Post de Institut canadien des actuaires

Dans les petits milieux qui s'interessent aux enjeux environnementaux, on entend aujourd'hui que l'on parlerait trop de #climat et pas assez d'autres enjeux environnementaux, comme la biodiversité, et on laisse entendre une équivalence entre ces enjeux. Cela pose problème pour moi. S'il est important de garder dans le viseur l'ensemble des limites planétaires, il est à mon sens tout à fait normal que le climat et la diminution des émissions de GES soit le sujet prépondérant dans le débat public. Le changement climatique charie avec lui des soucis qui s'étalent sur beaucoup de domaines et implique des problèmes en cascade. Pour exemple et rappel, le GIEC estime qu'en 2100, le pourtout mediterannéen dans un monde 4°C plus chaud, perdra 75 % de sa biodiversité. Si on ne s'occupe pas du climat, on va avoir une écatombe de biodiversité. Une crise climatique, implique une crise de biodiversité. L'inverse n'est pas vrai. Du moins pas dans les memes proportions. Il est donc parfaitement normal que ce sujet soit prépondérant dans le débat public. Un docteur qui vous dit qu'amputer une main ou un bras entier sont deux procédures equivalentes, est particulierement mauvais. Pour être bien clair, il n'est pas question ici de se désinteresser des autres enjeux environnementaux. Il est évident que la gestion des dechets, de la biodiversité, de l'eau, et autres limites planétaires présentent des enjeux importants. Il est néanmoins essentiel de considérer les ordres de grandeurs et la priorité des combats à mener. Pourquoi ? Parce que la lutte contre un enjeu peu avoir des effets sur un autre. La lutte contre le rechauffement climatique, implique la création d'infrastructures énergétiques, (nucléaire éolien solaire, réseau), urbanistiques, extraction de matériaux (visant à la création de batteries, pour l'efficacité energetique, voies cyclables, transports en commun) etc. Or ces infrastructures impliquent systématiquement des externalités sur la biodiversité, sur l'eau et autres enjeux. En posant le fait que la gestion de la biodiversité est aussi importante que la gestion des problèmes climatiques, on obtient le meilleur argument pour ne surtout pas créer ces infrastructures et rien faire. On trouve dans quasi tous les jardins de France, une espèce protégée, qu'elle soit annimale ou végétale... C'est d'ailleurs l'argument utilisé par les myriades d'opposants aux projets d'infrastructures énergétiques en tout sorte. Tous utilisent la biodiversité pour en faire une arme d'opposition, et ça marche. Les projets sont au moins ralentis, sinon cassés sur ce motif. Resultat on avance au ralenti. Si on veut être à la hauteur des defis de notre sièclele et éviter le mur devant nous, il va falloir édifier des objectifs prioritaires. Le climat en fait très clairement partie. Ci-dessous extrait de l'AR6 du GIEC concernant les consequences du rechauffement de la planète sur la biodiversité terrestre.

[ FOCUS BIODIVERSITE 🔎🌱 ] Le changement climatique a des impacts dévastateurs sur la biodiversité, amplifiant les pressions déjà exercées par les activités humaines. En 2022, l'Assemblée générale des Nations unies a affirmé que chacun a le droit de vivre dans un environnement propre, sain et durable. Pour garantir ce droit, des actions concrètes doivent être entreprises : transition vers des énergies renouvelables, protection des espèces et des écosystèmes menacés, et cessation des financements pour les activités destructrices de notre environnement. La santé, l'économie, le bien-être, et l'avenir même de l'humanité dépendent de la préservation de la biodiversité et des systèmes naturels. 📌 Lire l'article 👉 : https://lnkd.in/geFWCzTj #biodiversité #avenir #climat #ecosystèmes

La durabilité de notre système économique dépend de la durabilité de notre écosystème et de sa biodiversité. Pourtant, la contribution de la nature a été historiquement mal évaluée. Le déclin de la nature qui en résulte a un impact croissant sur l'humanité, en particulier sur les communautés qui en dépendent directement. La destruction de la nature compromet ainsi tous les efforts déployés pour relever les défis climatiques. In fine, l'existence humaine même est durablement menacée. Par conséquent, ce rapport de l'Institut Montaigne est à lire attentivement. Il s'inscrit dans le sillage de la COP16 Colombia. cc Business for Nature ; Finance for Biodiversity

La dernière décennie a été la plus chaude de l'histoire de l'humanité jamais enregistrée et nous ressentons déjà les effets du changement climatique. Les incendies de forêt dans le monde, les inondations et les animaux sauvages qui migrent vers la ville, sont devenus des événements climatiques réguliers qui menacent les vies, les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire. Les changements climatiques affectent également la survie des microbes, facilitant ainsi la propagation des virus. Selon un article publié par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques, "les pandémies sont susceptibles de se produire plus fréquemment, de se propager plus rapidement, d'avoir un impact économique plus important et de tuer davantage de personnes." La 46e session du Conseil des droits de l'homme des Nations unies a récemment adopté une résolution appelant les États à conserver, protéger et restaurer les écosystèmes, les décrivant comme essentiels à la santé et au bien-être de l'homme. Quelque 69 États se sont engagés à entamer un dialogue pour reconnaître le droit à un environnement sûr, propre, sain et durable. Au cours de la session du Conseil, 15 entités des Nations unies, dont le Programme des Nations unies pour l'environnement, ont publié une déclaration commune exprimant leur soutien à la reconnaissance mondiale du droit à un environnement sûr, propre, sain et durable. La résolution a été adoptée juste avant le lancement de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes (2021-2030), un effort mondial pour prévenir, arrêter et inverser la dégradation des écosystèmes dans le monde entier. Alors, chaque jour est une opportunité pour nous de faire un geste pour la nature. Suivez nous sur notre chaîne WhatsApp : https://lnkd.in/e-Rvm7tc #RGEDD

La dépendance de l'économie à la nature est extrêmement forte. C'est l'éléphant dans la pièce que tant d'acteurs, entreprises, investisseurs et états et collectivités locales refusent de voir. Pour tenter d'ouvrir leurs yeux European Central Bank vient de publier un rapport que résume Clément Fournier. La #BCE sonne l'alerte en rappelant que "72% des entreprises de la zone euro, soit environ 3 millions d’entreprises, dépendent de manière critique des services écosystémiques et seront confrontées à d’importants problèmes économiques en raison de la dégradation des écosystèmes”.  C'est clair ! Pourtant, à la veille de la #COP16 sur la #biodiversité, le #dontlookupisme fait des ravages ! Ne pas entendre, ne pas vouloir comprendre, faire feu autant que possible sur les Cassandre désagréables qui osent rappeler des réalités scientifiques, devient une attitude quasi légitime. Dans ce contexte comment faire ? C'est la question que s'est posée Alexandra Palt, la présidente du WWF https://lnkd.in/ewzuZA_m pour la sortie du rapport annuel sur la disparition des espèces : Comment "faire en sorte que la connaissance mène à l’action, et que cette action aboutisse à un véritable changement de paradigme ?" Vaste sujet. Et bien après tout il faut marteler encore et encore le même message : la réalité est têtue ! Dans le cas de la #biodiversité, la situation est terrible comme l'explique, in fine, Alexandra Palt. "En 50 ans, la taille moyenne des populations d’animaux vertébrés sauvages a chuté de 73 % ! Les activités humaines sont responsables de l'effondrement de la biodiversité, principalement à cause de la perte des habitats naturels du fait de l'agriculture non durable. Mais aussi l'exploitation forestière, les transports, et la fragmentation des rivières pour les espèces d’eau douce sont en cause. Le changement climatique deviendra bientôt la principale menace : la hausse des températures entraîne déjà des phénomènes de mortalité massive, ainsi que des extinctions d'espèces. D'autres facteurs comme la surexploitation, les espèces invasives et la pollution ont également un impact dévastateur sur la nature." "Vouloir savoir, osez agir" ! On le répète d'autant plus que c'est le mantra que s'est choisi Novethic ! https://lnkd.in/eqcKgQK5

🌍 𝐒𝐚𝐯𝐢𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐝𝐞 𝟒𝟎 % 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐥𝐬 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐥𝐚𝐧𝐞̀𝐭𝐞 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐝𝐞́𝐠𝐫𝐚𝐝𝐞́𝐬 ?  Ce chiffre mérite toute notre attention. Face au changement climatique et à l'érosion de la biodiversité, l'attention se porte souvent sur la limitation des gaz à effet de serre. C'est indéniable, il faut limiter la production de CO2. Mais un élément tout aussi important est souvent négligé : le sol vivant, véritable fondement de la vie... et de notre économie. Les sols rendent des services écosystémiques indispensables, tels que la régulation du cycle de l'eau, la séquestration du carbone, et le soutien à la biodiversité. À eux seuls, ils stockent environ 𝟐𝟓 % 𝐝𝐮 𝐜𝐚𝐫𝐛𝐨𝐧𝐞 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐞𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐢𝐚𝐥. Leur rôle est donc fondamental dans la lutte contre le changement climatique. Pourtant, plus de 𝟒𝟎 % 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐥𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐝𝐞́𝐠𝐫𝐚𝐝𝐞́𝐬, ce qui menace directement leur capacité à fournir ces services essentiels. La préservation et la régénération des sols vivants devraient être au cœur des stratégies de protection de l'environnement. Intégrer cette dépendance vitale dans les modèles d'affaires des sociétés devient une priorité stratégique pour les toutes les organisations. L'#ImpactStudio de l'École du management et de l'impact de Sciences Po est présent à la 2nd édition du World Living Soil Forum à LUMA Arles corganisé par ChangeNOW et Moët Hennessy. L'équipe a ainsi eu l'opportunité de rencontrer des experts de l’agriculture régénérative et d'explorer des méthodologies et des indicateurs de suivi et d’impact. Ces connaissances sont essentielles pour former nos étudiants et les préparer à relever les défis de la transition écologique. 🌱 #AgricultureDurable #ImpactPositif #SustainableFarming #CreateBetterFutureToday

La dégradation continue des ressources naturelles et les conséquences du changement climatique compromettent notre développement social, économique et culturel. Elle est causée surtout par l’action de l’Homme. La préservation responsable de l'environnement doit concerner chacun d'entre nous. Nous vous invitons à adopter et à partager avec votre entourage les 10 principes d'un écocitoyen. #ecology #economiecirculaire

Bon à savoir!

À l'heure où Los Angeles est de nouveau dramatiquement touché par les incendies et le changement climatique, dans une période où l'écologie semble peu à peu devenir un sujet parmi tant d'autres et où le sujet semble lasser, plutôt que de présenter des #vœux pour #2025, j'aimerais appeler à la #réflexion. Je voudrais proposer à tout le monde se rappeler que "Tout est lié". « Les crises environnementales, sociales et économiques […] interagissent, se répercutent en cascade et se combinent d’une manière qui rend les efforts isolés pour les résoudre inefficaces et contre-productifs », c'est d'ailleurs en substance ce que dit un des derniers #rapports des #exprts de #IPBES. Le #Nexusi dit très clairement que s'attaquer en silo aux #défis #climat #biodiversiuté #santé #eau #alimentation du siècle en cours ne suffira pas. Un article sur ce rapport à lire sur #goodplanetmag Fondation GoodPlanet https://lnkd.in/eH9cxBix

Les Solutions Fondées sur la Nature (SfN) se positionnent aujourd’hui comme des leviers clés pour atténuer les effets du changement climatique et restaurer la biodiversité. En s’appuyant sur des pratiques agricoles durables et une gestion raisonnée des écosystèmes, ce modèle favorise une adaptation locale aux risques climatiques. ⏬ https://lnkd.in/eqF2kE5Y