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⚽ CVC-LFP, un deal plus complexe à appréhender qu'il n'y parait ? 🔴 L'accord conclu entre la Ligue de Football Professionnel et CVC concernant la prise de participation du fonds d'investissement dans une société ad-hoc rassemblant les actifs commerciaux centralisés du football professionnel français suscite de nombreuses questions et incompréhensions 🔎 Cette transaction, conclue en 2022, est revenue au cœur des débats ces dernières semaines en raison de la négociation (ratée) concernant la vente des droits TV nationaux de L1, la campagne présidentielle pour la LFP ou encore le lancement d'une commission d'enquête de la part du Sénat sur l'intervention des fonds d'investissement dans le football français Plusieurs points sont pointés du doigt dans cet accord : 👉 La rétrocession "à vie" de 13% des revenus commerciaux centralisés par la LFP à CVC 👉 La manière dont a été redistribuée la manne CVC de 1,5 Md€ 👉 L'objectif manqué à date d'inscrire le football professionnel français dans un cercle vertueux de croissance Pourtant, à ce jour, la plupart des dirigeants de L1 et de L2 défendent cet accord passé avec CVC. Et on retrouve parmi les propriétaires de clubs des financiers aguerris et rompus à de telles transactions 🧐 💡 Ce montage est-il réellement "perdant" pour le football professionnel français ? Ne va-t-il pas délivrer de la valeur à terme ? Décryptage 👇

Accord LFP-CVC : les comptes-rendus des auditions publiques devant la mission d’information du Sénat ➡️https://lnkd.in/gchskxAU 🔎Alors que Vincent Labrune, président de la LFP - Ligue de Football Professionnel, Waldemar Kita, président du FC Nantes, et Laurent Nicollin, président de Foot Unis et du MONTPELLIER-HERAULT SC SASP, seront entendus ce mercredi 26/06 pour les trois autres, retour sur les auditions publiques qui ont déjà eu lieu à travers les différents comptes-rendus proposés par News Tank. 🎙️« Non, le deal avec CVC n’est pas un bon deal pour le football français. Non, la cession à vie de 13 % des revenus n'était pas la seule solution. Non, les clubs n’ont pas eu les informations utiles pour se prononcer sur ce deal entre la LFP et le fonds d’investissement CVC Capital Partners. Non, cet accord n’est pas du tout équitable, il va au contraire creuser les inégalités », déclare Jean-Michel Roussier, président du Havre Athletic Club lors de son audition publique devant la mission d’information du Sénat sur l’intervention des fonds d’investissement dans le football professionnel français, le 07/05/2024. 🎙️« La création de la société commerciale “LFP Media” était une opération vitale pour les clubs dans un contexte très particulier. La solution CVC est apparue comme la seule capable de garantir l’avenir de nos clubs. Il est trop tôt pour faire un bilan. » (Philippe Diallo, président de la FFF - Fédération Française de Football, le 12/06/2024) 🎙️« Le plan d’affaires, qui est ambitieux, n’a pas encore échoué. CVC a sûrement aussi des idées pour faire en sorte qu’il réussisse. Les cartes ne sont pas jouées. » (Jean-Michel Aulas, vice-président délégué de la FFF et ex-président de l’Olympique Lyonnais, le 20/06/2024) 🎙️« Nous considérons que nous ne sommes qu’à la phase initiale de ce partenariat. Toute réussite et toute création de valeur bénéficieront à tous, et avant tout à la LFP et aux clubs qui détiennent collectivement 87 % de la société commerciale. Il est beaucoup trop tôt pour faire un bilan. Ce projet s’inscrit sur le long terme. » (Jean-Christophe Germani, managing partner au sein du fonds d’investissement CVC Capital Partners, le 20/06/2024) Tels sont quelques-uns des propos tenus devant Laurent Lafon et Michel Savin, respectivement président et rapporteur de la mission d’information du Sénat sur l’intervention des fonds d’investissement dans le football professionnel français, qui multiplient les auditions publiques depuis le 07/05/2024. 🆓Bénéficiez d'un abonnement découverte gratuit ! Accédez aux news, interviews, documents, data... pendant 30 jours ➡️https://lnkd.in/gA2YbzTb

Accord LFP - CVC News Tank Football / News Tank Sport suit et retranscrit de manière exhaustive les auditions publiques des dirigeants français devant le Sénat. Les comptes-rendus sont à retrouver ici

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Avec un peu de Python, l’analyse des finances des clubs de Ligue 1/2 devient facile. J’y vois 3 catégories de clubs : 1️⃣ Les ambitieux endettés : Ces clubs comme le PSG, l’OL et Marseille misent sur l’endettement pour conquérir des titres. 2️⃣ Les mauvaises gestions : Des équipes comme Bordeaux, Ajaccio ou Caen accumulent les dettes sans une stratégie claire, risquant ainsi leur avenir. 3️⃣ Les gestionnaires avisés : Des clubs tels que Lille et Angers sont gérés comme de véritables entreprises, équilibrant leurs comptes avec rigueur. L’élément le plus surprenant ? La majorité des clubs présentent un bilan financier négatif. Mbappé a racheté le club de Caen 20 millions d’euros. Hâte de voir si son but sera de faire du profit ou de gagner des titres car il semble impossible de faire les 2 😅 #data #analytics #colab #sport

En avril 2021, la Ligue de football professionnel (LFP) française s'associe avec le fonds de capital-investissement luxembourgeois CVC Capital Partners Ltd, qui acquiert 13% d'une société commerciale nouvellement créée pour centraliser les recettes du football professionnel français, moyennant 1,5 milliard d’euros. Le président de la LFP, Vincent Labrune, présente ce partenariat comme un sauvetage du football français, alors que les clubs sont affaiblis par la pandémie de Covid-19 et le retrait du diffuseur Mediapro. Avec le recul, ce deal suscite des interrogations et critiques au sein du milieu du football et au-delà. Le Sénat examine l’apport réel de cette société commerciale et le Parquet national financier étudie une plainte pour corruption liée à la transaction, notamment concernant un bonus de 3 millions d’euros accordé à Vincent Labrune. Le Havre AC (HAC), actuellement 12e en Ligue 1, se distingue par sa contestation de la répartition des fonds de CVC, ayant reçu seulement 1,5 million alors que d'autres clubs de Ligue 1 ont perçu au minimum 33 millions. Le président du HAC, Jean Michel Roussier met en lumière les zones d'ombre de l'accord et les disparités créées par celui-ci. Il expose que, bien que son club ait été promu en Ligue 1, il n'a pas bénéficié des allocations prévues pour les clubs de Ligue 2 à cause d'une condition liée à la durée de présence dans cette division. D'autres problématiques sont soulignées, comme les conditions d'utilisation des fonds, qui devaient à l'origine contribuer au développement du football professionnel à travers des investissements dans les infrastructures et la formation. Cependant, une décision ultérieure a permis à certains clubs d'utiliser ces fonds pour les transferts et les salaires, augmentant ainsi la compétitivité pour les clubs déjà établis. En outre, Jean-Michel Roussier critique l'accord avec CVC pour avoir instauré des conditions plus avantageuses pour le football espagnol, et questionne la gouvernance de la LFP et la répartition des droits télévisés, qui favorise une élite au détriment de la compétitivité générale. L'accord CVC est vu comme une opportunité manquée pour rééquilibrer le football français en favorisant une élite déjà privilégiée, perpétuant ainsi les inégalités et limitant la compétitivité du championnat. La gouvernance de la Ligue est remise en question, ainsi que la manière dont elle sert les intérêts d'un petit nombre de clubs au lieu de l'intérêt collectif.