#Cérémonie 🇫🇷 | 80ème anniversaire de la Libération de Versailles Au soir du 24 août 1944, les Allemands quittent Versailles ! 🔵⚪️🔴 80 ans plus tard, le ministre Jean-Noël Barrot et le préfet des Yvelines Frédéric Rose rendent #hommage aux libérateurs de Ville de Versailles, des Yvelines et de la France, aux côtés du maire François de Mazières et du député Charles Rodwell. 🔹Il y a 80 ans, le général de Gaulle entrait dans Paris, libérée de l’envahisseur par les troupes de la 2ème division blindée du général Leclerc. 📚 Il y a 80 ans, à la Libération, Roger (Joseph, Étienne) LÉONARD devenait préfet de Seine-et-Oise. Il occupera le poste de préfet de police de Paris de 1947 à 1951, en pleine Guerre froide. 💙🤍❤️ N’oublions jamais le courage des soldats américains, britanniques et canadiens venus libérer la France. N’oublions jamais les 20 000 soldats de la division Leclerc qui font aujourd’hui la fierté de la France.
Post de Préfecture des Yvelines
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Entre les deux grands moments de mémoire d'août 1944, le débarquement de Provence le 15 et la libération de Paris le 24, les dix derniers jours de la bataille de Normandie échappent à la mémoire collective. Pourtant, la retraite des armées allemandes jusqu'à la Seine, de la clôture de la poche de Falaise le 20 août à la libération de Rouen le 30, devait permettre à près de 240 000 hommes , sur 320 000 présents le 20 août, d'échapper à l'encerclement en traversant le fleuve. Ces troupes particulièrement aguerries allaient constituer le noyau de la résistance du Reich dans les dures batailles de l'automne en Hollande et sur le Rhin. Au regard de l'écrasante supériorité alliée, en particulier aérienne, ce résultat relève de l'exploit, voire d'un miracle qui en rappelle un autre: l'évacuation de la poche de Dunkerque quatre années auparavant. Les Anglais voient dans ce résultat leur revanche sur la peu glorieuse évacuation de leur corps expéditionnaire en 1940. Ils relèvent moins volontiers que l'adversaire a renouvelé leur exploit d'alors et sauvegardé des éléments précieux pour la poursuite de la lutte. Comme en 1940, on peut s'interroger sur l'erreur qui a privé le vainqueur d'une victoire complète sanctionnée par la capture des forces adverses. Dans le demi-succès de Dunkerque, c'est l'ordre d'arrêt d'Hitler à Guderian le 24 mai qui est principalement mis en cause. En 1944, c'est la manœuvre sans imagination poussant les Allemands vers la Seine, avec la laborieuse progression américaine sur l'Eure, qui est préférée à la manœuvre alternative, l'occasion manquée d'une progression par la rive droite. Dès le 20 août en effet, la 79e division d'infanterie américaine a franchi la Seine au barrage de Méricourt, aux environ de Mantes, et établi au nord une tête de pont qui résistera aux timides contre-attaques allemandes. Une poussée vers Rouen n'aurait rencontré qu'une résistance limitée, prenant au piège l'essentiel des éléments de la Wehrmacht présents au sud du fleuve. Moins chargé d'enjeux mémoriels, ce moment mérite de retenir l'attention dans l'histoire complexe de la Libération. #HistoireMilitaire #Libération #Août1944 #Normandie
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Un mode de gouvernance ancien ou moderne ?
🇫🇷 6 septembre 1964, le Général de Gaulle célèbre le 50e anniversaire de la bataille de la Marne. Après Meaux, Esternay et Bar-sur-Aube, le Général s'adresse aux Français sur le parvis de la cathédrale de Reims : « Aucune région de notre territoire, aucun événement de notre histoire, ne permettent mieux que cette région où coule la Marne et que cet événement que fut la victoire remportée sur ces rives, voici cinquante ans, de mesurer les conditions dont bien souvent a dépendu le destin de la France. En septembre 1914, une fois de plus, tout pour nous s'est joué ici, et par les armes. Dans la même contrée du nord-est où furent jadis les Champs Catalauniques, où Villars dans l'extrémité repoussa les impériaux, où à Valmy Brunswick recula devant l'élan militaire de la Révolution, où l'Europe coalisée submergea Napoléon. Où en 1870 passèrent les armées allemandes en marche vers la Capitale, la guerre devait décider de ce que nous allions être Ou bien de nouveau des vaincus sans qu'il y eût de recours ou bien, cette fois, des vainqueurs à qui resterait ouverte la carrière d'un grand Etat. A vrai dire, ce n'est pas sans une longue et méritoire préparation que nous avions abordé l'épreuve. Les lois d'organisation, de recrutement, d'encadrement mises en oeuvre par la République, avaient donné à notre armée l'armature, et même en dépit d'une désastreuse dénatalité, l'effectif qui la mettait en mesure d'accomplir les plus grands efforts. D'autant plus que cette armée, d'année en année, s'était obligée à l'entraînement et à l'instruction voulus. Encore était-ce l'élite du pays qui, après les malheurs de 70, lui fournissait ses officiers de l'active et de la réserve. Par dessus tout, elle était la Nation en armes, de telle sorte que la même unité et la même volonté qui animaient le peuple français devant le péril mortel marquaient chacun de nos éléments militaires. Sans doute, la routine et la démagogie, avaient-elle, comme d'habitude, eu de funestes effets quant à l'armement et quant à l'équipement. Mais au total, la France avait abordé la bataille des frontières avec un instrument de guerre plein de valeur et de ressort. Cependant, le premier choc avait été une immense surprise. Au point de vue stratégique, les prévisions de notre commandement s'étaient trouvées brutalement démenties par le fait que l'ennemi nous débordait largement à travers la Belgique et qu'il mettait tout de suite en action de nombreuses grandes unités de réserve. Il en était résulté l'isolement de l'armée belge et l'obligation pour nous de changer précipitamment nos objectifs et notre dispositif. Au point de vue tactique, la théorie qui était à la base de nos règlements, et suivant laquelle l'attaque avait une valeur absolue, quel que pût être l'obstacle du feu, nous avait jeté du 20 au 23 août sur toute la ligne, au prix des pertes les plus graves, dans une ruée inconsidérée.
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Mardi 21 février 2023. Une étude historique sur le Chemin des Dames (secteur de la Malmaison) a été menée par une équipe d’officiers du CEMS-Terre et de la réunion des ORSEM, association qui lui est étroitement liée. L'objectif était de tirer des enseignements pour les officiers d’aujourd’hui du « blocage tactique » de la Grande Guerre (que les états-majors n’avaient pas anticipé) et des tentatives effectuées pour en sortir. C’est sur la crête du Chemin des Dames, où les Allemands se rétablirent après la bataille de la Marne, que la guerre de mouvement s’arrêta en 1914. C’est également là qu’elle devait être relancée, début 1917, avec l’offensive Nivelle (du nom du successeur du général Joffre à la tête des armées françaises). Précédés par un tir de barrage roulant, les fantassins progresseraient à travers le dispositif allemand à une vitesse de 100 m par 3 mn, et ils atteindraient Laon - à 15 km de là - le soir même de l’assaut. L’armée française pourrait ensuite aller « là où elle voudrait, à la côte ou à la capitale belge. » Cependant, le Chemin des Dames constituait un obstacle d’autant plus redoutable qu’il était « truffé » de carrières et de galeries souterraines, dont certaines ont été explorées pendant l’étude du 21 février. Valorisées par les Allemands, elles leur permirent d’abriter des unités d’intervention et de stocker des munitions. En l’absence de traces visibles, les Français crurent que rien n’avait changé depuis 1914. Cette erreur d’appréciation, conjuguée aux graves insuffisances de l’artillerie et à la sous-estimation de la dimension logistique de l’offensive, ainsi qu’aux retards qui en résultèrent, amena un échec particulièrement coûteux. La grave crise du moral qui s’ensuivit fut surmontée à l’aide des nombreuses mesures prises par le 3e G.Q.G. (général Pétain). Celles-ci comprenaient des opérations spécialement conçues pour redonner confiance aux troupes. Déclenchée le 20 octobre 1917, l’offensive de la Malmaison en constitue l’archétype, avec des objectifs limités, atteints au prix de pertes réduites grâce à des moyens d’une puissance jamais vue. Les entonnoirs qui criblent encore les bois parcourus le 21 février en témoignent. L’effort consenti en matière de renseignement sur les installations souterraines allemandes fut également considérable, et la préparation de l’étude historique en a bénéficié. Cette journée, sur le terrain des combats de 1917, a finalement permis aux participants de mieux saisir l’importance décisive d’une bonne appréciation du rapport existant entre fin et moyens, sans laquelle il devient impossible de bien appliquer les principes clés d’économie des forces et de concentration des efforts.
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📢 1940, la bataille de France au jour le jour : 24 mai, Hitler stoppe ses blindés, les bombes pleuvent sur Dunkerque 🛑💣 Des panaches de fumées au-dessus de Dunkerque pendant l'Opération Dynamo de mai-juin 1940. Une journée décisive dans l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui, nous revenons 80 ans en arrière pour revivre les événements du 24 mai 1940. Les troupes allemandes étaient sur le point de barrer la route aux Britanniques vers Dunkerque, mais Adolf Hitler a ordonné à ses blindés de stopper leur avancée. Un tournant majeur. 💥 Dans la bataille d'Arras, les forces britanniques se heurtent à l'artillerie allemande, mais le lieutenant Christopher Furness des Welsh Guards se distingue dans un assaut héroïque. 💔 A Calais et à Boulogne, les canons résistent encore, mais les Stukas allemands bombardent sans relâche. Les pertes sont lourdes, mais la détermination reste forte. ⚔️ Cependant, c'est l'erreur fatale d'Hitler qui marque cette journée. Il stoppe ses divisions Panzer à seulement 15 kilomètres de Dunkerque, permettant aux alliés de se regrouper et d'établir des défenses solides. 📢 Partagez vos réflexions et vos connaissances sur cet épisode crucial de l'histoire. Quelles leçons pouvons-nous en tirer aujourd'hui ? 🤔✍️ #Histoire #SecondeGuerreMondiale #24Mai1940 https://lnkd.in/en8Tfwrk
1940, la bataille de France au jour le jour : 24 mai, Hitler stoppe ses blindés, les bombes pleuvent sur Dunkerque
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RRH - Membre du conseil départemental pour les anciens combattants et victimes de guerre - 2ème collège (Opex) ONACVG de la Moselle - Vice-président du Souvenir Français (Lorquin 57) Ancien combattant
01 mars 1941. Le général Leclerc prend Koufra, en Libye. La victoire de Koufra du 1er mars 1941 est singulière : c’est le premier succès d’une unité des forces françaises libres ayant rallié le général de Gaulle, partie d’un territoire français et sous commandement unique français. Cela se déroule au Sud de la Libye dans un des déserts les plus arides au monde. Le 1er mars, Leclerc se fait ouvrir la porte du fort et, abrégeant les pourparlers, dicte aux défenseurs italiens les conditions d'une reddition honorable. Le 2 mars, alors que le drapeau français s'élève pour la première fois sur Koufra, Leclerc fait prêter à ses hommes le serment de "poursuivre la lutte jusqu'à ce que le drapeau français flotte à nouveau sur Strasbourg". Par ces mots, Leclerc entend rassembler toutes les énergies autour du but à atteindre : reconquérir le territoire national. Il faudra près de quatre ans d'efforts continus mais ce serment sera tenu. En ramenant, ainsi que le dit le général de Gaulle, "la victoire dans les plis du drapeau", la prise de Koufra montre que la France reste présente dans la guerre aux côtés de ses alliés. Leclerc peut alors entreprendre les préparatifs de son prochain objectif : la conquête du Fezzan. En conséquence, cette opération demande une préparation logistique considérable sachant que les flux d’approvisionnements arrivent de Douala ou de Pointe Noire, c’est-à-dire à plus de 3000 kilomètres de Faya-Largeau, base de départ de l’opération, au nord du Tchad. C’est la première singularité. La deuxième réside dans le fait que cette opération a été portée par la seule volonté farouche de Leclerc et maintenue malgré les innombrables obstacles de tous ordres qui se sont dressés devant lui. Enfin, au cours de ce combat, cet officier va révéler un sens tactique novateur qui va le conduire de victoire en victoire jusqu’en 1945. Devoir de memoire 🇨🇵 🇨🇵 🇨🇵 https://lnkd.in/eae6fMe7
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Conseil en supply chain | Production industrielle | Manager confirmé | Nous aidons nos clients à élaborer et déployer leur stratégie supply chain
Ayant eu la chance d'assister à ce dîner, je retiens deux points (parmi d'autres). Le premier est directement lié au secteur d'activité de notre intervenant. L'industrie automobile fait face à une grande révolution, un changement de paradigme, incarné par les points suivants : -l'écologie, dont les règles font désormais partie de l'équation industrielle (et plus seulement économique - cf. CSRD) -l'électrification, qui pose la question de l'énergie et de son accessibilité -la digitalisation et son corollaire, l'IA, qui augmentent les capacités d'un véhicule, le complexifient et à certains égards le vulnérabilisent -enfin l'usage, qui fait de la mobilité un service, et du constructeur un fournisseur de mobilité Ce changement de paradigme concerne bon nombre d'entreprises, au premier rang desquelles les entreprises manufacturières, ce que je constate au fil de mes missions. Pour relever les défis liés aux transformations, qu'elles résultent d'un changement de paradigme ou qu'elles aient été anticipées dans le cadre d'une vision, les entreprises ont besoin de prendre des risques. Ces risques s'évaluent et se pondèrent et souvent se mitigent. Lorsque la décision est prise, le risque est toujours présent. C'est le second point de la soirée, lié au thème : la maîtrise (toujours relative) du risque dans la mise en œuvre des plans de transformation passe une autonomie accrue des équipes, en ramenant la responsabilité plus près du terrain. C'est un des leviers qui confère une certaine résilience aux entreprises. Fort heureusement l'Humain reste encore au centre de toute chose. Merci à M. Jean-Dominique Sénard pour ce partage passionnant, et à La Saint-Cyrienne Alumni pour l'organisation de ce dîner.
Mercredi soir, nous avions l'honneur d'accueillir notre Grand Témoin Jean-Dominique Sénard, Président du groupe Renault. Son intervention qui portait sur le thème "responsabiliser pour mieux maîtriser les risques" a conquis notre auditoire. Tous ont pu constater l'importance de l'aspect humain dans ses combats passés et à venir. Nos remerciements vont également au Gouverneur militaire de Paris, le Général de Corps d'armée Christophe Abad et à son épouse, pour leur présence et leur accueil chaleureux dans leurs salons de l’Hôtel des Invalides. Les Dîners Grands Témoins sont l'occasion pour les participants de développer leur réseau, dans un cadre prestigieux et de bénéficier de témoignages remarquables. Pascal Martinez Vice-Président de La Saint-Cyrienne
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Petite histoire dans la Grande : en hommage au sergent Robert H. Kuroda qui a trouvé la mort lors de la bataille de Bruyères, Sébastien Roure nous a fait réaliser une plaque commémorative. Une plaque qui sera inaugurée à l'automne, lors de la cérémonie commémorant le 80e anniversaire de la Libération de la ville. Le récit de cette histoire est à lire en suivant le lien ⬇
Plaque commémorative | hommage au sergent R. H. Kuroda
https://www.emaillerie-vosgienne.fr
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🇫🇷 15 août 1944, il y a 80 ans, débarquement en Provence. Pour le Général de Gaulle : « Les combats livrés marquaient une notable participation de la France à sa propre libération et bientôt à la victoire. » Un court fil pour commémorer cet évènement majeur de la Libération. Contrairement au débarquement de Normandie, les Forces françaises sont étroitement associées aux opérations : l’Armée B, commandée par le général de Lattre de Tassigny et forte de plus de 250 000 hommes est au premier rang. L’avancée est bien plus rapide que prévu : dès le 17 août, les Allemands reçoivent l’ordre de se replier. Avec le soutien de la Résistance intérieure, Toulon et Marseille sont libérées dès le 28 août. La remontée de la vallée du Rhône permet d’effectuer le 12 septembre à Nod-sur-Seine (Bourgogne), avec 4 mois d’avance sur la date initialement prévue, la jonction entre les Forces françaises débarquées en Normandie et en Provence. En 1964, lors des cérémonies du 20ème anniversaire du débarquement en Provence, le Général de Gaulle prononce un grand discours dont voici le texte complet. Ce discours n'a malheureusement pas été enregistré mais voici le texte de la conclusion du Général de Gaulle : « Pourtant si, 20 ans après ces événements, nous pouvons célébrer le ressaisissement suprême qui assura notre destinée, la vigueur avec laquelle l'effort de guerre français fut finalement conjugué avec celui de nos alliés, le courage déployé sur ces rivages par nos soldats, nous ne saurions non plus méconnaître les raisons quasi mortelles: inconsistance chronique de l'État, organisation erronée de notre défense nationale, trouble profond du pays doutant de lui-même et des autres, qui nous avaient tout d'abord jetés au désastre et à l'abandon. Certes, il est beau d'avoir pu, par une sorte de prodige, revenir du bord de l'abîme. Mais nous avons trop risqué d'y être engloutis à jamais pour ne pas faire désormais ce qu'il faut pour nous garantir. Dans l'univers dangereux où nous sommes, c'est un État stable et solide, des moyens modernes de dissuasion et de défense, un développement national fondé sur le progrès collectif et la coopération qui seuls peuvent mettre la France à même d'être forte, prospère et écoutée. Faute qu'elle l'ait été naguère, quels maux ont fondu sur elle, sur l'Europe, sur le monde. Parce qu'elle le devient aujourd'hui et qu'elle le sera demain, quel concours peut-elle apporter au bien des hommes et à la paix. »
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Gaullisme Passé, Présent et ratage historique pour l’Avenir. Le Général de Gaulle a tant fait pour la France. C’est une évidence même. Malheureusement, ce grand dirigeant Français s’est « recroquevillé » sur la seule défense des intérêts Français, et a enfermé le pays dans une politique que tous les gouvernements qui se sont succédés à nos jours ont appliqué et ont mené au gâchis actuel des rapports entre la France et ses anciennes colonies: la FranceAfrique, globalement soutenir des régimes au détriments des attentes des peuples. Ce faisant, il a raté une occasion historique d’écrire une Nouvelle Page d’Histoire avec l’Afrique par la construction d’une « ZONE ÉCONOMIQUE FRANCOPHONE » qui devait bénéficier des valeurs de la République Française « Liberté -Egalite-Fraternité », ouvrant à ces pays la force de ses Institutions, et une coopération globale dans tous les secteurs (éducation, technologie, culture, santé, recherche…). Nous aurions eu aujourd’hui, en France, une position beaucoup plus forte sur l’échiquier Européen et mondial, moins de tragédies migratoires, un marché «interne» immense, et un verrouillage pour toute tentative d’intrusion de ces puissances autoritaires (Russie,Chine,Turquie) qui ont aujourd’hui la part belle dans ce que fut l’éphémère « Pré-Carré Africain » Francais.
🇫🇷 15 août 1944, il y a 80 ans, débarquement en Provence. Pour le Général de Gaulle : « Les combats livrés marquaient une notable participation de la France à sa propre libération et bientôt à la victoire. » Un court fil pour commémorer cet évènement majeur de la Libération. Contrairement au débarquement de Normandie, les Forces françaises sont étroitement associées aux opérations : l’Armée B, commandée par le général de Lattre de Tassigny et forte de plus de 250 000 hommes est au premier rang. L’avancée est bien plus rapide que prévu : dès le 17 août, les Allemands reçoivent l’ordre de se replier. Avec le soutien de la Résistance intérieure, Toulon et Marseille sont libérées dès le 28 août. La remontée de la vallée du Rhône permet d’effectuer le 12 septembre à Nod-sur-Seine (Bourgogne), avec 4 mois d’avance sur la date initialement prévue, la jonction entre les Forces françaises débarquées en Normandie et en Provence. En 1964, lors des cérémonies du 20ème anniversaire du débarquement en Provence, le Général de Gaulle prononce un grand discours dont voici le texte complet. Ce discours n'a malheureusement pas été enregistré mais voici le texte de la conclusion du Général de Gaulle : « Pourtant si, 20 ans après ces événements, nous pouvons célébrer le ressaisissement suprême qui assura notre destinée, la vigueur avec laquelle l'effort de guerre français fut finalement conjugué avec celui de nos alliés, le courage déployé sur ces rivages par nos soldats, nous ne saurions non plus méconnaître les raisons quasi mortelles: inconsistance chronique de l'État, organisation erronée de notre défense nationale, trouble profond du pays doutant de lui-même et des autres, qui nous avaient tout d'abord jetés au désastre et à l'abandon. Certes, il est beau d'avoir pu, par une sorte de prodige, revenir du bord de l'abîme. Mais nous avons trop risqué d'y être engloutis à jamais pour ne pas faire désormais ce qu'il faut pour nous garantir. Dans l'univers dangereux où nous sommes, c'est un État stable et solide, des moyens modernes de dissuasion et de défense, un développement national fondé sur le progrès collectif et la coopération qui seuls peuvent mettre la France à même d'être forte, prospère et écoutée. Faute qu'elle l'ait été naguère, quels maux ont fondu sur elle, sur l'Europe, sur le monde. Parce qu'elle le devient aujourd'hui et qu'elle le sera demain, quel concours peut-elle apporter au bien des hommes et à la paix. »
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Histoire et logistique #3 – 5 Juin 1944, un mort en sursis attend le débarquement Le 28 octobre 1943 un mémorandum signé du Maréchal Von Rundstedt s’alarmant de l’affaiblissement des forces dans l’Ouest de l’Europe au profit du front Est, et des risques en cas de débarquement fut envoyé à Berlin. Hitler comptait sur un débarquement, l'envisageant comme une obligation envers l’URSS plutôt que comme une offensive de conviction. Pour lui, le rejeter à la mer permettrait de conclure la guerre à l’Ouest pour se focaliser sur l’URSS. D’où la directive n°51 du 3 novembre 1943 ; la réorientation de l’effort de guerre vers l’Ouest 📍 Ainsi au 1er mai 1944 seuls 42% des canons étaient à l'est 📍 Du 31 décembre 1943 au 10 juin 1944 le nombre de Panzers à l’Ouest passa de 879 à 1862, seuls 44% des chars de combat disponibles demeuraient sur le front Est Cela ne fut pas sans conséquences car les soviétiques lancèrent le 22 juin l'opération Bagration avec 2,3 millions d’hommes et un matériel conséquent sur un front de 800km Ainsi le 19 aout, alors qu’à l’Ouest la poche de Falaise commençait à se refermer, à l’Est le groupe d’armées Centre était anéanti et le front avait reculé de 600km De fait la victoire en Normandie a surtout permis à l’Occident de s’épargner une occupation soviétique, mais un échec aurait considérablement retardé l'effondrement allemand Au 1er juin nombreux étaient les allemands convaincus d'une victoire et les usines allemandes furent plus productives que jamais en 1944. En vain, le Reich était condamné ; 📌 Faute de carburant et maintenance, de novembre 1943 à mai 1944 l’armée de terre perdit 44% de ses véhicules non blindés soit ; -121 000 camions -150 000 voitures -152 000 motos 📌 Lors des 5 premiers mois de 1944, avec la perte de 2262 pilotes, 99% des pertes en aviateurs prévues pour l'année étaient atteintes 📌 L’artillerie à l’Ouest était faite à 85% d’armes de prises étrangères ; 3648 sur 4032 début 1944. Pour 20 types – 1326 pièces – le stock d'obus était fixe, la production n’étant plus assurée 📌 Au 1er juin, 2,3 millions de soldats du Reich étaient morts depuis 1939, dont 55 000 officiers. Avec 205 000 membres au 1er mai, le corps des officiers laissait au moins 10 000 postes sans titulaires dans les 249 divisions du Reich à la mi-mai. S'ensuivit une baisse de critères en expérience, intellect et âge pour diriger des groupes de + en + importants de soldats de + en + passables et composites. Dans la VII° armée en Normandie, 1/5 des soldats n’étaient pas allemands de naissance ; outre les "allemands ethniques", il y avait 11% de soviétiques, d'autres slaves, des "1/4 juifs" ou "1/2 juifs" et ex déportés. L'épouse d’origine gitane d’un soldat de la 275° division ainsi que deux de ses enfants avaient été victimes d'Auschwitz Ce régime criminel vivait ses dernières heures Au soir du 5 juin, 337 jours le séparaient de sa fin Sources ; COMBATTRE EN DICTATURE.1944. La Wehrmacht face au débarquement - Jean-Luc Leleu
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1 moisVersailles possède également la légendaire borne de la Libération qui rappelle la voie de la Liberté passage de la célèbre 2 ème DB du général Leclerc.