Entreprises de la Loire : que pourriez-vous faire sur un des nos ateliers (l'autre étant occupé) de la "prison" de Saint-Etienne La Talaudière?...cet atelier de 450 m2 ayant un profil plutôt "industriel", nous pouvons y accueillir, à titre d'exemple, vos activités : - de contrôles de pièces, - d'assemblage, - de conditionnement, et les 3 à la fois si vous le souhaitez! Vous exercerez pleinement, à l'intérieur de "nos murs", votre rôle d'entreprise à savoir : implanter votre outil de production, approvisionner votre atelier en fournitures et revenir chercher vos produits finis, recruter vos opérateurs, les former et les encadrer (avec des modulations possibles) sur leur poste de travail. Pourquoi feriez-vous cela me direz-vous?....parce que vous bénéficierez en contrepartie, d'avantages sans équivalent sur le territoire national : locaux gratuits, rému des opérateurs à 5,25 € brut/heure, logistique paie réalisée gratuitement par l'administration pénitentiaire. Au regard de l'augmentation du coût de l'énergie (donc des transports), des délais d'acheminement nécessaires et du contexte géopolitique international, produire en proximité et socialement utile, peut non seulement être économiquement rentable dans ce cas, mais stratégiquement raisonnable. Et ne craignez rien : nous respectons la confidentialité des entreprises qui ne souhaitent pas communiquer sur le fait qu'elles produisent en détention.
Post de Nadine MENGUY
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Pourquoi les entreprises de Mérignac, près de Bordeaux, font-elles le pari d'investir sur la formation à distance des CSE ? Située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine, Mérignac est la ville française avec la plus forte démographie dans la banlieue de Bordeaux. Avec un tissu industriel hyper dense, elle renferme en son sein à la fois des géants industriels ainsi que des petites et moyennes entreprises. Cela en fait un pôle économique dynamique avec plus de 1500 entreprises et près de 5000 acteurs économiques. Elle jouit d’une forte attractivité au niveau des investisseurs qu’il faut absolument préserver. Abritant deux vignobles importants, beaucoup d’infrastructures de transport, des aménagements urbains et un secteur aéronautique dynamique, Mérignac est comme toutes les villes économiques de la France fortement impactée par les crises sanitaires. En effet, le CSE concerne toutes les entreprises de plus de 11 salariés pour une période d’un an continu. Pour les entreprises de plus de 300 salariés, une commission santé, sécurité et condition de travail doit être mise en place. La formation du CSE porte sur les questions de santé et de sécurité. Disposant de plus de 120 enseignes de la grande distribution, les deux premiers confinements dans le cadre des mesures sanitaires ne l’ont pas épargné. Ce secteur emploie plus de 2500 personnes qui doivent être formées et accompagnées pour sauvegarder leurs emplois et protéger la population sur les questions relatives à la santé et à l’hygiène. La résilience économique est le fait d’avoir les moyens économiques, humains et matériels pour résister face à un obstacle structurel ou conjoncturel... https://lnkd.in/eF5Pc4Ss
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➡ Charente : Une usine annonce sa fermeture, et propose à ses employés une mutation au Portugal pour « 830 euros par mois » délocalisation•Les neuf salariés de l’entreprise Sanifirst, à Gond-Pontouvre (Charente), sont en colère après l’annonce de la fermeture de l’usine, et une proposition de reclassement au Portugal pour un salaire 3,5 fois moindre «Inacceptable », « manque de considération », « scandaleux »… Les neuf salariés de l’entreprise Sanifirst, à Gond-Pontouvre, dans la banlieue d’Angoulême (Charente), sont en colère. Le groupe Presto, qui a racheté l’entreprise en 2014, vient d’annoncer la fermeture de ce site de fabrication de robinets de laboratoire d’ici à la fin de l’année. Direction le Portugal. Le quotidien Charente Libre révèle qu’il a été proposé aux neuf salariés de l’entreprise un reclassement dans ce pays pour… un peu plus de 800 euros brut par mois ! « J’ai une proposition de reclassement de la direction, pour un poste de technicien méthode, qui est ici à un salaire brut de 3.000 euros par mois, pour 830 euros brut au Portugal », confirme à BFMTV un salarié de l’entreprise. « C’est parfaitement scandaleux » ajoute-t-il. Le Grand Angoulême réclame le remboursement des aides Ce salaire de 830 euros correspond au salaire minimum au Portugal (établi sur quatorze mois). Le coût de la vie y est néanmoins relativement élevé, pointe cet employé, qui évoque une proposition « indécente ». Les neuf salariés l’ont refusée. La direction a indiqué faire face à une baisse de son chiffre d’affaires continue depuis dix ans, ce qui l’a déjà amené à passer de 34 à neuf salariés, pour justifier son choix de délocalisation. Face à ces difficultés, le Grand Angoulême, propriétaire des locaux, avait pourtant donné un sacré coup de pouce à la société, en lui accordant un rabais sur ses loyers de 300.000 euros sur dix ans. La collectivité réclame aujourd’hui le remboursement de ces aides.
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🔵 Réunion CSEE Actemium Dunkerque : Les sujets qui fâchent Bonjour à tous, Aujourd’hui aura lieu la Réunion CSEE d’Actemium Dunkerque. Comme toujours, nous avons travaillé à porter les préoccupations des salariés à l’ordre du jour. Cependant, force est de constater que les sujets qui fâchent ne sont pas retenus. Voici quelques-unes des questions que nous avons soumises et qui mériteraient, selon nous, d’être débattues : ❌ Confidentialité des informations financières des salariés Quelles mesures sont mises en place pour protéger les données des salariés ayant opté pour les versements Castor ? ❌ Transparence financière Quelle est la part de notre entreprise dans le dividende versé à notre actionnaire unique ? Quel est le montant global de la prime de bilan versée dans notre entreprise ? Moyenne de l’intéressement à verser prochainement. ❌ Documentation en attente Nous sommes toujours en attente de la copie des prêts de personnel avec leur annexe financière, malgré plusieurs relances. BDESE : Où sont les conventions de maillage avec leur annexe financière ? Accidentés de 2024 : Quel est l’état de santé des salariés concernés et leur suivi au retour à l’entreprise ? ⚠️ Points importants qui mérite plus d’attention : Affaires en cours : Suez, Redex, Air Liquide, Nidec, Verkor. Budget Armada : Quels sont les coûts pour les bureaux, l’atelier extérieur, etc. ? Vestiaires : Notre entreprise va-t-elle contribuer financièrement au projet des nouveaux vestiaires situés au magasin ? 💡 Quelques chiffres et informations attendus : Nombre de salariés ayant installé une borne électrique à leur domicile (véhicules de service et de fonction). Pourcentage de promotions dans l’entreprise. Pourcentage d’augmentation par collège (ouvriers, ETAM, cadres). 🤝 Ce que nous demandons : Plus de transparence, une réelle prise en compte des questions remontées par les élus, et un dialogue social qui permette de construire, ensemble, un avenir meilleur pour tous les salariés. Merci à tous ceux qui nous soutiennent dans cette démarche et n’hésitez pas à partager votre point de vue. Vos retours comptent ! #CSEE #DialogueSocial #Transparence #Actemium #EngagementSalarial
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Je n'ai pas tous les détails de l'affaire mais je suis assez choqué par cette nouvelle, d'autant que Marck & Balsan est une entreprise que j'ai connu pendant mes années sous les drapeaux. En tant qu'industriel, PUBLIFIX INDUSTRIES SA candidate régulièrement aux appels d'offres publics et il faut être honnête, derrière les beaux discours d'éco responsabilité, c'est toujours le prix, le prix, le prix, le critère numéro 1 des acheteurs publics ! Leurs matrices de choix sont paramétrées ainsi (pondération des critères). Un prix cassé cache toujours quelque chose (dans le cas présent, il semblerait qu'il s'agisse pour la plupart des éléments assemblés, d'une production à Madagascar VS une production en France, à confirmer...). En tant qu'acheteur, il faut se poser les bonnes questions et prendre courageusement ses responsabilités. En tant que décideur il est urgent de changer la méthode de sélection (pondération des critères). Gagner frontalement quelques euros en détruisant des emplois, ça n'a aucun sens, il faut penser global, au final la société est perdante. Il faut changer cela Messieurs Marc Ferracci, Sébastien Lecornu, Eric Lombard A mon sens, il est du devoir des acheteurs publics de privilégier les questions de l'origine des matières première, de l'origine des machines et du lieu de production du produit et de ses composants aux questions de prix et à certains arguments écologiques avancé dans les réponses qui relèvent parfois plus du "cosmétique", de "l'enrobage" que de d'un réel engagement à impact. Soutien à vous Laurent Marck Merci aux Forces Françaises de l'Industrie pour le relais de cette information. #madeinfrance #industrie #achats #rse 🏭 🏭 🏭
"Plutôt que d'indemniser des chômeurs, on ferait mieux de payer des employés dans les usines." C’est la phrase qu’a lâchée, dépité, Laurent Marck, directeur général de Marck & Balsan. Son usine de Calais, qui fabrique des uniformes pour l’armée française, va fermer. (Merci Franck GLASER, ambassadeur FFI, pour l’alerte.) Marck & Balsan vient de perdre un appel d’offres pour équiper nos soldats, face à une entreprise qui va fabriquer… à Madagascar. En partie seulement, déclare son dirigeant. " 90 % de la valeur ajoutée va être produite en France", promet-il alors que son entreprise emploie 75 % de ses collaborateurs sur l'île africaine. En attendant, sous trois mois, 65 emplois de fières ouvrières auront donc disparu. Nombre d’entre elles y travaillent depuis des années. Ce n’est pas grave, on leur donnera des allocations… vont sans doute nous dire ceux qui défendent encore notre système. Un système qui fait que « produire en France, c’est 70 % plus cher », rappelle Laurent Marck à France 3. Avant de poursuivre par ces mots laconiques : "C'est un choix politique. Plutôt que d'indemniser des chômeurs, on ferait mieux de payer des employés dans les usines." Car, de l’autre côté, notre appareil d’État, dont les lourdeurs, les prélèvements et les règlements font une partie de cette différence de prix, ne protège pas les entreprises qu’il contraint. (Barrières douanières ? Préférence nationale ?). « Les #acheteurs publics achètent au meilleur prix en raison des contraintes budgétaires », disait le directeur général au Figaro il y a deux jours. La schizophrénie de notre système aura peu à peu déshabillé l’#usine de ses clients. En 1999, elle « travaillait alors pour la #SNCF, la #RATP, etc., mais a perdu ces marchés publics au profit d’entreprises qui délocalisent », peut-on lire sur le site de France 3. Tout ceci est dramatique… Mais personne ne prend vraiment le sujet en main. Et nous, électeurs, nous nous perdons en polémiques. Nous critiquons les grands #patrons qui alertent (ils gagnent plein de sous, donc ils doivent nous mentir quelque part) et ignorons les cris des petits qui se noient. C’est dans cette ambiance de fin du monde que, le 5 février prochain, j’ai été invité à intervenir à l’événement TECH&FEST de #Grenoble. Le sujet ? "#Décarboner vos entreprises industrielles ? Il n’y a plus une journée à perdre. Un moyen de limiter son empreinte, mais aussi d’engager ses collaborateurs dans une démarche collective qui ne doit laisser personne sur la touche. » J’ai prévenu que je ne serais pas très sympa sur le sujet. Mais l’animateur de la table ronde, Guillaume Buffet, et l'organisation de TECH&FEST m’ont répondu qu’ils voulaient entendre une diversité d’opinions. Je salue leur ouverture d’esprit ! Et leur promets que je ne les décevrai pas en matière de dissonance. Venez m’écouter parler à ceux qui veulent ajouter toujours plus de normes à une #industrie qui crève de leur exigence morale. invitations en bas. Par Laurent Moisson
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Encore une autre histoire industrielle (Camille PERRIN ), l'usine à la campagne créée par un ministre sous le concept d'amener dans les secteurs ruraux du travail, dans des zones où prédomine seulement l'activité agricole. La plupart des sites, 5 sites au départ ont été créés par des subventions locales ( population, couvent ...). Aujourd'hui il n'en subsiste seulement deux, le site de Devesset avec la Fonderie sous pression Aluminium dans laquelle j'ai fait mon alternance (pendant 4 ans de 2018 à 2022). Et la partie bobinage, assemblage, peinture et imprégnation du moteur. Tout en découvrant le monde industriel, j'ai aussi découvert en arrivant la difficulté d'atteindre les objectifs, d'atteindre un rendement pour atteindre la rentabilité. Dans les premiers mois de mon apprentissage j'ai appris bien entendu comment utiliser une machine, comment régler un peu de manière empirique au début et petit à petit avec de plus en plus de fluidité et de technique. Le travail avec les opérateurs payant nous sommes arrivés petit à petit à atteindre les objectifs ... Jusqu'à la période de COVID et tous les problèmes qui en ont découlé. S'ensuit une période de renouveau, mais aussi de perte importante de personnels, les anciens partant en retraite, les jeunes arrivant et ne restant que très peu de temps et la charge augmentant très fortement après la période de COVID ... 300 000 pièces de retard lorsque je suis parti avec seulement 2 opérateurs par équipe pour 8 machines !!! Une entreprise dont la fermeture était dans les discussions lorsque je suis arrivé ferme 5 ans après .... Non pas par manque de rentabilité réel mais par manque de rentabilité lié au manque de personnels !! https://lnkd.in/d3dxmyts
Le groupe Nidec va fermer les sites SAMOV de Devesset et Saint-Félicien : 86 emplois en danger - La Commère 43
lacommere43.fr
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🚨⚠️💼 Un vent de suppressions d'emplois souffle sur la Seine-et-Marne 🌪️ La Seine-et-Marne fait face à une vague de restructurations et de licenciements dans plusieurs entreprises clés👇 : 1️⃣ LAT Nitrogen (Grandpuits-Bailly-Carrois) Décision : Arrêt définitif de la production d’ammoniac Impact : 80 emplois menacés Raisons : Manque de viabilité économique Concurrence internationale accrue Baisse de la demande pour les produits Plan social : Engagement à accompagner les salariés via un dialogue social constructif. 2️⃣ Sucrerie Ouvré (Souppes-sur-Loing) Décision : Fermeture définitive du site historique fondé en 1873 Impact : 109 salariés touchés Raisons : Vieillissement des infrastructures Difficultés financières et absence de repreneur Engagement : Aide au reclassement des employés. 3️⃣ Conforama/But (Emerainville et Lognes) Décision : Plan de départs volontaires annoncé le 14 janvier 2025 Impact : 74 postes supprimés (56 chez Conforama, 18 chez But) Raisons : Mutualisation des services suite à leur rapprochement en 2020. 📉 Enjeux régionaux et économiques Ces suppressions d’emplois reflètent un contexte économique tendu, marqué par une concurrence internationale féroce et des restructurations internes pour préserver la compétitivité. 🛠️ Et maintenant ? Les élus locaux, comme Nicolas Delaunay (maire de Lognes), restent vigilants face aux impacts sociaux et économiques. Les entreprises concernées s’engagent à limiter les conséquences pour leurs salariés, mais la situation reste préoccupante. #economie #conjoncture #iledefrance #seineetmarne #finance #entreprise #emploi #restructuration
Emploi : un vent de suppressions de postes souffle sur la Seine-et-Marne
mesinfos.fr
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L’annonce, la semaine dernière, du licenciement de 1 300 salariés de Michelin à Cholet et à Vannes – auxquels il faut ajouter autant de sous-traitants –, a fait l’effet d’un choc au sein du monde politique. Surtout que cette énième tragédie industrielle n’est que le début d’une longue série, a reconnu lucidement le ministre de l’industrie, Marc Ferracci : « Des annonces de fermetures de sites, il y en aura probablement dans les semaines et les mois qui viennent. Le bilan social va se compter en milliers d'emplois », a-t-il sombrement pronostiqué sur France Inter, comme s’il était lui-même incapable d’avoir le moindre impact sur la suite des événements. Ces fermetures traduisent l’échec d’une politique économique gouvernementale fondée sur le soutien à la compétitivité et aux profits, qui ne fait pas le poids face aux tendances déclinantes du capitalisme contemporain. Sans remise en cause de cette stratégie, Bercy se limitera à être le ministère des indignations sans lendemain. « Quel est votre plan ? », a d’ailleurs demandé Aurélie Trouvé, la présidente (La France insoumise) de la commission des affaires économiques qui auditionnait Marc Ferracci, ce mardi, sur le sujet. Mis à part quelques généralités sur l’industrie, « condition essentielle de notre souveraineté », le ministre a eu bien du mal à répondre, soutenant que, grâce à la sacro-sainte « politique de l’offre » mise en place depuis 2017, « la France était devenue le pays le plus attractif d’Europe ». Mais les chiffres avancés sont bien cruels face à la détresse des salarié·es. Ce qu’a d’ailleurs pu constater Marc Ferracci, reparti sous les quolibets de son déplacement express, vendredi dernier, à Cholet. Alors, que faire ? En ces temps où le Rassemblement national (RN) prospère sur le ressentiment du salariat d’exécution, c’est désormais, et plus que jamais, à la gauche de remettre les mains dans le cambouis pour répondre enfin clairement. Elle part de loin, et le désastre de Florange, sous le quinquennat de François Hollande, reste une tache indélébile de son histoire récente. Son discours lui-même est parcouru de tensions, entre la protection du modèle existant et l’esquisse d’une alternative social-écologique, dans laquelle on se demande quelle serait la place des productions similaires à celles de Michelin. Il y a quelques jours, le scrutin américain a vertement rappelé combien les questions économiques et sociales sont au cœur des victoires politiques progressistes – « It’s the economy stupid ! » [« [La clé de l’élection], c’est l’économie, idiot ! »], avait théorisé Bill Clinton aux heures glorieuses du Parti démocrate américain, et c’est ce que martèle aujourd’hui son aile gauche. Le Nouveau Front populaire (NFP), qui avait largement fait l’impasse sur les questions de production dans son programme commun, doit d’urgence s’emparer de cette actualité, afin de renouer avec le monde ouvrier. Bref, se remettre au travail.
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Le positionnement en tant qu’entreprise générale est de plus en plus plébiscité par les donneurs d’ordres. Pourtant, toutes les structures peuvent y trouver leur compte 👇 J’abordais il y a quelques jours les différents niveaux que l’on rencontre sur le marché de la métallurgie. À ce sujet, sur le niveau « Haut » du marché, un phénomène est de plus en plus présent : La demande par les donneurs d’ordres d’un positionnement des fabricants en tant qu’entreprise générale. Concrètement, ça signifie quoi? Qu’au lieu de consulter un tuyauteur, un échafaudeur, un calorifugeur, un mécanicien et un instrumentiste. Les donneurs d’ordres vont privilégier un seul porteur de projet qui prendra en charge l’intégralité des métiers. Ce qui, d’office, limite le nombre de structures éligibles à celles ayant les reins assez solides pour gérer de tels projets. Autant dire que la PME ou l’indépendant peuvent oublier ce chantier en direct. Et c’est tant mieux. Car cette logique implique quelques effets dont on peut tirer profit : Les grands « Fabricants » sont de plus en plus amenés à sous-traiter tout ou partie des opérations de production. Ce qui implique, pour les PME, la possibilité d’avoir 2 cibles clients potentielles : • Des clients en direct • Des grands groupes fabricants La seconde cible tend parfois à être négligée. C’est pourtant une belle porte d’entrée : • Les volumes sont généralement assez conséquents • Cela vous permet d’être présent sur des marchés que vous ne pourriez pas prendre en direct • La diversification d’un portefeuille client est rarement une mauvaise chose. PS : on peut appliquer le même raisonnement chez les indépendants. C’est juste l’échelle qui change.
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Quand on ne sait plus où donner de la tête, revenir au terrain. Je visitais il y a quelques mois l’usine d’un équipementier automobile. Au fond de la salle de réunion je vis un carton avec l’image d’un immense site industriel. « Qu’est-ce ? - C’est l’usine ! Tu ne reconnais pas ? - Pas vraiment… - Le bâtiment qui subsiste encore est là [en rouge]. Tout le reste a été délocalisé. Nous étions trois mille et nous ne sommes plus que trois-cents » — La perte de notre industrie et le remplacement par la société de services a eu des conséquences positives, évidemment, et notamment les conditions de vie au travail. Mais il explique aussi en partie - Le sentiment de nos territoires (chez qui le substrat industriel « culturel » est parti - demandez à Jérôme Fourquet) - De nouvelles dépendances (demandez à Guillaume Pitron) - La perte d’un savoir-faire et d’une relation au travail (demandez aux maisons d’artisanat). Renouons avec la production ?
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𝗡𝗢𝗨𝗩𝗘𝗟 𝗔𝗥𝗧𝗜𝗖𝗟𝗘 : Le président de la Chambre des métiers et de l’artisanat craint une fuite des cerveaux - https://lnkd.in/eS6i2Jia 2025 n’apporte pas son lot de bonnes nouvelles pour les entreprises. L’aide unique à l’embauche d’apprentis diminuera cette année. Désormais au lieu des 6000 euros précédemment perçus, l’aide se réduit à 5000 euros pour les PME et TPE et à 2000 euros pour les entreprises de plus de 250 salariés. En pleine austérité budgétaire, l’Etat espère économiser 1,2 milliards d’euros par an selon le Figaro Etudiant. Henri Salomon, président de la CMA (Chambre des métiers et d’artisanat) de Martinique ne voit pas d’un bon œil cette diminution de la prime. Pour le président de la CMA, la baisse de l’aide ANTILLA MARTINIQUE
Le président de la Chambre des métiers et de l’artisanat craint une fuite des cerveaux
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