbe pas en ce moment, celui de la musique ne fait pas exception. Presque chaque jour, de nouveaux articles paraissent sur la musique et l'IA, de nouveaux outils et chansons, des préoccupations quant aux droits d'auteur. Des artistes majeurs ont commencé à expérimenter l'IA. Par exemple, les Beatles ont récemment utilisé un outil d'IA pour sortir une chanson inachevée, et l'artiste Grimes a lancé une plateforme d'IA permettant aux artistes d'enregistrer des chansons avec sa voix. Les consommateurs ont mentionné Taylor Swift plus d'un million de fois dans les discussions en ligne. Soit 3,5 fois plus que la célébrité en deuxième position, Drake. L'intérêt pour la star a atteint son pic le plus élevé en cinq ans début février 2024. Interview de Catherine REICHERT, directrice de la communication de Qobuz à propos de l'étude Brandwatch Médias et Divertissement. Quels sont, à votre avis, les avantages à créer de la musique avec l’IA ? L'IA offre de nouvelles perspectives pour explorer des directions musicales inédites. Elle peut optimiser certains aspects de la production, permettant aux artistes de se concentrer sur leur expression créative. Les technologies d'IA améliorent également les techniques de mixage et de mastering, rehaussant la qualité sonore. Elles ouvrent également la voie à des expériences d'écoute plus immersives et personnalisées. Enfin, l'IA peut contribuer à renforcer l'intégrité de l'industrie musicale en aidant à lutter contre les pratiques frauduleuses. Là encore, nous voyons ces avantages comme complémentaires au talent humain, plutôt que comme un remplacement. Revenons sur l’étude et les discussions négatives des consommateurs sur l'IA : l'IA une opportunité de créer de la musique, tant que cela reste dans le cadre légal du droit d'auteur et avec l'accord des artistes. Les labels et les réseaux sociaux devront former les consommateurs sur les lois relatives aux droits d'auteur, afin de rassurer quant à l'usage de musique générée par IA. Avec de plus en plus d'outils d'IA sur le marché en 2024, des réglementations seront probablement mises en place pour prévenir les abus et les fraudes. 💡 Pour télécharger le rapport complet 👉 https://bit.ly/3UbPl7f 💡 ITW 👉 https://bit.ly/487XUFU 💡 Compte Instagram 👉 https://lnkd.in/ebPQsrtD ✴️ Contacts Media : - cervoni catherine (Catherine Cervoni RP) - Cyndie Bettant, Communication & Impact Leader - Cision France #IA #musique #droit #auteur

IA, langage, biais et (dés)information « Les LLM ne sont pas autonomes, ils sont le résultat de données préexistantes, et c’est à nous de les utiliser avec discernement. En tant qu’utilisateur, il est de notre responsabilité d’aller au-delà des réponses toutes faites, et de creuser les informations pour découvrir la diversité des perspectives disponibles. » Pour ce nouvel épisode, j’ai le plaisir d’accueillir Carole Lailler, Docteur en Sciences du Langage, linguiste passionnée par le traitement automatique de la parole. Carole est aussi consultante en Intelligence artificielle où les défis conversationnels font partie de son quotidien avec par exemple la préparation et les cartographies des données en amont des systèmes, l’analyse des erreurs et remédiations en aval… En deux mots, l’IA, les corpus sont au cœur de ses préoccupations. L’IA et la langue : une coévolution ? Carole Lailler aborde dans son interview plusieurs thèmes liés à l’impact de l’IA, notamment les grands modèles de langage (LLM), sur la langue et la culture, les stéréotypes que nous avons tous et toutes… les biais générés par la machine, l’impact de l’IA sur nos raisonnements. Est-ce l’absolue nécessité pour les communicants de prendre en compte ces différents éléments dans une communication de marques ? Pour autant l’uniformisation, l’appauvrissement par extension, des idées et des points de vue peut-il conduire à une mésinformation de plus grande échelle ? Comme le souligne Carole, « les langues ont toujours évolué au fil du temps et des influences. Le français n’est pas une langue morte, il évolue sans cesse… et aujourd’hui, l’IA, les LLM, comme ChatGPT, par exemple, produisent des textes que nous lisons, que nous intégrons et utilisons au quotidien. Ce qui est intéressant, c’est que l’IA est devenue un acteur dans ce processus naturel de transformation de la langue. » Langue et culture : une transformation inévitable ? L’une des questions soulevées dans cette discussion est celle de l’oralisation de l’écrit par l’IA. Les modèles comme les LLM créent du texte de plus en plus proche de la conversation humaine. Ce phénomène nous pousse à repenser notre manière d’écrire, voire de parler. Cette évolution, bien que naturelle, pose une question cruciale : l’IA nous aide-t-elle à enrichir nos pratiques linguistiques ou au contraire, contribue-t-elle à une certaine uniformisation du langage ? Carole rappelle que l’un des risques serait plutôt de « tomber dans une infobésité non contrôlée où l’on consomme des contenus sans prendre le temps de les analyser en profondeur ». En revanche, l’IA peut aussi nous pousser à développer de nouveaux réflexes pour lutter contre cette surabondance d’informations, en recherchant des contenus plus authentiques, plus nuancés. 💡L'intégralité de l'interview 👉 https://bit.ly/3U3CTGz 💡 Instagram 👉 https://lnkd.in/ebPQsrtD 💡Spotify 👉 https://bit.ly/3OJVftx Et vous, comment pensez-vous que l’IA va influencer notre manière de communiquer ?

Revenir aux fondamentaux des RP, tout en innovant en permanence ! Com’On Leaders a décidé d’accompagner le Rapport State Of The Media – 2024, Journalistes : l’exception française ? réalisé chaque année par Cision.  Interview et Décryptage de l'étude SOTM 2024 -  Gilles Broise, Directeur Général Co-Fondateur de REVOLUTIONR. Part 1/2 Le métier d'attaché de presse a connu une accélération de son évolution depuis la crise sanitaire, qui a profondément transformé le paysage médiatique. Les journalistes, contraints d'adapter leurs méthodes de travail, ont de nouvelles attentes. Parallèlement, les rédactions, en quête d'optimisation, ont revu leurs processus.   Face à ces mutations, les attachés de presse doivent repenser leurs stratégies de communication pour s'adapter à ces nouvelles attentes. Ils doivent notamment renforcer leur expertise digitale, personnaliser leurs approches et proposer des contenus à haute valeur ajoutée.    Aujourd’hui plus que jamais, les attachés de presse doivent travailler main dans la main avec les journalistes. De plus en plus sollicités, ils attendent des attachés de presse qu'ils leur facilitent la tâche. Les envois de masse indiscriminés ont fait leur temps, les journalistes recherchent des informations pertinentes, personnalisées et opportunes. Pour répondre à ces attentes, les attachés de presse doivent se concentrer sur le développement de relations durables avec les journalistes, en leur apportant une véritable valeur ajoutée : on constate un véritable retour aux sources, replaçant les relations publiques au cœur du métier.   🔸 Tes réactions, retours sur les enjeux de votre profession, mais aussi les contraintes et les réussites métiers ? Dans un environnement médiatique en constante évolution, les relations presse se doivent d'être plus agiles et plus réactives. Pour se démarquer, il est essentiel d'apporter une véritable valeur ajoutée aux journalistes.    Cela passe par : 1️⃣ La personnalisation : Chaque journaliste a ses propres centres d'intérêt et ses propres réseaux. Il est important de s'adapter à chacun. 2️⃣ La réactivité : L'actualité évolue en temps réel. Il faut être capable de répondre rapidement aux sollicitations des journalistes. 3️⃣ La pertinence : Les contenus proposés doivent être en phase avec l'actualité et les attentes des publics.    En construisant des relations de confiance avec les journalistes, nous leur donnons envie de parler tout d’abord avec nous, et ensuite de nos clients. Le premier échelon de la réussite pour un attaché de presse est d’établir un lien de proximité, de l’entretenir et de créer de l'intérêt auprès du journaliste. 💡 Pour télécharger le rapport complet 👉 https://bit.ly/3z0XtjK 💡 ITW 👉 https://bit.ly/480eJm1 💡 Compte Instagram 👉 https://lnkd.in/ebPQsrtD ✴️ Contacts Media : - cervoni catherine (Catherine Cervoni RP) - Cyndie Bettant, Communication & Impact Leader - Cision France

Les médias et les journalistes : toujours plus de contenu, mais pour quels résultats ? SOTM : Journalistes : l’exception française ? réalisé par Cision. La parole est à Cyrille Frank, Fondateur de Mediaculture. Part 2/2 🔸 Quelle est la différence métier entre un journaliste de presse régional et un journaliste de presse national, entre une presse grand public et une presse pro entre un support écrit, TV, Audio... ? 1️⃣ Il a tellement de différences qui tiennent à l’organisation très différente de tous ces médias ! En PQR, les journalistes sont très polyvalents sur les sujets dans les locales (les localiers traitent tous les sujets, ce sont des « couteaux suisses »). Mais encore assez spécialisés sur les services centraux (le desk et le national), quoi que souvent plus polyvalents quand même qu’en PQN. Ainsi un journaliste société en PQR pourra traiter de sujets santé ou sciences car il n’y a pas toujours de journalistes dédiés en la matière. En revanche, en PQR, l’ancrage devra être non pas thématique, mais géographique : s’agit-il d’un événement, d’une entreprise de la région ? Sinon, l’intérêt pourra être faible. Si on a un acteur local à valoriser c’est toujours plus intéressant pour le journal/le média. 2️⃣ Différence entre pro et généraliste : le niveau d’expertise et de précision attendus par le journaliste, la récence et qualité de l’étude (taille et diversité de l’échantillon notamment) ou des chiffres communiqués. Et l’explication approfondie des chiffres. Si un CP communique sur une hausse significative de ventes de tel ou tel appareil en France, comment l’explique-t-on ? Est-ce pareil sur d’autres marchés ou spécifique à la France etc. Il faut aller plus loin, car le traitement en presse pro sera plus développé. 3️⃣ En Tv, le sujet devra être « visuel », si possible spectaculaire ou avec un agrément visuel. Un sujet sur la fréquentation des zoos, facile. Un sujet sur une nouvelle solution comptable pour les PME, plus dur. Les sujets grand public devront être « concernants » pour le plus nombre : argent, école, vacances, sécurité routière, logement, santé… Avec une illustration possible de citoyens ordinaires (courses au supermarché etc.). En radio, illustration sonore (sons d’ambiance) pour du reportage, sinon même caractéristiques que pour l’écrit, avec nécessité d’avoir quand même des experts disponibles pour interviews qui accompagnent souvent les chiffres / faits présentés (cf : l’explication). 🔸 Le mot de la fin : Je serais curieux de savoir ce que pensent les journalistes de leur management (sont-ils bien traités et les managers sont-ils compétents) et de la stratégie de leur media (ont-ils confiance ou pas ?), que devraient-ils faire d’après eux ? 💡 Pour télécharger le rapport complet 👉 https://bit.ly/3z0XtjK 💡 ITW : https://bit.ly/3zvRrId 💡 Compte Instagram : https://lnkd.in/ebPQsrtD ✴️ Contacts Media : - cervoni catherine (Catherine Cervoni RP) - Cyndie Bettant, Communication & Impact Leader - Cision France

Les médias et les journalistes : toujours plus de contenu, mais pour quels résultats ? SOTM : Journalistes : l’exception française ? réalisé par Cision.  La parole est à Cyrille Frank, Fondateur de Mediaculture. Part 1/2   🔸 Quels sont les chiffres qui t'ont le plus étonnés ? 1️⃣  Celui qui a le plus retenu mon attention c'est que 60% des journalistes disent avoir eu du mal au cours des 12 derniers mois à « garder le rythme malgré la baisse des effectifs et des ressources ». C'est cohérent avec les autres réponses :  71% utilisent les réseaux sociaux pour publier/promouvoir du contenu : 79% mesurent leur succès à la taille de l’audience, au nombre de vues. Les médias et les journalistes sont toujours dans une course quantitative à l’audience. Ils produisent toujours plus de contenus pour faire du trafic, alors que la baisse des effectifs et l’évolution du modèle d’affaire (pub et abonnements) devraient les amener à faire des choix plus qualitatifs. Et à soigner la relation au lecteur plutôt que de publier un énième nouveau contenu. Contenu qui peinera à trouver son audience en raison d’une concurrence de l’attention toujours plus forte. Et ce n’est rien comparé au tsunami de contenus qui va bientôt déferler avec l’IA.   2️⃣ J'ai également été surpris par le retour de Facebook dans le top 3 des réseaux que les journalistes souhaitent investir davantage l’an prochain. J’avoue que je comprends mal ce regain d’intérêt pour Facebook, sachant que le réseau social a dépriorisé l’actualité dans son algorithme de diffusion. Et que le réseau est de plus en plus vieillissant : ce n’est pas là que se trouvent les futurs lecteurs. Peut-être est-ce pour compenser le déclin d’intérêt pour Twitter qui n’apporte plus de trafic.... Twitter qui est devenu une plateforme toxique où les journalistes (et tous usagers) se font invectiver, avec agressivité et parfois même, violence verbale.   🔸 Quelles sont les attentes des journalistes par rapport à un CP ? Les journalistes attendent des CP qui soient pertinents par rapport aux sujets qu’ils traitent (ciblés), qu’ils soient sourcés (infos sur les données de l’échantillon sur une étude par exemple), qu’ils soient sérieux (information non déformée pour les besoins de valorisation de la marque, de l’entreprise etc.). Ils apprécient aussi un ton plutôt neutre (et pas dithyrambique ou hagiographique qui accroissent leur méfiance naturelle vis-à-vis de la crédibilité du CP). 🔸 Quel est l'état de la relation entre les professionnels des RP et les journalistes ? Les journalistes apprécient ensuite la disponibilité du service RP  pour répondre à leurs questions complémentaires, soit par téléphone, soit par e-mail. 💡 Pour télécharger le rapport complet 👉 https://bit.ly/3z0XtjK 💡 ITW : https://bit.ly/3zvRrId 💡 Compte Instagram : https://lnkd.in/ebPQsrtD ✴️ Contacts Media : - cervoni catherine (Catherine Cervoni RP) - Cyndie Bettant, Communication & Impact Leader - Cision France