Les Voix du Nucléaire - Voices of Nuclear

La semaine dernière, notre présidente Myrto TRIPATHI était présente au débat public du technocentre de Fessenheim Le projet du technocentre de Fessenheim vise à construire une usine qui permettra le recyclage de matériaux actuellement considérés comme des déchets de très faible activité (TFA) ⚛️. Ces déchets sont généralement des objets qui sont entrés dans une centrale sans jamais s’approcher de matières radioactives. Cela peut être des lampes, des cloisons, des portes, des ordinateurs, des gravats… Des aciers ainsi réutilisés permettraient une économie de l’ordre de 57 % de CO2 par rapport à des aciers produits par des méthodes “traditionnelles” 🌍. C’est un projet industriel qui permettra l’implantation de 200 emplois de haute valeur ajoutée, permettant de maintenir une dynamique industrielle malgré la perte des 1400 emplois suite à la fermeture de la centrale de Fessenheim, décision politique obtenue lors d’un accord électoral 🏭. Les procédés utilisés sont validés et éprouvés à l’international ; des usines similaires existent à Workington au Royaume-Uni et à Nyköping en Suède. Nous regrettons par ailleurs aussi les arguments factuellement faux affirmés par certaines personnes lors du débat. Par exemple, le président de Stop Fessenheim joue sur la notion de “faible dose” lorsqu'il a mentionné l’étude INWORKS. L’étude mentionne des doses de l’ordre de plusieurs dizaines de millisieverts. Alors que M. André Hatz décrit des doses de l’ordre de quelques microsieverts ⚛️. Néanmoins, nous sommes très heureux de voir que dans la salle ou en ligne, les participants sont plutôt favorables au projet. Nous sommes convaincus que ce projet contribuera au développement économique de l’Alsace et qu’il permettra d’éviter l’extraction de certains minerais en utilisant la mine de ressources que représentent nos déchets TFA ♻️. #nucléaire #débat #recyclage #climat

Nomination de deux personnalités connues pour leurs positions contre le nucléaire à la commission européenne La présidente de la commission européenne a proposé la nomination de deux personnalités, ayant tenu régulièrement des propos contre le nucléaire ⚛️, à des postes clés : - L’énergie ⚡ - La transition écologique 🌱 Ces nominations pourraient avoir un impact sur le déploiement du nucléaire si les commissaires en question font passer leur opinion personnelle devant la mission donnée par Ursula Von der Leyen qui a indiqué qu’il s’agit de mettre en œuvre les politiques et soutiens voté précédemment. D’autant plus que l’Allemagne continue de remettre en cause la place du nucléaire dans les technologies pouvant bénéficier d’un soutien européen. La France avait obtenue de dure lutte l’inclusion du nucléaire dans la taxonomie verte. Nous ne sommes pas partisans de préjuger de l’éthique des personnes nommées mais c’est en effet une inquiétude forte, traduite notamment par nos alliés de WePlanet dont nous avons choisis de relayer la pétition, malgré son caractère véhément. Pétition : https://lnkd.in/g7H32sgS [1] https://lnkd.in/essZGFF7 Lettres de mission des commissaires : https://lnkd.in/eGDJdmp2 https://lnkd.in/ervN3ppZ 📷 www.touteleurope.eu

Pourquoi peut on toucher du combustible nucléaire neuf ? On continue notre série de posts sur le nucléaire avec le combustible et les assemblages afin de mieux comprendre le démarrage de Flamanville. Pour mieux comprendre comment démarre un réacteur nucléaire, il est important de comprendre pourquoi le combustible nucléaire neuf est inoffensif.  Pour cela, il faut s'intéresser à un concept : la radioactivité que nous avons expliqué dans le post de la semaine dernière ici : (https://lnkd.in/eBE2pNZr) Le combustible neuf étant composé uniquement d'uranium que l'on trouve naturellement sur terre, son activité est très faible.  En effet, dans la nature, il existe deux isotopes d'uranium (c'est-à-dire deux formes d'uranium qui n'ont pas le même nombre de neutrons), l'uranium 235 et l'uranium 238. Quand on récupère 1kg d'uranium dans la nature, on a en fait environ 993g d'uranium 238 et 7g d'uranium 235. Or, pour faire fonctionner nos réacteurs à eau pressurisée, on utilise principalement l'uranium 235 pour la fission, il faut donc en avoir en quantité un peu plus importante. Pour 1kg de poudre d'uranium utilisé dans le combustible, on a 950g d'uranium 238 et 50g d'uranium 235. Mais cela reste exclusivement des éléments présents dans la nature, donc à la demi-vie très longue et donc à l'activité faible.  C'est ce mélange que l'on retrouve sous la forme de pastilles cylindriques dans les gaines de combustibles. Ces gaines sont ensuite rangées dans un motif carré avec l'aide de grilles comme on peut le voir sur la photo.   L'opérateur sur la photo est en train de créer un assemblage. Il peut toucher le combustible sans risquer d'être mis en danger par les radiations puisque l'activité du combustible neuf est très faible. 📷 Framatome

🌟 Vers une accélération des projets de nouveaux réacteurs : Amazon et Google investissent dans les SMRs ! 🌟 Amazon et Google, ont annoncé hier et aujourd'hui des investissements significatifs dans les petits réacteurs modulaires (SMRs) de quatrième génération. 📈 Amazon a signé trois accords pour développer des SMRs, notamment un projet avec X-Energy (réacteurs à boulets refroidis au gaz) en partenariat avec Energy Northwest dans l'État de Washington. Ce projet pourrait générer jusqu'à 960 MW. Mais ce n'est pas tout : Amazon et X-Energy visent à mettre en ligne plus de 5 gigawatts de capacité SMR aux États-Unis d'ici 2039. 📈 Google a également annoncé un partenariat avec Kairos Power (réacteurs à boulet refroidis par un sel fondu) pour déployer des SMRs d'ici 2030, avec une montée en régime jusqu'en 2035. Ces initiatives font suite à la lumière d'une récente ouverture des grandes banques à financer les projets nucléaires. Ces initiatives ouvrent la voie et sont peut-être le début d'un tournant majeur, la mise en œuvre des SMRs par les entreprises électrointensive soucieuse de disposer d'une électricité compétitive, pilotable et bas carbone. Les SMRs, grâce à leur taille plus petite peuvent être plus facilement déployés pour des groupes électrointensif : Décentralisation : Les SMRs peuvent être construits et déployés de manière modulaire, permettant une production d'énergie décentralisée et adaptée aux besoins locaux. Remplacement des centrales à charbon : La puissance électrique des SMR est comparable à celle des centrales à charbon et des projets de remplacement de centrales à charbon par des SMRs sont étudiés. Non-intermittence : Contrairement aux énergies solaires et éoliennes, les SMRs fournissent une énergie pilotable et non intermittente, répondant parfaitement aux besoins des data centers qui nécessitent une alimentation continue et fiable. Il était temps que ces entreprises aillent au-delà des contrats "verts" qui ne garantissent pas une production d'électricité décarbonée en temps réel. Continuons à pousser pour des solutions décarbonnées en permanence comme le nucléaire ou les énergies renouvelables couplées au stockage massif par STEP.  Ces investissements et partenariats montrent que les grandes entreprises technologiques et financières reconnaissent l'importance de l'innovation énergétique pour un avenir durable. C'est une étape cruciale vers la réalisation de nos objectifs climatiques et la construction d'un futur énergétique plus propre et plus résilient. Cependant, il faut garder à l'esprit que le développement de l'IA nécessite aux Etat-Unis le déploiement de 45GW de capacité de production électriques entre 2023 et 2030 et qu'avec l'électrification des usages, la capacité de production d'électricité bas carbone à installer est d'autant plus colossale. https://lnkd.in/efftUjMU

En 2023, l'Allemagne 🇩🇪 dépendait encore du charbon 🔥 pour plus d'un quart de son électricité, restant le plus grand producteur et consommateur de lignite de l'UE. Sa combustion émet 150 millions de tonne de CO2 par an 🌍. Mais qu'est-ce que le lignite ? Le lignite, ou "charbon brun", est du bois fossilisé provenant d'une ère géologique plus récente que le charbon dur. Bien qu’il soit plus facile à extraire, il a une teneur en carbone plus faible, plus de soufre et une humidité plus élevée. En raison de sa qualité inférieure, un kilo de lignite contient moins d'énergie que le charbon dur : <17,4 MJ/kg contre >23,9 MJ/kg selon l'AIE. Puisqu'il se trouve plus près de la surface, le lignite est extrait dans des mines à ciel ouvert, causant des perturbations environnementales à grande échelle et des déplacements de population. Le processus d'extraction implique l'abaissement des eaux souterraines, créant des défis lors de la fermeture des mines 💧. Lorsque les niveaux d'eau remontent, de l'acide sulfurique peut se former, nécessitant l'ajout de chaux vive pour neutraliser l'acide. Cependant, la production de chaux vive elle-même produit des quantités importantes de dioxyde de carbone. De plus, le glissement de terrain de Nachterstedt en 2009 a mis en lumière les dangers de l'instabilité des terres dans les anciennes mines de lignite, un risque qui persiste malgré les mesures de sécurité modernes. Les efforts pour réhabiliter les mines impliquent l'utilisation de machines lourdes et des explosions contrôlées, mais le risque d'instabilité peut durer des décennies. Lorsque l'Allemagne a donné son feu vert à l'extension de la mine de charbon de Garzweiler l'année dernière, elle a pris une décision qui affectera ses terres pendant des décennies au-delà de la date limite de 2030 pour fermer définitivement la mine. La même année, malgré une désapprobation publique claire, le pays a fermé 4,1 GW de capacité de production d'électricité à faible émission de carbone, avec pratiquement aucun impact sur les terres, les écosystèmes ou les personnes. Il est temps de repenser nos choix énergétiques et de faire entendre toujours plus notre voix. Le nucléaire ⚛️, avec ses faibles émissions de carbone et son impact minimal sur l'environnement, est une solution viable pour réduire notre dépendance aux énergies fossiles.

Pour finir la semaine, début d’une série de post expliquant quelques concepts fondateurs La radioactivité est un phénomène généralement mal compris. Pourtant la radioactivité nous entoure dans notre vie quotidienne, banane, radons... ce sont autant de sources radioactives naturelles auxquelles nous sommes exposés. Dangereuse lorsqu'elle est intense, la radioactivité est souvent évoquée avec les déchets nucléaires. La radioactivité, c'est la transformation des noyaux instables en noyaux plus stables. Cette transformation peut se produire de différentes manières selon le type de radioactivité : alpha, bêta et gamma. Commençons par la décroissance des atomes.
On peut faire une analogie entre un atome radioactif et une petite bille instable. Parfois, cette bille peut se casser en morceaux plus petits et plus stables. C'est ce qu'on appelle la décroissance radioactive. Cette décroissance peut se produire de différentes manières, selon le type de radioactivité. ➡️Radioactivité alpha 
La radioactivité alpha se produit lorsque le noyau expulse 💥 un petit morceau de lui-même. Ce morceau, appelé particule alpha, est en fait un noyau d'hélium. Quand un noyau émet une particule alpha, il perd deux protons et deux neutrons, ce qui le transforme en un élément différent. La radioactivité alpha est stoppée très facilement, une simple feuille de papier suffit pour s'en protéger. (Néanmoins le principal danger de la radioactivité alpha est la contamination interne, c'est à dire le fait d'ingérer des noyaux radioactifs émetteurs de particules alpha). ➡️Radioactivité bêta
La radioactivité bêta, elle, pourrait être comparée à un changement de couleur de l'atome. Il y a deux types de radioactivité bêta : bêta moins (β-) et bêta plus (β+). ☑️ Bêta moins (β-) : Un neutron du noyau se transforme en proton et émet un électron (particule bêta moins). Le noyau gagne un proton, ce qui le transforme en un élément différent. Par exemple, un noyau de carbone-14 peut se transformer en azote-14. Pour se protéger du rayonnement béta, une simple feuille d’aluminium de quelques millimètres suffit. ➡️Radioactivité gamma
La radioactivité gamma correspond à la libèration d'énergie d'un atome trop excité, cette énergie est libérée sous la forme d'un rayonnement, une sorte de lumière non visible. Cette forme de radioactivité apparait souvent après une décroissance alpha ou bêta qui laisse le noyau dans un état excité. Pour revenir à un état plus stable, il émet un rayon gamma, qui est une forme de lumière à très haute énergie. Contrairement aux particules alpha et bêta, les rayons gamma ne changent pas la composition du noyau, ils libèrent simplement de l'énergie. Ils transportent beaucoup d'énergie, par conséquent, ils pénètrent fortement la matière. Pour se protéger, il faut un blindage très épais. Par exemple, pour réduire de seulement 30 % ce rayonnement, il est nécessaire d’être derrière 6 cm de plomb équivalent à 30 cm de béton ou 54 cm de terre. 📷 CEA IRSN

La raison d’être des Voix est la reconnaissance du nucléaire dans la transition énergétique et le renforcement de la filière par des compétences motivées, renouvelées, exigeantes. Les Voix vont s’adresser aujourd’hui, dans le cadre du meetup organisé par ABMI, à une partie de cette jeunesse en recherche d’avenir; qui en a un, tout trouvé dans le ⚛️ Un grand merci 🙏🏻 à  -Nathalie MORIER-GENOUD qui intervient à Chalon-sur-Saône -Alice Jardel qui intervient à Lyon -Myrto TRIPATHI qui intervient à Nanterre -Jerome Garnier et VINCENT HOUARD et qui interviennent à Tours. Merci à ABMI de cette opportunité de mobiliser sur les filières académiques liées au nucléaire. Sans les ingénieurs pas de mise en application de la science, et donc pas de solution pour la planète. #dunucleairepourleclimat

A notre nouveau gouvernement en place et au regard des défis qui l’attendent et de la contribution qui doit être la nôtre, En tant que présidente des Les Voix du Nucléaire - Voices of Nuclear et directrice générale de Institut TerraWater, Nous tenions à féliciter et apporter nos encouragements les plus vifs à Agnès Pannier-Runacher, Antoine Armand, Benjamin Haddad, Marc Ferracci, Olga Givernet, Maud Bregeon, Vous pouvez compter sur nous pour vous aider à : - maintenir le cap des décisions de transition énergétique restant à être prises; - poursuivre l’assainissement de l’environnement compétitif et règlementaire des projets d’infrastructures énergétiques, dont hydrauliques, nucléaires, et réseaux; - pousser à ce que le rôle des citoyens soit de gagner du temps plutôt que d’en perdre dans tous les processus impliquant leur participation; - contribuer à ce que la rationalité physique et économique l’emporte dans le débat public; - poursuivre l’atteinte des objectifs, simultanés et indissociables, que sont le climat, l’environnement, la solidarité, et la souveraineté européenne; - et pour rester avant tout attentifs aux intérêts des bénéficiaires, citoyens et acteurs économiques, clients des différentes filières énergétiques; dans un esprit de service public, à l’échelle de la France comme de l’Union Européenne et de ses politiques communes comme nationales, pour une cohérence et une efficacité stratégique d’ensemble.

Une augmentation de la taxe sur l’électricité, une mesure contradictoire ? Alors que les citoyens et politiques ont pris conscience de l'importance de la souveraineté énergétique depuis la guerre en Ukraine, une proposition évoquée par le ministère de l'économie pour équilibrer le budget envisage de taxer l'électricité bas carbone produite en France 💡💸. Cette mesure pourrait avoir des conséquences importantes sur la lutte contre le réchauffement climatique 🌍🔥 et la lutte contre l'inflation. Elle pourrait augmenter les coûts pour les consommateurs et affecter la compétitivité des entreprises 🏭📉. Selon un rapport de l'INSEE sur la précédente hausse de prix de l'énergie suite à l'invasion de l'Ukraine, près de 60% des entreprises déclaraient devoir augmenter leur prix l'année suivante à cause des prix de l'énergie. Ces effets pourraient ralentir la sortie du gaz, en particulier dans l'industrie, et compromettre les efforts à mener pour réduire les émissions de CO2. En effet, l'électrification des usages est essentielle pour réduire notre dépendance aux énergies fossiles et diminuer les émissions de gaz à effet de serre 🌳🌍. Taxer l'électricité bas carbone pourrait entraver cette transition, laissant l'utilisation du gaz et du pétrole perdurer 🛢🔥. Il est donc important de trouver un équilibre qui permette de soutenir la transition énergétique tout en garantissant la stabilité économique du pays 🌍. Augmenter les taxes sur le vecteur énergétique le moins carboné semble à rebours des objectifs à tenir pour atteindre la neutralité carbone comme l'avait déjà souligné la Cour des comptes plus tôt cette année 🌿(https://lnkd.in/e4afwvAP) Finalement, il est également demandé à EDF de financer une partie du programme de construction de nouveaux réacteurs. Les 6 premiers EPR2 auront un coût de construction de plus de 52Mds d'euros 2020 (plus de 60Mds d'euros 2024) d'après l'audit mené par le ministère de la transition énergétique en 2022. (https://lnkd.in/eXFpBgHa) En 2023, auditionné par la commission des affaires économiques, Luc Rémont déclarait : "Il nous faut passer à un niveau d'investissements de l'ordre de 25 milliards d'euros par an à l'échelle du groupe EDF dont rapidement 80% seront concentrés sur la France", niveau qu'il jugeait "sans commune mesure" dans l'histoire d'EDF. Il est préjudiciable qu'EDF voit la production électrique taxée alors même que l'entreprise a besoin de réaliser des profits pour résorber sa dette et préparer le financement des nouveaux réacteurs. https://lnkd.in/eemiyFaY

[Débat public] Dans le cadre du projet de construction de 6️⃣ nouveaux EPR2 sur site accueillant déjà des réacteurs (Penly, Gravelines et Bugey). Une des premières étapes concrètes du projet est la tenue du débat public. Pour les 2 réacteurs de Penly les Voix avaient participé au débat qui a eu lieu en 2022/2023. C'est au tour du débat public pour la paire de réacteurs à Gravelines de se tenir, il est organisé par la Commission nationale du débat public (CNDP) Débat public projet de nouveaux réacteurs nucléaires à Gravelines de Gravelines à compter du 17 septembre. L'objectif de ces débats est d'informer le public et recueillir les avis via des réunions et un système de dépôt en ligne. Les réunions sont ouvertes à tous et toutes, experts ou non, pour, contre, sans avis, il suffit de s'intéresser et de participer. Il est important que ces débats aient une participation large et pas uniquement de militants afin de renforcer leur représentativité. Le dossier du projet est ici https://lnkd.in/eZNzaWNh , il fait 8 pages et est très accessible. Les débats publics sont un exercice de démocratie importants qui ne doivent pas être préemptés ou mis en défaut par une minorité parfois agressive qui, étant à court d'arguments, préfère se mobiliser pour empêcher la tenue de cet exercice démocratique. Nous participerons de façon constructive à ce débat public et aux suivants en insistant toujours sur les faits et la nécessité de réaliser le programme EPR2 pour garantir que l'électricité française reste souveraine, bon marché et bas carbone. Site de la CNDP de Gravelines : https://lnkd.in/eKRFYacy