🤩😎 Très honoré (et fier !) d’être publié dans La Tribune dimanche, ce matin. 🔫🚔 Il y est question des variations de la confiance Police-population dans les cas d’usage de l’arme par la Police. 📊📈 J’y exploite les tout derniers chiffres du baromètre de la confiance dans la Police du CEVIPOF réalisé avec le mécénat d’INTÉRIALE Mutuelle et en partenariat avec l’Association des hauts fonctionnaires de la Police nationale. 📰 ✍🏼 Extrait : « Le 6 décembre 1986, la mort de Malik Oussekine sous les coups de matraque de trois policiers parisiens, choque légitimement la société française. Sidérés par le drame, les Français questionnent les conditions du recours à la force par leur Police et exigent que les protocoles qui gouvernent ses interventions soient plus respectueux des libertés publiques fondamentales. Il en a résulté une certaine réticence dans l’usage des armes par les policiers eux-mêmes, redoutant les répercussions judiciaires, sociales et morales de leurs pratiques. Depuis, l’affaire Malik Oussekine renvoie à un syndrome éponyme, celui de la trop grande inhibition des policiers a priori, par crainte de l’opprobre a posteriori. Trente-sept ans plus tard, la mort par balles du jeune Nahel Merkouz à la suite d’un contrôle routier déclenche, elle aussi, une très vive émotion au sein de l’opinion, notamment chez les Français les plus jeunes. A l’été dernier, la légitimité de la Police est contestée durant plusieurs nuits d’émeutes, partout sur le territoire. Concomitamment, la mise en cause judiciaire et le placement en détention provisoire de plusieurs fonctionnaires de police accusés de violences illégitimes, conduit certains de leurs représentants syndicaux à réclamer des exceptions procédurales voire une immunité pénale fonctionnelle pour contrer, selon eux, l’insécurité juridique professionnelle relative à leurs actions. A la lumière de cette séquence estivale, et comme pour Malik Oussekine jadis, peut-on parler de « syndrome Nahel Merkouz »? A cette question, les tout derniers chiffres du Baromètre de la confiance politique du CEVIPOF (vague 15, février 2024) répondent clairement par la négative. » La suite, chez votre marchand de journaux 👉🏼 🗞️
Merci Guillaume pour cette brillante analyse des chiffres relatifs à la perception par les Français du travail et de l’exercice des missions de la #police et des #FDO. Comme tu l’as précisé ce focus #sécurité intérieure du baromètre CEVIPOF sur la confiance des français dans les institutions , fait l’objet depuis 2020 d’un mécénat de la mutuelle INTÉRIALE Mutuelle avec notre partenaire l’AHFPN . Nous sommes très heureux de permettre grâce à ce partenariat, de disposer chaque année , sur des sujets qui intéressent la Police nationale de données fiables sur la perception des Français sur les questions de sécurité. Merci au secrétaire général du CEVIPOF Florent Parmentier et au chercheur Cautrès Bruno pour la réalisation de ce baromètre.
Merci et bravo à toi Guillaume et à toute l'équipe de Cevipol (notamment Bruno Cautres et Anne Muxel) pour ce travail de qualité particulièrement clair, utile et instructif. L'association des hauts fonctionnaires de la Police nationale (AHFPN) s'honore d'y apporter sa contribution.
Une bien triste affaire que celle de Malik Oussekine qui voulait se convertir au catholicisme, et devenir prêtre, comme révélé le vendredi 20 mars 1987, à l'AFP, par le Père jésuite Bertrand Desjobert. Selon lui, « Malik et lui-même ont eu un entretien d'une heure, le jeudi 4 décembre, entre 18 heures et 19 heures (moins de deux jours avant sa mort), au cours duquel le jeune homme lui a fait part de son intention de devenir prêtre catholique […] Malik Oussekine voulait « consacrer sa vie à Dieu » selon le Père jésuite. « Bien que de tradition musulmane, il avait choisi la religion catholique car Malik était français et voulait continuer à vivre dans ce pays où le catholicisme est la religion dominante ». La carrière de Robert Pandraud, patron de la police nationale de 1975 à 1978, et Directeur central de la sécurité publique pendant treize ans, bras droit de Charles Pasqua, aura été marquée par la mort tragique de Malik Oussekine, à tout juste 22 ans, par ailleurs malade des reins. https://www.lemonde.fr/archives/article/1987/03/22/les-revelations-d-un-pere-jesuite-malik-oussekine-voulait-devenir-pretre_4061400_1819218.html
Beau rappel de cette si célèbre citation de Staline
C’est dingue je n’aurai pas dit mieux.Place aux jeunes.Amities.c.FREMAUX avocat honoraire.
J'admire vos interventions qui sont toujours solides, argumentées et factuelles. Vous méritez cette publication dont l'extrait est très intéressant.
On oublie trop souvent, ce principe de fond.
Vous le meritez Mr Farde. Vos interventions m'éclairent et sont très souvent remarquables. Vous ne coupez jamais la parole de vos interloccuteurs lors de débats souvent houleux. Rare et precieux de nos jours.
Bravo cher Guillaume, pour cet article absolument remarquable
Conseiller régional RN de BFC
8 moisMerci pour cette analyse qui replace utilement "l'église au milieu du village ". Les chiffres, à quelques variations près, ne font en effet que rappeler que les Français, très majoritairement, font confiance à leur Police. Il serait cependant intéressant de préciser ce qui se cache derrière le mot "confiance". Je crois que celui ci ne saurait se restreindre à l'usage de la force. La capacité à résoudre des enquêtes judiciaires, la disponibilité des policiers pour soutenir leurs concitoyens dans des moments difficiles ou bien encore la qualité de l'accueil lors d'un dépôt de plainte, participent également de cette confiance indispensable au lien police-nation. Pour ce qui est de l'usage de la force, un distinguo doit être fait entre son utilisation dans le cadre du maintien de l'ordre et les missions de sécurité publique. Là aussi, un questionnement différencié mériterait d'être réalisé. Enfin, pour ce qui est de l'usage des armes, les Français ont bien compris que l'explosion de la violence dans notre société mettait nos forces de l'ordre dans des situations de plus en plus difficiles et dangereuses pour eux-mêmes ou pour autrui. D'où, certainement, cette relative compréhension.