Le module peptides CEP – récepteur CRA2 favorise la symbiose mycorhizienne à arbuscules
À propos
À l’IPS2, nous voulons mieux comprendre les mécanismes génétiques et moléculaires qui contrôlent la croissance de la plante et leurs régulations par les signaux endogènes et exogènes d’origine biotique (symbiotiques et pathogènes) et abiotique, notamment en relation avec le changement climatique. L’analyse de ces mécanismes est effectuée de manière intégrée à l’échelle de la cellule, de l’organe jusqu’à la plante entière. L’IPS2 applique une approche multidisciplinaire en combinant la génomique/epigénomique, la biologie cellulaire, la bio-informatique, la biochimie, la génétique, et la physiologie, développe des outils de modélisation indispensables pour une biologie prédictive, et facilite la recherche translationnelle des espèces modèles aux espèces cultivées. L'unité dispose de deux plates-formes regroupant différentes installations dédiées aux plantes : -EPITRANS : Biologie Translationnelle (grandes collections de TILLING en tomate, melon, concombre...) et Epigénomique (analyses génomiques telles que ChIPseq, HiC et autres) -SPOMICS : Transcriptomique, Interactomique (interactions protéines-protéines) et Métabolomique. L’IPS2 est la résultante d’une importante restructuration et unification en 2015 de 3 des 4 instituts impliqués dans le Laboratoire d’Excellence / Ecole Universitaire de Recherche Sciences des Plantes de Saclay (SPS). La création de l’IPS2 a permis de mieux structurer les activités de recherche, de formation et d’innovation en accord avec les objectifs de SPS. Nous favorisons aussi l'implication des équipes d’IPS2 dans des projets innovants avec des partenaires industriels et/ou des instituts techniques, et nous accueillons différentes start-ups, afin qu'IPS2 contribue à l’agriculture de demain
- Site web
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https://ips2.u-psud.fr/fr/index.html
Lien externe pour IPS2
- Secteur
- Services de recherche
- Taille de l’entreprise
- 51-200 employés
- Siège social
- Gif/Yvette, Gif/Yvette
- Type
- Administration publique
- Fondée en
- 2015
Lieux
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Principal
Av de l'université
91190 Gif/Yvette, Gif/Yvette, FR
Employés chez IPS2
Nouvelles
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La parthénocarpie, un mécanisme de nouaison indépendant de la pollinisation pour garantir la stabilité des rendements Dans une étude récente, publiée dans la revue Trends in Plant Science, des scientifiques de l’équipe FloCad à IPS2 ont réalisé une revue exhaustive des mécanismes moléculaires qui régulent la nouaison. Le développement des fruits est un processus crucial pour la reproduction des plantes à fleurs et constitue une source alimentaire majeure à l'échelle mondiale. Cependant, le changement climatique représente une menace considérable pour les rendements fruitiers, car il perturbe les processus de pollinisation et de fertilisation. Ces processus sont particulièrement sensibles aux températures extrêmes, à l'insuffisance de lumière, et au déclin des populations de pollinisateurs. Cet article de revue met en lumière les mécanismes moléculaires sous-jacents à la parthénocarpie, qui correspond au développement de fruits sans fécondation, en soulignant les rôles des facteurs de transcription, des ARN non-codants, et de phytohormones clés telles que l'auxine, les gibbérellines, et les cytokinines. L'étude explore en profondeur ces résultats, propose des modèles régulateurs, et identifie des domaines où des recherches supplémentaires sont nécessaires. Cette compréhension approfondie de la parthénocarpie pourrait ouvrir la voie à des stratégies innovantes pour protéger et améliorer la production fruitière face aux défis environnementaux croissants
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L’effecteur de type III NopL interagit avec GmREM1a et GmNFR5 pour promouvoir la symbiose chez le soja. La mise en place des interactions symbiotiques entre les légumineuses et les rhizobia nécessite une signalisation symbiotique complexe activée par les facteurs Nod (NFs) de rhizobium et/ou par des effecteurs de type III (T3E). Cependant, les mécanismes par lesquels différents signaux régulent conjointement l’interaction symbiotique ne sont pas encore entièrement connus. Dans une étude publiée dans le Journal Nature communication les laboratoires du Pr. Dawei Xin (Northeast Agricultural University, Harbin, Chine), et de P. Ratet (équipe SYMUNITY, IPS2) ont décrit un mécanisme de communication croisée entre l’effecteur T3SS NopL de Sinorhizobium fredii et la signalisation des Facteurs Nod (NFs) bactériens chez le soja (Glycine max). NopL interagit physiquement avec la rémorine 1a du soja (GmREM1a) et le récepteur des NFs NFR5 (GmNFR5), et favorise le recrutement de GmNFR5 par GmREM1a. En outre, NopL et les NFs influencent l'expression de GmRINRK1, un récepteur kinase orthologue de RINRK1 chez Lotus japonicus, qui agit comme médiateur de la signalisation des NFs. Ces travaux indiquent que NopL interagit avec des composants de la cascade de signalisation symbiotique des NFs pour promouvoir l'interaction symbiotique chez le soja. https://lnkd.in/ed5W7Jbu
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Les rongeurs choisissent les graines selon leur odeur Le choix des semences par les rongeurs sauvages est pertinent pour une agriculture durable Dans une étude publiée dans le journal Scientific Reports, le laboratoire du Pr. Dawei Xin (Northeast Agricultural University, Harbin, Chine), en collaboration avec le Dr. P. Ratet (équipe SYMUNITY, IPS2), a montré que les graines de soja cachées sous terre pendant l'hiver par Tscherskia triton et Apodemus agrarius possèdent une concentration plus élevée de Composés Organiques Volatils (VOCs) que celles qui restent en surface des champs. Cela suggère que les rongeurs sélectionnent les graines produisant des VOCs tels que le 3-FurAldehyde (Fur) et le (E)-2-Heptenal (eHep). Ces VOCs inhibent la croissance de pathogènes végétaux comme Aspergillus flavus, Alternaria alternata, Fusarium solani et Pseudomonas syringae. En outre, des composés tels que le camphène (Cam), le 3-FurAldehyde et le (E)-2-Heptenal inhibent la germination des graines de soja, riz, maïs et blé. De plus, certains de ces VOCs empêchent également la germination des graines de riz avant la récolte. Par conséquent, nos résultats proposent des approches simples pour améliorer la protection des semences, réduire la germination avant récolte, ainsi que la perte de nourriture après la récolte. Ces résultats suggèrent aussi de nouvelles voies de sélection agronomique pour réduire l'utilisation de pesticides en agriculture. https://lnkd.in/erfNfiuU
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L'IPS2 a subi une cyberattaque le 11 août, et actuellement le site web de l'IPS2 et les adresses email dans @universite-paris-saclay.fr ne sont pas fonctionnels. Veuillez utiliser @cnrs.fr, @inrae.fr, @u-paris.fr, @univ-evry.fr.
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La voie systémique « Compact Root Architecture 2 » permet l’accumulation des cytokinines et du miR399 dans des plantes de Medicago truncatula satisfaites en N Les plantes utilisent une combinaison de voies locales et systémiques sophistiquées pour optimiser leur croissance en fonction de la disponibilité hétérogène des nutriments dans le sol. Les légumineuses peuvent acquérir de l’azote minéral (N) soit par leurs racines, soit via une interaction symbiotique avec des bactéries rhizobia fixatrices d’azote hébergées dans des nodosités racinaires. Dans un article récemment publié dans le « Journal of Experimental Botany », en collaboration avec Marc Lepetit (Montpellier) and Wouter Kohlen (Wageningen, The Netherlands), l'équipe de Florian Frugier s'est intéressée à identifier les signaux systémiques agissant des parties aériennes vers les racines chez les plantes de Medicago truncatula en réponse à un déficit ou à une satiété en N. Dans ce but, les plantes ont été cultivées dans un système expérimental de « split-root », dans lequel une quantité élevée ou faible de N est fournie à la moitié du système racinaire, permettant ainsi l'analyse des voies systémiques indépendamment de la réponse locale en N. Parmi les familles d’hormones végétales analysées, la cytokinine trans-Zéatine s’accumule dans les plantes en satiété N. L'application localisée de cytokinine via un pétiole conduit à une inhibition à la fois de la croissance des racines et de la nodulation. De plus, une analyse exhaustive des miARNs a révélé que miR2111 s'accumule de manière systémique sous déficit en N à la fois dans les parties aériennes et dans les racines distantes non-traitées, alors qu'un miARN lié à l'acquisition de phosphate inorganique (Pi), le miR399, s’accumule dans les plantes cultivées en satiété en N. Ces deux profils d'accumulation dépendent de CRA2 (« Compact Root Architecture 2 »), un récepteur requis pour la signalisation des peptides CEP (« C-terminally Encoded Peptide »). L'expression ectopique constitutive du miR399 réduit le nombre de nodosités et la biomasse des racines en fonction de la disponibilité du Pi, ce qui suggère que le module de régulation de l'acquisition du Pi dépendant du miR399, contrôlé par la disponibilité en N, affecte le développement de l'ensemble du système racinaire des légumineuses. https://lnkd.in/eDR7Buk7