Forces Françaises de l'Industrie

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Organisations civiques et sociales

Paris, Île-de-France 40 937 abonnés

Un club pour des personnes qui veulent aider, soutenir, investir pour réindustrialiser la France.

À propos

Un Club fondé par des entrepreneurs, pour des entrepreneurs, et géré par des entrepreneurs. Mais un club ouvert à ceux qui n’ont pas encore osé, à ceux qui hésitent, à ceux qui ne feront jamais le pas mais qui veulent aider, soutenir, investir et faire partie d’un cerveau collectif et bienveillant pour réindustrialiser la France. Nous avons la conviction que les politiques, s’ils peuvent améliorer notre cadre de travail, ne pourront pas créer des emplois eux-mêmes. C’est à nous de prendre notre part. Alors faisons-le, tous ensemble.

Site web
https://www.forcesfrancaisesdelindustrie.fr
Secteur
Organisations civiques et sociales
Taille de l’entreprise
2-10 employés
Siège social
Paris, Île-de-France
Type
Travailleur indépendant
Fondée en
2019

Lieux

Employés chez Forces Françaises de l'Industrie

Nouvelles

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    Les métiers industriels enfin présentés comme des métiers d’avenir ! Oui, d’accord, c’était au mois d’août. En pleine période du cimetière de l’info où on cherche plus à réussir son selfie devant le coucher de soleil qu’à scruter les écrans à la recherche du nom du futur Premier ministre. Il n’empêche ! TF1, média grand public s’il en est, a consacré un long dossier, à une heure de grande écoute, à l’industrie française ! Et, cette fois, pas pour dire qu’il y a des usines qui ferment, qui polluent ou qui licencient. C’était même tout le contraire. Le secteur industriel y a été présenté comme un secteur à forte valeur ajoutée, offrant des métiers bien rémunérés et des carrières évolutives. Malheureusement, explique le média, il est encore trop souvent vu comme peu attractif. Si bien qu’il connaît, on le sait, une véritable pénurie de main-d'œuvre qualifiée. La faute à des années où les métiers techniques ont été dévalorisés, regrette ce grand média. On y voit, dans l’un des reportages, des entreprises impliquées dans la construction d'une nouvelle usine de batteries à Douai adapter leurs stratégies pour attirer les jeunes, soulignant qu’il est possible de prendre rapidement des responsabilités importantes. Comme Ethan et Timothé, qui jouent un rôle crucial dans le bon fonctionnement de l’usine AESC. Les deux jeunes techniciens s'y assurent de la bonne circulation de l'eau et de l'air, éléments essentiels à la qualité des batteries produites. D’autant que bien des postes répondent aux aspirations environnementales des jeunes générations. Les métiers du génie climatique, autrefois méconnus, connaissent aujourd'hui une forte demande. Les salaires y sont attractifs et offrent des perspectives de carrière intéressantes. Par exemple, Timothé, avec un bac+3, a rapidement vu son salaire augmenter de 1800 à 2300 euros net, avec la possibilité d'atteindre 3000 euros net. L'usine, qui devrait bientôt entrer en fonction, cherche à recruter de nombreux électriciens, mécaniciens roboticiens, soudeurs et ingénieurs, malgré les difficultés de recrutement. Pour pallier cette pénurie de main-d'œuvre, certaines entreprises, comme Axima et Altrad Endel, nous apprend TF1, proposent des formations internes innovantes, comme des "escape games" pour initier les jeunes aux métiers techniques, ou des écoles internes pour former des candidats, même sans diplôme. Avec 1,3 million de recrutements nécessaires dans les dix prochaines années, l'industrie française se mobilise pour attirer et former les talents de demain. De tels reportages, sur de tels médias, démontrent, les amis, que nous sommes probablement en train de gagner la bataille de l’opinion, afin que l’industrie soit systématiquement accompagnée d’un narratif positif ! Par Laurent Moisson Gilles ATTAF Emmanuel DELEAU Olivier Lluansi #industrie #madeinfrance #usine

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    Superphénix : comment nous avons nous-même mis à mal notre souveraineté énergétique. En France, on aime bien parler de « l’État stratège ». Personnellement, quand j’entends ce terme, je ne peux pas m’empêcher de rappeler qu’un État stratège, ça fonctionne quand on élit un stratège à sa tête. Sinon, ça fait mal. Comme ce fut le cas avec Superphénix. Est-ce pour ramener notre morale à des niveaux d’avant la parenthèse enchantée des JO que Le Figaro a consacré une série de reportages aux « fantômes industriels français » ? Je ne sais pas. Mais la saga qu'il présente sur les fiascos économiques de notre pays fait assez mal. Parmi les souvenirs tristes que ses articles évoquent, on y trouve celui de Superphénix. « La seule évocation de ce nom, écrit le journaliste, suffit à déclencher des soupirs empreints de regrets. De rancœur même. Les « historiques » du nucléaire en parlent encore avec des trémolos dans la voix, quand ils ne rêvent pas de faire renaître une nouvelle fois le projet de ses cendres. » On voit, dans cet article, comment ce surgénérateur nucléaire a été sacrifié sur l’autel d’accords électoraux (Jospin X Les Verts 1997). Avant de devenir l’un des plus magistraux exemples de « but contre son camp », il était pourtant l’incarnation du rêve d'indépendance énergétique français. Il permettait, de surcroît, de régler en partie un problème délicat. Utilisant les déchets problématiques des centrales traditionnelles comme combustible, il en réduisait le volume et la radioactivité. Ces derniers pouvaient ensuite être recyclés à l’usine de la Hague. Il produisait, par ailleurs, d'autres combustibles utilisables par d’autres centrales. « La question des déchets est un des éléments clés du discours des opposants au nucléaire. Le bouclage du cycle les priverait d’un précieux argument, mais offrirait à la France une autonomie énergétique inégalée », résume Le Figaro. Voilà pourquoi, malgré les premières réussites des réacteurs Rapsodie et Phénix, Superphénix est confronté très rapidement à une opposition farouche des antinucléaires. Des violences éclatent en 1977 et des attaques en 1982. Le réacteur franchit quand même toutes les étapes de validation et est couplé au réseau en 1986. Malheureusement, son avenir est scellé par Tchernobyl. Les pressions de certains partis politiques, trouvant un plus grand écho dans l’opinion du fait de cette catastrophe, réussirent à engager le lent démantèlement de notre leadership nucléaire. Il ne sera remis en cause qu’après la fermeture de la centrale de Fessenheim. Aujourd’hui, alors que la France relance son programme nucléaire avec des projets de réacteurs modulaires, l'expérience de Superphénix continue d'inspirer de nouveaux développements. C’est notamment le cas d’HEXANA, une #startup développant des réacteurs à neutrons rapides. Son patron, Sylvain NIZOU, est d’ailleurs adhérent aux Forces Françaises de l'Industrie. Il est actuellement en levée de fonds. Succès à lui ! Par Laurent Moisson

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    Arnaud Montebourg : Au cœur des décisions politiques de la France. Dans cet extrait, l’ancien #ministre nous raconte les coulisses de son passage au gouvernement entre 2012 et 2014. Il décrit un quotidien rythmé par des nuits courtes et des exigences élevées, illustrant la complexité et l'intensité du travail gouvernemental. Un quotidien rendu encore plus complexe par les désaccords politiques qu'il entretenait avec son président et son premier ministre de l’époque. Des désaccords qui l’ont finalement poussé à quitter le gouvernement. Désormais, c’est par l’#entrepreneuriat et le Made in France qu’Arnaud Montebourg essaie de transformer le pays. Retrouvez son analyse approfondie lors de la prochaine édition d' Arcachon La Plage aux Entrepreneurs le 12 septembre à Arcachon. Pour vous inscrire, le lien est en commentaire 👇 Origine France Garantie frédérique dugeny 🍓Claude Hervy-Bourdon Anthony Vitorino Laurent Moisson Gilles ATTAF Emmanuel DELEAU Candice Genton Chloé Robert Eliott Prigent 🧭 Savoir d'ici Béatrice Tetukau

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    Alerte rouge sur les surcapacités des usines chinoises ! On vous en a parlé à plusieurs reprises sur cette page. Visiblement, la situation ne s’est pas améliorée depuis. En raison de la crise de son marché intérieur, la #Chine s’est relancée dans une politique d’#exportation extrêmement agressive. Souvenez-vous, c’était il y a quelques années. Nombre d’experts estimaient que la Chine, redevenue puissance économique, allait désormais privilégier le développement de son marché intérieur. Les #industriels du monde entier poussèrent alors un soupir de soulagement. Ce terrible compétiteur allait enfin faire baisser la pression sur leurs marchés domestiques respectifs afin de servir en priorité leur classe moyenne désireuse de consommer plus. 10 ans après, c’est la désillusion. Car si la classe moyenne chinoise a effectivement vu ses effectifs et son pouvoir d’achat progresser, elle reste peuplée d’épargnants précautionneux. Voire même de consommateurs et de futurs retraités que la multiplication des bulles spéculatives (immobilières etc.) a rendus méfiants. Bref… Ils épargnent plus et dépensent moins que prévu. Alors, les formidables capacités de production de leurs puissantes usines, faute de débouchés suffisants à domicile, sont reparties à l’export. Depuis, les industriels européens sont nombreux à tirer la sonnette d’alarme. Ils demandent plus de protections tarifaires auprès de l'Union européenne. Mais la Commission européenne n’est pas les États-Unis où un Président peut déclarer un beau matin qu’il a décidé de monter de 50 % les droits de douane le lendemain. Non. Chez nous, on « ouvre des enquêtes ». On vous a parlé, il y a deux jours, de celle sur les véhicules électriques. Il y a eu aussi une décision de protection (avec application en 2025 parce qu’il ne faut pas se précipiter quand même) sur les panneaux solaires et les pompes à chaleur. Eh bien maintenant, voici une enquête pour durcir les droits de douane sur l'acide trichloroisocyanurique. Car oui, l’#industrie chinoise s’intéresse à des secteurs de plus en plus spécialisés. La Chine, de son côté, justifie cette expansion par la nécessité de maintenir ses capacités industrielles et d'éviter la fermeture d'usines. Une étude de Goldman Sachs citée par Les Echos révèle l'ampleur de la surcapacité chinoise. Surtout dans les secteurs du #solaire et des #batteries lithium, où l'offre dépasse largement la demande intérieure, poussant les exportations à des niveaux records. Certaines voix, écrivent Les Echos, estiment qu’il faudrait, en plus des mesures de protection, capitaliser sur l'expertise technologique chinoise et les inciter à investir pour produire en Europe. À une époque, on appelait ça des « transferts de technologies ». Ils permettaient d’aider les pays en développement à rattraper leur retard. Les pays occidentaux les ont tellement bien pratiqués, qu’aujourd’hui ce sont eux qui demandent à en bénéficier. On en est là… Par Laurent Moisson Gilles ATTAF #madeinfrance

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    Comment financer les PME Made in France ? Venez en parler avec nous à Arcachon La Plage aux Entrepreneurs En quelques années, Arcachon La Plage aux Entrepreneurs, co-organisé par Origine France Garantie, s’est imposé comme l’un des événements économiques importants de la rentrée. L’ensemble de l’écosystème pro #MadeinFrance s’y retrouve. On y croise des #entrepreneurs, des patrons de grandes entreprises, des personnalités politiques impliquées dans notre combat. Alors, cette année, les Forces Françaises de l'Industrie y seront en force. D’autant que Laurent Moisson, co-fondateur de notre mouvement, y prendra la parole. Sur son sujet favori du moment : Comment financer la croissance des #PME Made in France. Ces PME sont une source immense de richesse et de performance pour notre économie : - Elles sont nombreuses. - Leurs équipes sont talentueuses. - Et leurs dirigeants sont déterminés. Malheureusement, elles sont souvent trop petites. Si bien qu’elles peinent : - À décrocher des contrats avec des donneurs d'ordres majeurs, qu'ils soient publics ou privés. - Elles n’ont pas toujours les ressources pour faire face aux coups durs qui frappent régulièrement notre économie. - Elles ont moins de moyens que les grandes entreprises pour attirer et fidéliser les talents qu’il leur faut, investir et former leurs équipes. Les #ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) font tout cela plus facilement. Mais la France manque d’ETI. Elle n’en compte que 6000. Il en faudrait le double pour rivaliser avec l’Allemagne. Pour fabriquer plus d’ETI, le plus simple est d’aider les PME les plus dynamiques à accélérer leur croissance. Dans ce processus, ce qui manque le plus aujourd’hui, c’est le #financement privé. Le précédent gouvernement et la plupart des régions ont fait leur part : L’argent public est là. Malheureusement, la #finance française s’intéresse encore trop peu à ce type d’#entreprises. Tout comme les Français qui épargnent, achètent de l’immobilier mais investissent peu dans l’économie réelle. On parle beaucoup d’éthique, de valeurs, dans le Made in France. Mais on oublie souvent que l’#industrie, à la base, c’est du capital. C’est lui qui soutient l'#innovation qui permet la conquête de nouveaux marchés. Voilà pourquoi les FFI ont créé, en collaboration avec le groupe Crystal et TYGROW, le fonds FFI Croissance. Par lui, notre mouvement s’est donné pour mission de flécher davantage l’immense stock d’#épargne des Français vers les activités des PME de nos territoires. Laurent Moisson nous en dira plus le 12 septembre prochain au Palais des Congrès d’Arcachon pour La Plage aux Entrepreneurs. Pour s'inscrire, rendez-vous en commentaire. 👇 Gilles ATTAF Eliott Prigent 🧭 Guillaume LEBEAU Béatrice Tetukau Emmanuel DELEAU Kadia SYLLA MOISSON Philippe RIVIERE Jerome Tougard Julien MATHIEU Philippe Rochmann frédérique dugeny 🍓Claude Hervy-Bourdon Anthony Vitorino

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    Chinon se bat pour la construction d’une nouvelle centrale nucléaire. On l’a dit à plusieurs reprises ici : La culture industrielle d’un territoire est une donnée clé pour notre #réindustrialisation. Cette vérité apparaît comme une évidence dans l’article des Échos écrit hier par Christine Berkovicius. Intitulé « Chinon, berceau du nucléaire civil, veut pérenniser le miracle », il décrit l’attachement de tout un territoire à son statut de producteur d’électricité nucléaire. Pour des raisons économiques évidentes : L’activité de la centrale apporte une manne financière à la région. - Soit directement, en apportant des revenus aux collectivités concernées. - Soit par tous les emplois, directs ou indirects, que l’activité du réacteur génère. L’article parle de plus de 10 000 personnes qui en vivraient. Et en vivraient bien, car les salaires y sont élevés. - Soit par les apports connexes à l’activité de la centrale. Notamment en matière d’agriculture, où plusieurs exploitants ont prospéré grâce à la chaleur produite par la centrale. Elle permet des cultures sous serre (tomates, asperges…) toute l’année. Mais pour des raisons de fierté aussi. Car la centrale a donné les moyens au territoire qui l’a accueillie de rayonner à bien des égards. - Par un taux de chômage sous les 5 %. - Par l’organisation d’événements comme un festival de musique qui vient d’attirer 14 000 personnes autour d’artistes de premier plan. - Par le surnom de « petit Koweït ». « Il n'y a pas une vieille longère à vingt kilomètres qui n’ait pas été rénovée ! » a déclaré le maire de #Chinon à la journaliste des Échos. Et c’est ainsi que, malgré les actions de quelques écologistes très minoritaires, l’ensemble de la population souhaite voir perdurer les activités de la centrale de Chinon. Ils se sont même mobilisés pour obtenir qu’au moins un des #EPR annoncés par Emmanuel Macron soit construit chez eux. On voit donc que la culture d’une région est un facteur important de la réussite d’un projet d’implantation industrielle. L’imaginaire joue un rôle immense dans l’attitude qu’auront les populations locales et leurs élus. Quand il est positif, c’est tout un territoire qui poussera pour que le projet aboutisse. Comme dans le cas de la mine Imerys, en Auvergne, où le souvenir positif des #mines de charbon est ancré dans le cœur des petits-enfants de ceux qui y travaillaient. Quand, au contraire, l’activité industrielle proposée est méconnue ou fait peur, les opposants du coin ou militants venus d’ailleurs n’auront aucun problème à mobiliser la population contre. Et à faire échouer un projet, vertueux pour la région et la nation ou non. Voilà pourquoi il faut travailler l’imaginaire, ancrer les projets dans un sens profond. Et y associer les populations environnantes. C'est l'un des sens de l'action des #FFI. Le projet CARBON, qui a su rallier les riverains sur une activité pourtant nouvelle, est également intéressant à étudier. J’en parlerai bientôt. Par Laurent Moisson

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    Stephane Bohbot : un entrepreneur engagé pour la planète. Inspiré par la COP21 et les mouvements jeunes anti-plastiques, Stéphane Bohbot s'est interrogé sur son impact environnemental en tant qu'entrepreneur. Cette réflexion a mené à une initiative engagée dans son entreprise, en intégrant des matériaux recyclés et en relocalisant la production en France. 🇫🇷 Pour en apprendre plus sur son engagement, rendez-vous le 12 septembre prochain pour Arcachon La Plage aux Entrepreneurs. Pour plus d'informations, le lien est en commentaire 👇 innov8 Group Origine France Garantie frédérique dugeny 🍓Claude Hervy-Bourdon Anthony Vitorino Laurent Moisson Gilles ATTAF Emmanuel DELEAU Candice Genton Chloé Robert Eliott Prigent 🧭 Savoir d'ici Béatrice Tetukau

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    Les Echos : « Véhicules électriques : la Chine porte plainte contre l'Europe à l'OMC » Vous êtes en pleine descente dépressive après la fin des JO ? Vous voulez rigoler un peu ? Alors lisez l’article des Echos dont je viens de citer le titre. Ceux qui aiment voir les arroseurs arrosés en feront leur journée. Car on est, ici, face à un modèle du genre. Souvenez-vous, c’était à une époque lointaine. Trèèèèès lointaine. Celle d’avant les JO. Bruno Le Maire et Roland Lescure, alors ministres en exercice (un concept révolu depuis), nous avaient promis qu’on allait enfin sortir de l’ère de la naïveté en matière de protection de notre marché intérieur et de nos entreprises. Beaucoup d’entre nous avaient alors levé les yeux au ciel, c’est vrai. Il faut dire qu’après 20 ans de pratiques commerciales déloyales de certains pays, notre angélisme européen était devenu une source d’exaspération continue pour nombre d’industriels. Surtout pour ceux qui avaient choisi de ne pas #délocaliser. Eh bien, Mesdames et Messieurs, il semblerait que nous ayons effectivement cessé de tout consentir. En tout cas, si l’on en croit la savoureuse réaction de la Chine suite à une décision européenne récente. Figurez-vous qu’après l’annonce de l’application de droits de douane sur les voitures qu’elle vend à perte en Europe, voilà que la Chine s’indigne ! Pékin vient en effet de réagir à ce qu’elle estime être une injustice en portant plainte devant l’OMC. La Chine juge ces mesures injustifiées et contraires aux règles du commerce international. Rappelons que Bruxelles a imposé, à la demande notamment de la France, jusqu’à 37,6 % de droits de douane supplémentaires après une enquête débutée en octobre 2023. L’Europe justifie ces mesures par la protection de 12 millions d’emplois, des emplois largement subventionnés par nos impôts. Car l’achat de voitures électriques, jugées efficaces dans la lutte contre le réchauffement climatique, est subventionné par nos États. Et, quand on y pense, éviter d’utiliser l’argent des impôts payés par les entreprises et les ménages français pour faire tourner l’industrie chinoise n’est pas une mauvaise idée. Alors, bien sûr, ces droits de douane sont provisoires et n’entreront en vigueur qu’en novembre. On ne devient pas tigre en quelques mois, quand on a été dinde si longtemps. La porte est donc grande ouverte à une solution négociée. La Chine envisage d’ailleurs des représailles économiques, histoire d’entamer les discussions avec quelques arguments tangibles. Notons que Pékin a aussi porté plainte contre les États-Unis pour des mesures similaires, dénonçant les subventions américaines qui faussent la concurrence. L’hôpital, la charité, tout ça… Voilà. C’était juste une petite nouvelle pour rappeler que si les JO sont finis, il y a d’autres champions à encourager. Et si on s’y met tous, on a plein de médailles à gagner et de Marseillaises à chanter. Alors n’hésitez pas à les soutenir dans leurs combats ! Par Laurent Moisson

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    En 2021, Clémentine COLIN RICHARD devient la première femme Présidente de la Fédération Française de la Chaussure. Pour certains, c’était avant tout un symbole pour l’égalité hommes-femmes. Mais Clémentine n’a pas voulu que sa nomination soit limitée à cette symbolique. Elle a décidé d’utiliser sa position pour mettre en lumière les réalisations et les défis de la Fédération Française de la Chaussure. Retrouvez-la lors de la prochaine édition d'Arcachon La Plage aux Entrepreneurs au Palais des Congrès d'Arcachon, le 12 septembre prochain. Pour s’inscrire, le lien est en commentaire 👇 #LeadershipFéminin #Inspiration #IndustrieDeLaMode #Entrepreneuriat #Empowerment #ModeResponsable #LaPlageAuxEntrepreneurs2024 Origine France Garantie frédérique dugeny 🍓Claude Hervy-Bourdon Anthony Vitorino Laurent Moisson Gilles ATTAF Emmanuel DELEAU Candice Genton Chloé Robert Eliott Prigent 🧭 Savoir d'ici Béatrice Tetukau

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    Gilles ATTAF, fondateur des FFI, est dans Les Échos ! « Quand les JO de Paris nourrissent la souveraineté industrielle. » Chers amis, je sors de mon mutisme estival (il paraît qu’il fallait faire une trêve pendant les #JO) pour relayer cette tribune au si joli titre. Gilles l’a co-signée avec notre complice Léonidas Kalogeropoulos, fondateur de la plateforme Entrepreneurs Pour la République. Ces deux militants du #madeinfrance y rappellent quelques évidences oubliées, réaffirmées par les jeux. À commencer par le fait que les valeurs telles que l'effort, la compétition et l'esprit d'équipe sont essentielles à la réussite. Que ce soit dans le sport ou dans le monde de l’entreprise. Et, tout comme les exploits de nos dieux du stade, la #réindustrialisation de la France, portée par des entrepreneurs déterminés, vise non seulement à faire gagner leurs entreprises, mais aussi le pays tout entier. Par ce texte, les deux hommes envoient un message aux sceptiques, à ceux qui voient la réindustrialisation comme un combat perdu. « Ils devraient, écrivent-ils, pousser leur égarement jusqu'à transposer leur modèle dans le sport. Imaginez des JO (…) sans sportifs français engagés dans la compétition. Nous réduisant à n'être que les spectateurs passifs des événements qui se jouent ailleurs et sans nous ! Ce serait à l'image des consommateurs hébétés auxquels nous devrions accepter d'être réduits, supposés être ravis d'acheter au meilleur prix les produits conçus et fabriqués ailleurs que dans nos territoires. Sans nos entrepreneurs, sans nos talents et sans nos forces vives… » Pour eux, ce projet de réindustrialisation, comme les JO, peut unir la nation et redonner à la France sa #fierté collective, en conduisant l'équipe de France du "faire ensemble" vers le sommet. La réindustrialisation est donc cette grande aventure nationale dont nous avons besoin pour nous retrouver. Elle est capable de réparer les effets de la désindustrialisation et d'unir le pays autour d'un projet porteur de prospérité et de fierté collective. Franchement, je n’aurais pas mieux dit. Allez, hop, c'est l'heure de l'apéro. Je vous laisse pour quelques temps. Par Laurent Moisson Guillaume LEBEAU Béatrice Tetukau Kadia SYLLA MOISSON Emmanuel DELEAU #paris2024 #entreprise #PME #industrie #sport

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