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Organisations à but non lucratif

L'association QuotaClimat oeuvre pour un meilleur traitement médiatique des enjeux écologiques

À propos

Les effets du dérèglement climatique sont désormais tangibles et, pour beaucoup, irréversibles. Pourtant, l’indifférence règne. L’association Quota Climat oeuvre, avec les journalistes et la société civile, pour un meilleur traitement médiatique des enjeux écologiques. Ensemble faisons entrer l'urgence écologique dans l'agenda médiatique !

Secteur
Organisations à but non lucratif
Taille de l’entreprise
2-10 employés
Siège social
Paris
Type
Non lucratif
Fondée en
2022

Lieux

Employés chez QuotaClimat ⏱

Nouvelles

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    C'est à peine croyable : alors que TotalEnergies est le 2ème groupe mondial relié au plus de bombes carbone, L'Express accorde 10 PAGES d'interview à son PDG pour valoriser sa vision climatique. Le message clé de Patrick Pouyanné : l'émotion l'aurait emporté sur la raison, du fait d'une polarisation du débat public, d'une déliquescence philosophique et d'une prédominance du discours selon lequel l'Homme détruit la nature. Il accuse les autocrates qui "excellent dans la manipulation de l'opinion", surtout dans les médias traditionnels. Selon lui, "le changement climatique aurait pris une dimension presque mystique" où "on se serait revenu au temps de l'Inquisition". Seule une mention du projet EACOP en Ouganda vient nuancer un tableau dépeignant Total et son patron comme animés d'une mission sociale, pragmatiques et uniquement guidés par la raison. RIEN sur l'impact de l'activité de Total sur la fameuse "nature", dont l'intégrité serait compatible avec sa vision du "progrès". RIEN sur les impacts parfaitement rationnels de la crise climatique sur les sociétés humaines, justifiant l'émotion tant décriée. RIEN sur les cris d'alerte des scientifiques quant à l'inadéquation de la stratégie climatique de Total avec les objectifs climatiques internationaux. RIEN sur la participation active de Total à la désinformation orchestrée de longue date par l'industrie fossile. RIEN sur les accusations de mysticisme imputées aux défenseurs de l'environnement - énième tentative de décrédibilisation de leurs propos et stratégies. Cet article n'est qu'une vitrine favorable brossant dans le sens du poil ce qui s'apparente à un discours aussi incomplet qu'hypocrite. Après une telle couverture médiatique, pas étonnant que la firme pétrolière reste campée sur ses positions à rebours de l'urgence climatique. Cette couverture médiatique fait pleinement partie du problème. Article : https://lnkd.in/ezxTTnAf

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    Le média Konbini fait ici un choix systémique et contestable : inciter ses 2,8 millions d'abonnés à prendre l'avion avec Transavia. Prendre l'avion est un geste individuel, polluant. Inciter ses millions d'abonnés à prendre l'avion est une incitation collective, dont l'impact est immédiat et différé. Les gagnants de ce concours (sûrement peu regardant sur leur empreinte carbone) prendront l'avion. Par la suite, ils en parleront, donneront envie, répandront ce mode de transport et de voyage. La communication commerciale est responsable d'une augmentation cumulée de la consommation de 5,3% en France entre 1992 et 2019, selon l'étude de Communication et Démocratie (https://lnkd.in/em_TPvip). Par ailleurs, l’augmentation des dépenses de communication commerciale conduit à augmenter le sentiment d’insatisfaction des particuliers par rapport à leur niveau de consommation. Le dernier rapport du GIEC souligne que le secteur de l'aviation est l'un des plus complexes à décarboner mais que, si rien n'est fait, ses émissions pourraient quadrupler d'ici 2050. Est-il souhaitable qu'un média qui vise principalement les jeunes aille à rebours de cette priorité et participe sciemment à l'augmentation de la consommation de vols d'avion ? Est-il décent de continuer à publier des publicités générant un surcroit net d'émissions de gaz à effet de serre alors que les victimes de la crise climatique se multiplient ? Est-ce le rôle d'un média de contrevenir à l'intérêt général ? Publication en question : https://lnkd.in/eyVpxi_Z

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    Cet article de Sud Ouest est caricatural : il dépeint (1) l'avion comme victime d'une diabolisation injustifiée, (2) l'innovation technologique comme solution miracle, et (3) les militants comme source de peur et freins à l'innovation. Dès le début, une opposition est fabriquée sur l' « avenir de l’aviation, qui oppose techno-optimistes et décroissants ». Mais pourquoi faire des décroissants des pessimistes ? Pourquoi assimiler les militants aux décroissants ? Pourquoi polariser le débat sur la décarbonation de l'aviation ? Première question : « comment explique-t-on cette diabolisation » (en toute neutralité journalistique). Réponse : « l'avion n'est pas responsable principal du réchauffement climatique ». C'est vrai qu'à siloter les sources d'émissions en % de la crise climatique, rien ni personne ne se retrouve responsable. Sauf que : le problème de l'aviation n'est pas seulement qu'elle représente quelques % des émissions de gaz à effet de serre mondiales, mais que ces émissions soient concentrées entre les mains d'une poignée d'individus volant compulsivement. Question suivante : « quelles seraient les solutions à mettre en place ». Réponse : kérosène neutre en carbone (nécessitant "la construction de champs immenses de photovoltaïque dans des endroits isolés, extrêmement ensoleillés, y installer des électrolyseurs, des machines pour capturer du CO2 dans l’atmosphère, dans des lieux qui ne favoriseront pas la déforestation ou n’auront pas d’impact sur l’agriculture"), kérosène synthétique, qualifié de "carburant magique", et batteries électriques, chargées avec de l’électricité décarbonée. L'oubli de cette vision (décidément optimiste, on en conviendra) : les ressources limitées, et les conflits d'usage autour de ces ressources. À titre d'exemple : si nous disposons d'électricité décarbonée, mais pas suffisamment pour combler l'augmentation de la demande énergétique : souhaitons-nous l'allouer au secteur aérien ? Ou aux besoins des logements ? Conclusion en beauté : « Il y a un mouvement positif, toutefois confronté à une peur des militants pour le climat. » Pas de nuance, de distinction entre les modes d'action ou de mise en perspective de cette peur irrationnelle avec celle associée à la crise climatique. Cet article n'est pas isolé. Le traitement des enjeux de l'aviation par Sud Ouest est corrélé aux intérêts locaux, notamment à la présence des avionneurs (Airbus, Dassault, ATR, Daher-Socata), des maîtres d'œuvre du spatial et des motoristes (Thales Alenia Space, Safran…), et des équipementiers (Liebherr Aerospace, Latécoère, Ratier-Figeac, Creuset Aéronautique, Goodrich...) sur son territoire de diffusion. Mais un média dont la ligne est dictée par des intérêts économiques produit-il une information fiable, honnête, transparente, d'intérêt général ? Article : https://lnkd.in/ek2Ubmmx

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    🎉 C'est officiel : le 7 novembre sera dévoilée une première mondiale - le premier Observatoire des Médias sur l'Écologie ! En live, ouvert à toutes et tous, tous les jours. On est SI fiers de pouvoir vous présenter le travail mené en sous-marin depuis plus d'un an avec Data for Good, ClimatMédias, eleven strategy, Expertises Climat et Mediatree, avec le soutien de l'ADEME dans le cadre d'un appel à communs, et l'Arcom. Concrètement, il s'agit d'un outil mesurant le traitement des enjeux environnementaux (climat, biodiversité et ressources naturelles) par les médias audiovisuels français. Notre constat est le suivant : le GIEC affirme que les médias jouent un rôle crucial dans la formation des perceptions et la capacité des citoyens à agir en faveur de la transition climatique. Pourtant, si diverses initiatives existent pour quantifier le traitement médiatique de ces enjeux (Baromètre Affaire du Siècle, Baromètre QuotaClimat, Observatoire des JT Climat Médias, Rapports annuels Arcom, etc.), aucune méthodologie n’a retenu l’approbation collective des parties prenantes du secteur médiatique, empêchant ainsi la mesure de leur couverture, indispensable à son amélioration continue. Jusqu'à maintenant. Pour assister à la présentation de l'outil et des premières données en présence d'intervenants de qualité (Jean-Marc Jancovici, David Colon, Valérie Martin, Théodore Tallent et bien d'autres encore) le 7 novembre à 18H30 au Théâtre de la Concorde, inscrivez-vous juste ici : https://lnkd.in/e_zyCDNh On a hâte de tout vous dévoiler !

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    Voici la conclusion caricaturale de cette "mise au point" de Groupe TF1 sur la décarbonation du secteur automobile : "Avec un tel plan, les Européens respireront peut-être un air sans carbone, mais ils seront chômeurs". Ce décryptage, diffusé au 20h de TF1 devant des millions de Français, accumule les exagérations voire fausses informations : - "En France, 80% des voitures à essence seront bientôt frappées d'un malus" : 80% des voitures NEUVES, pas du parc automobile déjà en circulation - Les difficultés du secteur automobile seraient liées à "une décarbonation irréfléchie" - il semble que le terme irréfléchi soit mal choisi, alors que le premier pallier de la réglementation (2025) est connu depuis 6 ans, soit davantage de temps qu'il n'en faut pour développer une voiture - "Bruxelles inflige de lourdes amendes aux constructeurs qui vendent des thermiques" : c'est faux, ces amendes ne sont pas encore émises, ne concernent probablement que deux constructeurs en retard (Volkswagen et Renault) et il est probable qu’aucun constructeur ne paiera d’amende, car ils pourront mutualiser leur retard avec d’autres constructeurs en avance sur leurs objectifs Mais surtout : opposer sans nuance décarbonation et emploi est signe d'une profonde incompréhension de l'ampleur de la crise climatique en cours. (D'ailleurs, il ne s'agit pas de "respirer un air sans carbone" mais de lutter contre l'accumulation de gaz à effet de serre dans l'atmosphère). C'est aussi le signe d'une porosité forte entre le service économie de TF1 et les éléments de langage des entreprises - au détriment de ceux des scientifiques. Groupe TF1 : ce type de contenu, empreint d'un dogmatisme économique visible, alimente l'idée que la transition écologique dessert l'économie. Or, les rapports s'accumulent concernant le coût économique de l'inaction écologique. Une telle partialité est troublante. JT du 13 octobre 2024 : https://lnkd.in/eXyFRdxu

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    En février, Le Journal du Dimanche publiait cette chronique désinformant sur la science du climat. Nous avions saisi le Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM) dans la foulée - et il vient de nous donner raison ! Cette chronique était mensongère à plusieurs titres, et nous avions notamment identifié deux inexactitudes factuelles saillantes (on vous en parlait ici : https://lnkd.in/eJz5vCtY) : 1) “La France n’est pas responsable du réchauffement climatique” qui est un “phénomène dont elle n’est pour rien” 2) “Je rappelle que la couche d’ozone était au centre des inquiétudes dans les années 1990” puis “Par je ne sais quel miracle, les trous n’existent plus” Ce à quoi nous avions argumenté que : 1) La France est pour partie responsable du réchauffement climatique, comme chaque pays du monde, puisque par essence le réchauffement climatique est lié à l’augmentation de la concentration en CO2 dans l’atmosphère – stock de CO2 que chacune de nos activités émettrices contribuent à augmenter chaque jour. La responsabilité de la France est par ailleurs plus importante que celle d’autres pays : en prenant en compte ses émissions historiques, c’est le 11e pays le plus émetteur. Il est donc faux de dire qu’elle n’y est pour rien. 2) La résorption des trous de la couche d’ozone n’est pas liée à un miracle mais à une action internationale coordonnée, à savoir l’application du protocole de Montréal, ayant fait suite à la convention de Vienne de 1985 pour adresser le sujet. Le nier participe à invisibiliser l’action environnementale internationale et relève de la désinformation. Le CJDM, instance indépendante s'assurant que les journalistes respectent les règles éthiques de leur profession, considère nos griefs fondés : https://lnkd.in/eEcHvjM6 Il estime que l’obligation déontologique d’exactitude et de véracité n’a pas été respectée par Le Journal du dimanche. Le journal, et notamment Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction, n'a pas répondu à leurs sollicitations. Ce cas démontre que certains médias français récipiendaires du régime économique de la presse font fi de ce qui justifie ces aides publiques : la protection de l'intérêt général, et la production d'une information de qualité. Un sursaut des pouvoirs publics est nécessaire.

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    Silence sur Quotidien lorsqu'est racontée l'histoire de la fleuriste Laure Marivain et de sa fille Emmy, morte à 12 ans d'une leucémie : « Les pesticides, c'est un scandale souterrain ». Dans une émission habituée aux rires, les mots claquent. « On sait très bien qu'on est empoisonnés et la protection des industriels est toujours très importante. » Le Fonds d'indemnisation des victimes des pesticides vient de reconnaitre le statut de victime à Laure Marivain, qui en 2010 travaillait chez un grossiste en fleurs, en étant enceinte. En 2014, les médecins diagnostiquent une leucémie à sa fille Emmy, qui meurt en 2022 à l'âge de 12 ans. À partir du moment où le diagnostic est posé, Laure Marivain a cherché à comprendre. Elle constate que les fleurs avec lesquelles elle travaillait sont traitées avec tellement de pesticides dangereux qu'à cause d'elles, sa fille est tombée malade. Jean-Michel Aphatie conclue la séquence avec ces mots : « Les fleuristes sont en danger, des gens meurent à cause des saloperies avec lesquelles on traite les fleurs. » Qu'un journaliste politique parle de scandale, qu'une émission d'infodivertissement le couvre avec dureté et solennité, n'est pas anodin. La mise sur le marché de pesticides toxiques constitue une constante avec laquelle nous vivons, malgré les injustices. Mais qu'un drame de cette nature survienne permet de sortir de l'indifférence et de raviver la visibilité du combat - à condition que les médias s'en emparent avec suffisamment d'emphase. Même Yann Barthès prend quelques secondes pour enchainer sur la suite de l'émission. Toucher la sensibilité de l'audience, c'est participer à rendre l'inertie politique coûteuse. Première partie de l'émission Quotidien du 09 octobre 2024 : https://lnkd.in/eN3erJyn

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    🔥 En défense d'une presse indépendante, qui exerce réellement son rôle de contre-pouvoir : nous rejoignons Coop-médias, la coopérative citoyenne des médias indépendants ! Investir dans Coop média, c'est : - Soutenir le travail des médias indépendants - Les aider à toucher de nouveaux publics grâce à de nouveaux espaces de diffusion - Se rassembler pour faire valoir la cause de la liberté de la presse auprès des institutions - Renforcer la mutualisation d'outil et l'entraide au sein de la coopérative Chez QuotaClimat, nous défendons la diffusion à large échelle d'une information fiable et de qualité sur les enjeux environnementaux. Force est aujourd'hui de constater que les médias indépendants sont parmi ceux réalisant le meilleur travail en la matière. Alors, en parallèle de notre travail de longue haleine pour que les médias les plus vus et lus améliorent leur traitement de ces sujets, nous soutenons le travail des pionniers, à l'avant-garde d'une information transformatrice et émancipatrice. Pour rejoindre les sociétaires, c'est ici : https://lnkd.in/esgDmPDi

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    La désinformation prend des proportions historiques : hier, le président des États-Unis a alerté son pays sur la vague de désinformation sur l'ouragan Milton - elle menace désormais des vies humaines. Depuis plusieurs semaines, une nuée de fausses informations circulent concernant l'ouragan Milton, considéré comme mortel par les autorités dans certaines zones du pays et notamment en Floride (7 millions d'habitants déjà sommés d'évacuer). Cette désinformation concerne notamment le Département fédéral de la sécurité intérieure (FEMA), qui les a répertorié pour les contredire (https://lnkd.in/eZ7QbNBR) : - "La FEMA est à court d’argent." - "Si les survivants demandent de l’aide, la FEMA peut confisquer leurs biens ou leurs terres." - "Mes revenus sont trop élevés ou trop faibles pour bénéficier de l’aide de la FEMA après l’ouragan Beryl." - "L’aide de la FEMA est uniquement destinée aux propriétaires." - "L’aide de la FEMA peut affecter les prestations de sécurité sociale, les impôts, les bons d’alimentation ou les remboursements de Medicaid." Parmi les fausses informations qui circulent, nous entendons aussi que : - Le gouvernement américain aurait créé l'ouragan Beryl - Contrôlerait la météo - Ou aurait dilapidé l'argent des autorités dans l'aide aux migrants Ces propos sont aussi bien tenus par des responsables politiques dans les médias que sur des comptes en ligne, et cumulent des dizaines - voire centaines - de millions de vues (pour plus détails à ce sujet, voire l'étude de ISD (Institute for Strategic Dialogue) qui vient de sortir : https://lnkd.in/ejMZAUUZ, avec qui nous travaillons au sein de la Climate Action Against Disinformation). Résultat : les autorités craignent réellement pour la vie des publics exposés et vulnérables à cette désinformation, qui risquent de ne pas faire appel aux secours, voire de ne pas évacuer. Nous assistons ici aux conséquences physiques et matérielles d'opérations de désinformation visant à instiller une défiance vis-à-vis des autorités et des scientifiques. C'est une réalité d'une ampleur nouvelle à l'échelle d'un pays : désinformer peut tuer.

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    Lundi, France 2 a fait exception à la loi de proximité qui veut qu'on ne soit touché que par l'actualité proche de nous, pour couvrir la crise historique de l'eau à Bangalore (15 millions d'habitants), en Inde. Il est rare que nos JT français consacrent un reportage aux crises environnementales et sanitaires à l'autre bout du monde, car leur objectif premier est de "s'adresser aux Français", au plus proche de leur quotidien. Mais la crise de l'eau nous concerne toutes et tous, et ce reportage est particulièrement frappant. Bangalore est surnommée la "Silicon Valley indienne" : c'est une ville riche et moderne. Et pourtant : l'eau courante est coupée, pour cause de sécheresse et de croissance rapide de la ville au-delà des ressources disponibles. Résultat : une partie des habitants en manque cruellement. Pour faire face à cette pénurie, un commerce illégal de pompage de nappe phréatique se met en place, pour approvisionner certains foyers à l'aide de camions citernes - au détriment d'autres villages alentours. Ce reportage ne démontre peut-être pas que la France est touchée par la raréfaction de la ressource en eau (ce qu'elle est par ailleurs), ou ne suscite pas forcément de peur immédiate chez les téléspectateurs. Mais il fait appel à notre empathie en diversifiant les récits des impacts des crises environnementales actuelles. Certains pays du Sud vivent en avant première des situations de détresse grandissantes : il semble plus que décent de leur accorder le respect de la médiatisation. Rien ne serait pire que le silence. JT du 07 octobre 2024 : https://lnkd.in/ejb3kMTY

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