🌧️ Blue Monday et Père Noël : même combat Chaque année, au troisième lundi de janvier, une idée saugrenue revient hanter nos calendriers : le fameux Blue Monday, prétendument « jour le plus déprimant de l'année ». Pourtant, tout comme le Père Noël, il s'agit là d'une fable. Pire, une magnifique construction marketing qui ne repose sur aucun fait réel. Ce concept a été inventé en 2005 dans une campagne publicitaire de l’agence de voyage Sky Travel, sans base scientifique solide. 🔍 L'origine d'un mythe Le Blue Monday s’appuie sur une pseudo-équation scientifique intégrant des facteurs tels que la météo, les dettes de fin d’année et la baisse de motivation après les fêtes. Mais cette formule est aussi crédible que les rennes volants du Père Noël. Cliff Arnall, psychologue à l’origine de cette invention, a lui-même reconnu qu’il s’agissait plus d’une prophétie autoréalisatrice qu’autre chose. Les scientifiques sont unanimes : aucune journée ne peut être objectivement plus déprimante qu’une autre. Aussi unanimes que vos collègues de travail donc. 🤝 💼 La vraie question : le mal-être au travail Si le Blue Monday est une fable, il soulève toutefois une problématique bien réelle : la déprime au travail, qui ne se limite évidemment pas à une journée par an. De nombreux indicateurs montrent que le bien-être des collaborateurs est un enjeu critique dans les entreprises. Si la déprime hivernale, ou dépression saisonnière, est reconnue, elle est bien plus complexe que ce que suggère le Blue Monday. Elle est liée à la diminution de la lumière naturelle et à des troubles plus structurels, souvent exacerbés par des conditions de travail stressantes ou isolantes. Plutôt que de s’attarder sur des concepts marketing, les entreprises gagneraient à s’engager dans des démarches concrètes pour améliorer le bien-être de leurs salariés. 👥 🚨Le Blue Monday n’est qu’une distraction, un récit fabriqué pour capter l’attention. Mais il offre l’occasion de mettre en lumière un sujet autrement plus sérieux : le bien-être mental au travail, un défi omniprésent qui mérite une réponse sérieuse et structurée. Les entreprises doivent dépasser l'anecdote et s’attaquer aux causes profondes de la déprime professionnelle. Car si le Blue Monday n'existe pas, la souffrance au travail, elle, est bien réelle.
Mythe ou pas, aujourd'hui c'était une journée qui m'a bien prise la tête ! Et je ne savais même pas qu'on était Blue Monday, pour moi c'était la journée des trucs relous 😆
Qu’apprends-je? Le Père Noël n’existe pas? Plus sérieusement, merci Élodie FRIOT pour ce post très intéressant 😉
J’adore ce parallèle avec le père Noel Elodie !
CEO de eteam at_work 🤟🏻 Directeur marketing Ideuzo At_Work 🎙️ Le marketing RH au service des entreprises 🚀
2 moisUltra intéressant comme explication (Arnaud en référence à ton post du jours 😉) Il y a une étude mondiale sur le bien être au travail menée par Indeed très intéressante sur le sujet Mais la vraie question est : Est ce que c'est le monde du travail qui dégrade notre santé mentale, ou l'évolution de toute la société ?