La LPO exprime sa profonde préoccupation face à la remise en question par plusieurs eurodéputés de l’utilisation des financements issus du programme LIFE de l’Union européenne par les associations de protection de l’environnement. Lancé en 1992, l'Instrument financier de l'Union européenne (LIFE) est le principal outil de financement de l’UE pour l’action environnementale et climatique, avec 5,4 milliards d’euros alloués pour 2021-2027. Cela ne représente toutefois que 0,3 % du budget de l’UE – un montant dérisoire compte tenu de la crise existentielle à laquelle nous sommes confrontés en raison du changement climatique et de l’effondrement de la biodiversité. L’argument avancé par les eurodéputés pour réclamer une réforme, voire pour certains la suppression du programme LIFE est qu'il servirait à financer des ONG pour faire pression sur les institutions européennes. La réalité est tout autre : une petite partie du budget – 15,6 millions d’euros par an, soit 0,006 % du total – est destinée à des subventions de fonctionnement pour les organisations de la société civile. Ces ressources restent modestes, mais essentielles pour garantir une représentation moins déséquilibrée des intérêts des citoyens quand en 2023, les lobbyistes industriels de l’UE ont collectivement dépensé 1,3 milliard d’euros pour défendre leurs entreprises... https://lnkd.in/dmrs4_nh
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Les attaques d’une frange bien identifiée de la classe politique se multiplient contre l’ensemble des outils et des acteurs (Office français de la biodiversité, ADEME, Agence Bio, LIFE Programme…) qui peuvent nous permettre d’espérer garder une terre habitable Pour peu que l’on soit conscient des enjeux qui se jouent aujourd’hui, ce ne sont pas seulement ces attaques, mais bien le projet sociétal porté par cette frange de la classe politique française et européenne que nous devons dénoncer et combattre : nous ne survivrons pas sans nature sauvage !
La LPO exprime sa profonde préoccupation face à la remise en question par plusieurs eurodéputés de l’utilisation des financements issus du programme LIFE de l’Union européenne par les associations de protection de l’environnement. Lancé en 1992, l'Instrument financier de l'Union européenne (LIFE) est le principal outil de financement de l’UE pour l’action environnementale et climatique, avec 5,4 milliards d’euros alloués pour 2021-2027. Cela ne représente toutefois que 0,3 % du budget de l’UE – un montant dérisoire compte tenu de la crise existentielle à laquelle nous sommes confrontés en raison du changement climatique et de l’effondrement de la biodiversité. L’argument avancé par les eurodéputés pour réclamer une réforme, voire pour certains la suppression du programme LIFE est qu'il servirait à financer des ONG pour faire pression sur les institutions européennes. La réalité est tout autre : une petite partie du budget – 15,6 millions d’euros par an, soit 0,006 % du total – est destinée à des subventions de fonctionnement pour les organisations de la société civile. Ces ressources restent modestes, mais essentielles pour garantir une représentation moins déséquilibrée des intérêts des citoyens quand en 2023, les lobbyistes industriels de l’UE ont collectivement dépensé 1,3 milliard d’euros pour défendre leurs entreprises... https://lnkd.in/dmrs4_nh
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François Bayrou à Matignon : Quelles Implications pour l'Environnement ? Avec l'arrivée de François Bayrou comme Premier ministre, de nombreuses interrogations entourent l'avenir des dossiers environnementaux en France. Sa nomination intervient à un moment crucial où le changement climatique, la transition énergétique et la préservation de la biodiversité ne peuvent être mis en attente. Quels pourraient être les impacts de son leadership sur ces enjeux critiques ? Historiquement, François Bayrou a montré un intérêt pour le "développement durable", une approche conciliant protection de la nature et dynamisme économique. Se définissant comme partisan de "l'écologie positive", il a souvent rejeté l'idée de contrainte, privilégiant des solutions qui unissent innovation environnementale et prospérité économique. Sous son mandat, peut-on espérer un renouveau du développement de la géothermie de surface ou une relance significative de la filière aquacole française ? Ces axes, qu'il a défendus en tant que Haut-Commissaire au Plan, représentent des éléments clés de sa vision pour une France alliant richesse naturelle et progrès technologique. Bayrou a témoigné de son engagement envers une France durable lors de la présidentielle de 2012, où il défendait une agriculture respectueuse de l'environnement, ainsi que la montée en puissance des énergies renouvelables, ambitionnant que celles-ci représentent 40% de la production électrique française d'ici 2030. Cependant, les défis sont nombreux. Le prochain gouvernement devra naviguer entre l'urgence climatique et la nécessité de redresser les finances publiques. La finalisation du décret de Programmation pluriannuelle de l'énergie et la mise en œuvre de la stratégie nationale bas-carbone sont autant de dossiers urgents à traiter. De plus, les tensions avec le secteur agricole, notamment à cause des mesures environnementales jugées trop contraignantes par certains, posent la question de la réconciliation des divers intérêts en jeu. La composition du nouveau gouvernement sera déterminante pour la prise en charge effective de ces enjeux cruciaux. François Bayrou a les cartes en main pour faire la différence, capitalisant sur sa longue carrière et ses positions passées, tout en faisant face aux attentes élevées des citoyens et des organisations environnementales. En cette période charnière, il est plus que jamais crucial de suivre de près les développements pour évaluer comment son approche influencera concrètement la France de demain sur le plan écologique. L'heure est à la vigilance et à l'espoir qu'un équilibre puisse être trouvé entre engagements environnementaux ambitieux et redressement économique durable.
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[#DECRYPTAGE] Quand il s'agit de #NATURE au European Parliament, comment les parlementaires 🇧🇪 ont-ils voté? Le 9 juin, on votera - aussi - pour le parlement européen. Je vous propose de revenir sur le bilan de nos représentants sortants en matière de protection de l'environnement - avec un focus sur la nature 🌱. L'ONG BirdLife Europe and Central Asia et d'autres ONG ont évalué le comportement de vote de chaque groupe politique et parti national sur les enjeux clés pour la nature et le climat. Décryptage: 🌳 ECOLO, le PTB Parti du Travail de Belgique et le PS belge ont obtenu des scores très élevés, démontrant un réel engagement pour défendre la nature. 🌲Pour le Mouvement Réformateur (MR) c'est plus contrasté, avec un score honorable sur #RestoreNature mais des notes très basses sur l'agriculture , notamment quand il s'agit de réduction des pesticides (40 points en dessous du score moyen de leur groupe Renew Europe 😧). ⛔ Seuls Les Engagés.be - Mouvement Participatif n'atteignent pas la moyenne 📉 , se classant bons derniers des partis francophones avec seulement 45/100. En décalage franc avec leur slogan pour la "régénération du vivant" Au-delà des clivages, retenons aussi que sur l'ensemble, les partis francophones belges votent de manière plus favorable à l'environnement que leurs groupes politiques respectifs au niveau européen. Une satisfaction à nuancer cependant: la protection de la nature appelle des réponses tellement plus ambitieuses. #EnvironnementUE #Biodiversité #Elections2024 #Climat Pour aller plus loin et faire votre propre analyse 👇 https://lnkd.in/ea-53GU2
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Mobilisation pour la biodiversité et la solidarité internationale A l'appel de Coordination SUD, le WWF France soutient et participera tout à l'heure à la manifestation devant l’Assemblée nationale ce mercredi 29 janvier à 12h, place Édouard Herriot. C’est notre dernière opportunité pour interpeller les parlementaires avant les décisions finales en commission mixte paritaire. Après cela, il sera trop tard pour empêcher ces coupes budgétaires. Le projet de loi de finances #PLF2025 arrivant en commission mixte paritaire prévoit une réduction, sans précédent par son ampleur, de l’aide publique au développement #APD. Ne nous y trompons pas, cette baisse de 2 Milliard d'euros affectera massivement la capacité à agir des acteurs publics, privés et de la société civile face aux crises climatiques et de la biodiversité. L'APD est un levier essentiel. Ce qui est en jeu, c'est la protection des écosystèmes et la lutte contre le réchauffement, pourtant essentiels à notre sécurité environnementale à toutes et tous. Les crises écologiques sont globales, et leurs conséquences ne nous épargnent pas. L'APD c'est notre levier principal pour prévenir les conflits pour l’accaparement des terres et les tensions sur les ressources, aider les populations à faire face localement à la désertification ou à la montée des eaux, et prévenir les exils et migrations climatiques. Par l'accompagnement des transitions qu'elle porte, l'APD est un outil essentiel de l'adaptation de nos filières économiques à l'international. Par le transfert de normes, c'est l'assurance de partager avec nos partenaires du Sud des niveaux d'exigence convergeant pour la protection de la nature, du climat et de la biodiversité, et ainsi de lutter contre le dumping environnemental, qu'il soit agricole ou industriel. L'APD enfin, c'est engager un effort conjoint, avec la contribution forte de nos voisins, pour la défense des écosystèmes et hotspots de biodiversité commun en méditerranée avec l'Afrique du Nord, sur le plateau des Guyanes, avec le Suriname, le Guyana ou le Brésil, en nouvelle Calédonie avec nos partenaires du Pacifique, oudans l'Océan Indien, où Réunion et Mayotte partage des défis commun avec l'ensemble de la région pour leur adaptation au changement climatique. Des solutions pour un financement soutenable de l’APD existent notamment par alignement du niveau de prélèvement de la taxe sur les transactions financières (TTF) en France sur les pratiques en cours ailleurs en Europe. La France a su afficher son ambition ces dernières années pour la réforme du système financier mondial. Elle a eu (jusque-là) une parole forte pour le financement du climat et de la biodiversité. Nos partenaires devront-ils s'habituer dorénavant à voir notre pays, contre ses propres intérêts, délaisser sa part de responsabilité et compromettre notre avenir à tous ? WWF-France Coordination SUD
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📢 Démocratie environnementale et urgence écologique, comment réenchanter la participation du public ? 📅 Mercredi 9 octobre – 14h-16h30 en ligne ou sur place au Conseil économique social et environnemental (CESE) Pourtant indispensable, la démocratie environnementale semble en crise. En témoignent la faible participation aux enquêtes et débats publics et les nombreuses critiques contradictoires qui lui sont adressées : 🔹D'un côté, elle installerait trop de lenteurs et d'incohérences dans la prise de décision des projets indispensables aux transitions, y compris écologiques (cas emblématique des éoliennes) ; 🔹De l'autre, trop peu présente, intervenant trop tardivement et sans modifier la prise de décision, au risque d'alimenter ensuite des mouvements de désobéissance civile. 🔎 La démocratie environnementale regroupe l'ensemble des processus permettant aux citoyens d'accéder aux informations sur l'environnement, de participer à l'élaboration des décisions publiques qui impactent l'environnement et de saisir la justice pour défendre l'environnement. La participation du public est donc un pilier de la démocratie environnementale. Ainsi, contradictoirement, on reproche à la démocratie environnementale de faire trop ou trop peu, de faire gagner du temps ou d'en faire perdre. Comment réenchanter la participation du public face aux défis de l'urgence écologique ? Programme 🔹14h00 - Introduction de Thierry Beaudet, Président du CESE et de Sylvain Boucherand, Président de la commission Environnement ; 🔹14h10 - Restitution des ateliers participatifs ; 🔹14h30 - Table ronde « Comment concilier la démocratie environnementale et l'urgence écologique », avec : ○ Marie-Céline BATTESTI, Compagnie nationale des commissaires enquêteurs (CNCE) ○ Anne Hébert, Communauté de communes Côte Ouest Centre Manche et membre de la Commission Transitions écologiques, Intercommunalités de France ○ Paul Delduc, Inspection générale de l'environnement et du développement durable (IGEDD) ○ Claire Tutenuit, Groupe Agir autrement pour l’innovation sociale et environnementale, Déléguée générale Entreprises pour l'Environnement (EpE) 🔹15h30 - Table ronde « Retour d'expérience : conditions concrètes d'une concertation réussie », avec : ○ Floran Augagneur, Commission Nationale du Débat Public (CNDP) ○ Damien LENOUVEL, Association Peuple et Culture ○ Judith Ferrando Y Puig, Missions Publiques ○ Guillaume Bouvier, SNCF Réseau 🔹16h30 - Conclusion ➡️ Inscriptions https://lnkd.in/ew3MJjid #environnement #transitionecologique #territoires #démocratie #cese #urgenceecologique #enjeuxclimatiques
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“On a essayé de mettre la barre assez haut”, a expliqué Sylvie Goulard, co-présidente de l’IAPB lors d’un point presse. Ils n'ont pas du essayer très fort: aujourd'hui les gouvernements français, anglais et le forum économique mondial publient leur proposition de financiariser et privatiser les politiques de conservation via la création de marchés de crédits biodiversité. Si la vision promue n'est pas la pire possible, elle ne résout pas du tout le manque d'intégrité environnemental et les problématiques sociales bien connues de la compensation biodiversité, et doit donc être rejetée. Dans le détail, la compensation "locale" promue est moins pire que la compensation mondiale mais reste définie de façon beaucoup trop large; la spéculation sur le prix des crédits n'est pas réellement interdire; et l'autorisation de vendre des crédits avant qu'un impact ait été mesuré, et liés à des "destructions évitées" signifie que les crédits n'auront pas une haute intégrité. Plus fondamentalement, il n'y a aucun besoin de créer un tel marché pour financer la protection de la nature, il suffirait en effet de rediriger une fraction des 1250 milliards de subventions annuelles aux activités destructrices pour combler les besoins de financements annuels de 200 milliards. #COP16Colombia #COP16 #PeaceWithNature Retrouver notre analyse ici: https://lnkd.in/geR5VPh5 https://lnkd.in/gGWujnsy
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Un nouveau gouvernement pour la Wallonie, ça c'est fait! Une bonne chose de ne pas avoir traîné dans les négociations! 🤗 Une DPR qui se veut ambitieuse en termes de simplification administrative, de trajectoire budgétaire ou de soutien aux entrepreneurs. 💪 Oui, c'est pas faux (même si on sait pas encore trop bien comment ce sera implémenté dans la pratique...). 😶 Par contre, niveau environnemental, on reste un peu sur notre faim... 😖 La lutte contre le réchauffement climatique ou l'adaptation à celui-ci semble relégué en seconde zone, pas une priorité. 😱 Les autres combats environnementaux, idem, comme l'état de la biodiversité ou de nos ressources qui ne semblent pas être des combats prioritaires... 😢 Mais on reste positif! Ce n'est "que" une DPR, le combat se jouera tous les jours avec les ministres et cabinets concernés! Et nous serons là pour faire avancer ces dossiers, pour qu'ils reviennent au 1er plan de l'action politique! Plus de détails dans l'analyse de Canopea ci-dessous!
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Je soutiens les trois appels des ONG : renforcer la planification écologique, assurer les financements nécessaires et protéger les libertés associatives. Un gouvernement qui n'intègre pas ces exigences s'éloigne de la réalité environnementale. L’écologie doit devenir la boussole de nos politiques publiques, tout comme nous le faisons au niveau local à Grand Paris Sud, le gouvernement doit aligner ses actions avec les impératifs écologiques. #PlanificationÉcologique #Climat #AvenirDurable
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Oui, la nuit a été courte pour le monde associatif 👇 https://lnkd.in/e2rQQ2wF Hier, le nouveau gouvernement de Wallonie déclarait d’entrée de jeu qu’il veut faire “face au changement climatique et protéger la biodiversité avec lucidité et pragmatisme” (P.5 de la DPR). A la lecture du texte de 112 pages, avec mes collègues de Canopea, on ne peut que regretter au contraire un manque de lucidité et d’ambition face aux enjeux environnementaux et aux moyens d’y répondre ! L’environnement apparait très peu dans la DPR 🧐 : ➡️ 1 minute 20 sur 2 heures dans la conférence de presse ➡️ le mot “durable” apparait très peu (28 occurrences) et n’apparait pratiquement pas dans la partie consacrée à l’économie ou à l’emploi ! C’est symptomatique… la lutte contre le réchauffement climatique ou l'adaptation à celui-ci semble relégué en seconde zone, pas une priorité et idem pour les autres combats (biodiversité, ressources, etc.) 😱😖 Aujourd’hui, plus que jamais : “Nous continuerons donc à jouer notre rôle d’acteur constructif pour faire avancer ce qui peut avancer » 💪🌱 Et par ici un travail complet et remarquable de mes collègues : https://vu.fr/ydjyu
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🔎 Nous avons interrogé les politiques wallons sur leur positionnement en faveur de nos propositions environnementales... et leurs réponses sont éloquentes 🧐 ! À la question : « Faut-il consacrer 10% du budget et du territoire wallon pour la biodiversité ? » ✍️ : 👉 Le PS et le PTB partagent une approche plus intégrée que l'approche actuelle au travers du fédéral, qui prend en compte les écarts entre les ambitions posées et la réalité budgétaire. Ces démarches s'inscrivent dans la bonne direction 🙂. 👉 Ecolo se contente d'expliquer que c'est un calcul complexe au regard de la lasagne institutionnelle belge. C'est certes vrai, mais cela n'empêche pas de se prêter à l'exercice, surtout quand on sait que d'autres Etats l'ont mis en place 🧐. 👉 Les Engagés semblent avoir mal compris l'affirmation et parlent de questions environnementales et non spécifiquement de biodiversité 🌱. 👉 DéFI offre une réponse claire et simple mais diminue les ambitions 😞. 👉 Le MR quant à lui considère que mettre du budget pour la biodiversité n'est pas une option... Dommage 😕 ! L’Europe, elle, considère que c'est possible et même nécessaire. Elle s'est fixée pour objectif 10% de son budget. En Wallonie et à Bruxelles, nous sommes à 1% 😬. 👉 Toutes les réponses des partis et nos analyses : https://lnkd.in/egHwk6_c (mesure n°7 sur le site) #EnVraiOnFaitQuoi #élections2024 #jemériteplus DéFI - Démocrate Fédéraliste Indépendant PTB ECOLO Parti Socialiste (PS) 🌹🇧🇪 Mouvement Réformateur (MR) Les Engagés.be - Mouvement Participatif
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