France Inter

C'est la rentrée radiophonique ! Sur France Inter, ma chronique Planète verte change d'horaire. Je rejoins le carrefour de 6h45, toujours aux côtés de Marion L'Hour et Ali Baddou. Cette semaine, c'est un SOS pour les mers du monde qui m'a alertée. Mardi, depuis les îles Tonga, le patron de l'ONU Antonio Guterres a lancé une balise de détresse pour l'océan. A cause du changement climatique, des îles du Pacifique pourraient bientôt être englouties. Le phénomène s'aggrave plus vite que prévu. Un SOS passé un peu inaperçu. Ce n'est pas "Alerte à Malibu", c'est "alerte dans toutes les îles du Pacifique" ! Chaque été, la planète nous envoie des signes, il faut les écouter : des giga feux, des canicules. Cet été c'est la température de l'eau qui était marquante, 30 degrés en Méditerranée, près de chez nous, vous l'avez peut-être testée pendant vos congés. Et dans le Pacifique, plus lointain, la situation est encore plus grave, l'océan se réchauffe, se dilate, il monte, et certaines îles risquent d'être englouties, plus vite que prévu par les scientifiques. A Tuvalu, les enfants jouent désormais sur le tarmac de l'aéroport, par manque de place. Mardi, l'alerte a été donnée par le patron de l'ONU Antonio Guterres. Avec un cri de détresse. Il a lancé depuis les îles Tonga un "SOS mondial" sur la montée des eaux dans le Pacifique. SOS passé, à mon sens, un peu inaperçu. Cette montée du niveau de l'eau est inquiétante, car ces îles volcaniques, ces atolls coralliens abritent des trésors de biodiversité. Des merveilles qui nous font rêver. Des habitants sont en danger. Et ici, sur cette partie du globe, vulnérable, l'eau monte bien plus rapidement qu'ailleurs. A cause du changement climatique. Près de 15 centimètres en 30 ans selon le dernier rapport de l'Organisation météorologique mondiale. Cela paraît peu mais c'est presque deux fois plus que la moyenne mondiale. Dans le détail, sont surtout menacées les îles Fidji, les îles Samoa. Les îles Tuvalu pourraient totalement disparaître sous l'océan d'ici 30 ans. Le compte à rebours a commencé, nous allons manquer de temps pour enrayer la tendance disent les scientifiques. Juste un chiffre, le Vanuatu, la Papouasie-Nouvelle Guinée ont déjà perdu "plus de 1% de leur PIB en raison de la montée des eaux". Et sur la planète, d'autres îles sont menacées : à Wallis et Futuna l'érosion inquiète. En Polynésie française, l'archipel Tuamotu voit ses plages disparaître. Dans l'Atlantique, la Guadeloupe est en première ligne. Des centaines de logements vont devenir inhabitables. La Martinique n'est pas épargnée. Et plus au nord, à Saint-Pierre et Miquelon, tout le village de Miquelon devra être déplacé dans les prochaines années. Les habitants seront les premiers réfugiés climatiques des DROM-TOM.

Comme tous les pays au monde, la Chine observe l’élection présidentielle américaine en se demandant quel résultat elle préfère. La différence avec le reste du monde, c’est que Pékin sait que Républicains et Démocrates ne sont d’accord que sur un point : contenir l’essor de la Chine, l’empêcher de devenir la première puissance mondiale. Alors lorsque Jake Sullivan, le Conseiller national à la Sécurité de la Maison Blanche, est en visite à Pékin, il a droit à une rencontre avec le président Xi Jinping et le sujet de l’élection est au menu. Selon la partie américaine, Sullivan, l’homme de confiance de Joe Biden, a assuré hier le numéro un chinois que si elle était élue, Kamala Harris gèrerait la relation sino-américaine de manière « responsable ». Sous-entendu clair : c’est moins sûr avec Donald Trump. Être « responsable », c’est tout l’enjeu de ces entretiens sino-américains. Ca fait deux ans que Washington et Pékin tentent de définir un « code de conduite », une manière d’être en rivalité sans nécessairement se faire la guerre. Deux ans que les tensions ne cessent pourtant de monter autour des enjeux-clé de cette relation : Taiwan, la technologie, la Mer de Chine méridionale. La suite de ma chronique Géopolitique du 7/10 de France Inter est à retrouver ici 👇 https://lnkd.in/eqsvwGw4

"Écrire et enregistrer de la musique, c'est de la joie pure pour moi" - Nick Cave 🔵 RDV - Les 4 et 5 septembre prochain, découvrez une interview exceptionnelle de l'artiste à retrouver dans Very Good Trip de Michka Assayas !

Samedi dernier dans la localité de Barsalogho, dans le nord du Burkina Faso, plusieurs centaines de paysans ont été tués par des djihadistes, jusqu’à 400 selon certaines informations. Mitraillés à la kalachnikov par des hommes affiliés à Al Qaeda, surgis à moto sur les pistes arides du Sahel ; massacrés alors qu’ils creusaient une tranchée de protection sur ordre du gouvernement. C’est le plus grand massacre jamais recensé au Burkina Faso, un pays sans grandes ressources, plongé depuis des années dans la guerre de déstabilisation menée par des groupes terroristes. Une guerre qui a fait plus de 11.000 morts depuis l’arrivée au pouvoir de la junte militaire du capitaine Ibrahim Traoré, il y a bientôt deux ans. Le mois dernier, c’est le Mali qui a connu un bilan de même ampleur, à Tinzawaten, près de la frontière algérienne. Cette fois, les auteurs sont des rebelles séparatistes, et parmi les victimes, des dizaines de mercenaires russes du groupe Wagner, rebaptisé Afrika Corps. Le départ des troupes françaises voulu par les pays du Sahel -Mali, Burkina Faso et Niger- après une longue intervention frustrante, devait permettre aux juntes militaires au pouvoir d’ouvrir une nouvelle ère. Les résultats ne sont pas au rendez-vous. La suite de ma chronique Géopolitique du 7/10 de France Inter est à retrouver ici 👇

Connaissez-vous l'histoire derrière la dernière exécution publique en France ? Pour en savoir plus, écoutez Affaires sensibles : https://lnkd.in/eWvKNSVV

C'est la rentrée ! Découvrez les émissions et les voix qui vous accompagneront toute la saison sur France Inter ⏩ https://lnkd.in/e-4M_wgJ

Le mot qui revient le plus lorsqu’on parle du paysage médiatique, c’est celui de polarisation. La polarisation, c’est le fait de s'identifier à son opinion, de tenir cette opinion pour la vérité absolue et de recevoir toute forme de contestation comme une offense personnelle. La conséquence logique de cette polarisation, c'est le refus de la contradiction, la fragilisation de la démocratie et, dans le domaine médiatique, la confusion délétère entre l'opinion et l'information. La nouvelle grille de France Inter revendique sa volonté de ne pas céder à la polarisation et de créer un espace commun où personne ne se ressemble mais où chacun trouve sa place. C'est un espace dépolarisé. On s'y sent bien toute la journée. Alors en quoi consiste la dépolarisation ? Dépolariser, c’est toujours distinguer l’information de l’opinion. Sur France Inter, l’information n’est jamais l’expression d’une opinion mais le résultat d’un travail précis, collectif et toujours factuel des journalistes de la rédaction. Dépolariser, c’est lutter contre le complotisme et la désinformation, en vérifiant chaque source, en allant sur le terrain, en menant des enquêtes, comme dans le podcast sur l’assassinat de Samuel Paty qui sortira en septembre. Dépolariser c’est tous les matins à 9h05 au micro de Nicolas Demorand et Léa Salamé, mais aussi dans le Grand Face à Face ou le débat éco du vendredi, remplacer le combat par le débat et l’opposition par la contradiction.   Mais dépolariser ça n’est pas ouvrir un robinet d’eau tiède. C’est pointer les oppositions et les blocages pour pouvoir en rire, les caricaturer, les tourner en ridicule à chaque moment de la journée, dans la matinale bien sûr, mais aussi dans la Bande Originale de Nagui et dans la version longue de Zoom Zoom Zen de Matthieu Noël, deux émissions qui accueillent en cette rentrée une quinzaine de nouveaux talents de l'humour. Tous ces rendez-vous à l'antenne et en vidéo consolident France Inter comme le plus grand espace médiatique d’humoristes en France.   Enfin, pour dépolariser, il faut s’y prendre tôt et… jeune. L’offre de podcasts jeunesse de France Inter met à disposition des plus jeunes des contenus fabriqués sur-mesure pour apprendre dès deux ans à écouter, découvrir et comprendre que le monde ne se réduit pas à des pôles qui s’opposent mais qu'il est fait d’une infinité de nuances. Bien sûr, comme alliés indispensables à la dépolarisation, je n'oublie pas la culture, les savoirs et la force fédératrice de la musique qui, sur France Inter, crée des ponts entre des cultures et des générations au rythme des concerts, des émissions et de notre toute nouvelle webradio.   En clair, à la polarisation exacerbée, nous répondons par la qualité de nos contenus, des contenus qui sont créés et incarnés chaque jour par des équipes aux talents sans pareil. Bonne rentrée à tous ! Et pour découvrir notre nouvelle grille, c'est par ici : https://lnkd.in/e7zqhy_P

C’est un de ces sujets qui ont le pouvoir de mettre le feu à une bonne partie du monde. Littéralement. L’esplanade des mosquées de Jérusalem, dans la vieille ville où, sur un mouchoir de poche, coexistent les lieux saints des trois religions monothéistes, est au centre d’une sacrée bataille, d’une guerre dans la guerre. On ne s’y bat pas à l’aide de missiles, mais de symboles et de tabous à briser. Celui qui a lancé l’offensive, c’est Itamar Ben Gvir, le ministre de la Sécurité nationale d’Israël, par ailleurs leader d’un des partis d’extrême droite membre de la coalition de Benyamin Netanyahou. Ben Gvir veut tout simplement remettre en cause le statu quo religieux. L’enjeu ? L’esplanade des mosquées, qui abrite le Dôme du Rocher, troisième lieu saint de l’islam après La Mecque et Médine, et la mosquée Al Aqsa. Les non-musulmans n’ont pas le droit d’y prier, mais Ben Gvir ne se prive pas de le faire ; cette semaine, il a même suggéré de construire une synagogue sur l’esplanade - une déclaration qui ne passe pas. La suite de ma chronique Géopolitique du 7/10 de France Inter est à retrouver ici 👇

Elève "nul", élève "doué", ces étiquettes ont-elles le moindre sens ? Il n'existe pas de cancres ! Stanislas Dehaene a passé l'été à nous parler de neurosciences, et il a un ultime message : tous les cerveaux sont capables d'apprendre ! La démonstration ici ➡️ https://lnkd.in/eZSj3u95

« Toudou » pour les 2-4 ans, « Une histoire et… Oli » et « Bestioles » pour les 5-7 ans, « Les Odyssées » pour les 7-12 ans… les écoutes de podcasts pour enfants développés par France Inter et Radio France flambent sur la route des vacances. Et on vous prépare de très belles choses cette année encore… Stay tuned ! cc Erwann Gaucher Laure Grandbesançon Jonathan Curiel Fanny Bohuon Denis Cheissoux Stephanie Fromentin Zoé Varier Antoine Blin Les Echos https://lnkd.in/ej2mjNiN