Le Conflit sur les voies publiques : Un défi pour la sécurité dans la Cyclologistique
Depuis quelques années, un véritable conflit sur les voies publiques s’installe à Paris, et la situation ne cesse de se détériorer. Cyclistes et piétons sont souvent en opposition avec les livreurs et coursiers, et la cyclologistique se trouve particulièrement impactée, car ces professionnels jouent un rôle majeur dans cette tension.
Avez-vous déjà emprunté le Boulevard Sébastopol, par exemple, aux heures de pointe ? C’est un véritable chaos. En dehors des carrefours, cyclistes, piétons, livreurs et coursiers ne respectent ni les feux rouges ni les passages piétons. C’est devenu une véritable jungle urbaine.
Mais alors, qui est le plus dangereux dans cette situation ? Qui doit prendre conscience de ces comportements, bien que cette responsabilité incombe à tous ?
D’un point de vue à la fois professionnel et personnel, je considère que les livreurs et coursiers sont particulièrement concernés, car ils transportent souvent des marchandises lourdes, et leurs cargos ou remorques atteignent parfois la taille d’une voiture (souvent en dehors des normes, malheureusement).
J’ai été témoin à plusieurs reprises de scènes où des coursiers à vélo-cargo ou avec remorque grillent des feux rouges, montent sur les trottoirs, sans aucun respect pour les autres usagers. Leurs véhicules arborent souvent le logo du fabricant ou de la société de services, ce qui ternit directement l’image de la cyclologistique. Les gens en viennent à associer ces comportements à tout un secteur, ce qui les dissuade de soutenir ce type de service.
Si aucune mesure n’est prise rapidement, la situation ne fera qu’empirer.
Solutions ?
Instaurer une sorte de permis spécifique pour les professionnels utilisant des cargos, triporteurs ou remorques.
Proposer des formations et des examens pour ces professionnels.
Encourager un engagement plus sérieux de la part des entreprises de cyclologistique.
Valoriser davantage ces métiers essentiels.
Ce ne sont que quelques pistes, mais bien d'autres points méritent d’être discutés.