Post de Quaterra

📚 Ce début d’année est sortit « Notre grand pari », livre prospectif écrit par un collectif d’auteurs de l’association Alternatiba Paris. Richement illustré, documenté et raconté, il vous redonnera foi en l'humanité. Le livre propose des alternatives intéressantes pour imaginer, voir même construire sereinement les prochaines décennies. que ce soit dans la capitale ou ailleurs. Il explore de nombreux défis à relever, et autant d’opportunités, pour découvrir d’autres façons de vivre, pas forcément moins intéressantes, simplement différentes, peut-être plus centré sur l’essentiel, l’humain et les ressources. 🛒 C'est un état des lieux de ce siècle centré sur la propriété individuelle. Le "rêve américain" avec la maison, la voiture et la petite famille réunit sur un terrain privé, est-ce si souhaitable ?  Mettons de coté l’écologie une minute et faisons un rapide calcul des outils nécessaire à l’ensemble des tâches domestiques : Un aspirateur, Une cuisinière, un lave-linge, une perceuse, une tondeuse, etc… multiplié par le nombre de foyers, multiplié par des modèles plus récent… Chacun ne servant que quelques minutes par jour, voir par semaine : Notre modèle économique se résume à du stockage, à de la surface indisponible. Bref tout ce que les entreprises évitent au maximum. Après on s'étonne que les sociétés s’enrichissent alors que les ménages s’appauvrissent ? Comment vont faire les sociétés, quand elles n’auront plus de clients, elles vont leur donner de l’argent (mouais), elles vont produire des clients (L’IA, tout ça…). On va forcément atteindre un plafond de verre et ça ne peut que être brutale. 🎯 Et si y avait un moyen de dépassé ça ? Toute cette production, elle n’a pas disparu, elle est là quelque part chez nous et ailleurs : Qu’est-ce qui se passerait si on mettait ces ressources en commun ?On a inventé des machines incroyables pour produire mieux et plus rapidement des choses inventé par les artisans, la main d’œuvre d’hier est la R&D d’aujourd’hui. Il y a qu'une chose qu’on peut produire à l’infini et ça internet l’a bien compris : l’information. Rendons la R&D, les artisans à ses habitants en développant des lieux pour se rencontrer autour d’un savoir-faire, de la réparation et de l’apprentissage. Les ressourceries sont amenés à remplacé les magasins de bricolages ou du moins à devenir leur unique client. 👨🎓 Vous ne croyez pas à ce modèle ? Pourtant c’est comme ça que marche les bibliothèques. On emprunte un document, on le consulte, puis le rend, on l’échange contre un nouveau, augmentant la durée de vie utilitaire des livres, Qui a dit qu’ils étaient mort ? ils n’ont jamais autant servi que pendants nos études. le libre-accès à la culture à travers de nouveaux médias à permis d'en faire des médiathèques.  Il n’y a qu’un pas pour en faire des Bricothèques, le libre-accès à l’agri-culture sous toutes ses dimensions : intellectuelles et manuelles. ➡ Voila un très bon livre pour commencer l’année de façon positive.

Comment faire basculer les modèles dominants et réinventer l’imaginaire !! les acteurs de la communication et des médias engagés dans la CEC (Convention des Entreprises pour le Climat)

Éclats de Voix de Anne-Claire Delval a pour vocation d'inciter à la prise de parole et d'en donner les techniques. Anne-Claire décortique les échanges pour en tirer des trucs et astuces permettant de se sentir plus confortable dans l'exercice de la prise de parole en public. Cette approche permet de donner la voix à une multitude de sujets. Lors de notre échange nous avons couvert les notions de régénération, de courage, de répétition, d'environnement économique, de business model, de repenser en cessant de répéter ce qui n'apporte pas de résultats satisfaisants et de rapports humains. Tous ces thèmes qui épaulent celui de la transition. Bonne écoute ! https://lnkd.in/ebY9xx5n https://lnkd.in/eic-ZJsq

Comment faire de la sobriété un élément constitutif de nos politiques publiques et de notre rapport à la consommation? Avant de répondre à cette question, voyons d'abord quels sont les freins à l'adoption d'une sobriété collective.

La sobriété n'est-elle qu'un choix individuel ?  Comme vous pouvez vous en doutez, la réponse est NON, la sobriété doit devenir un élément constitutif de nos politiques publiques.  Ce concept, bien que loin d’être nouveau et déjà exploré par des philosophes tels que Platon et Épicure, dépasse la simple gestion de crise pour s’inscrire dans une démarche durable et structurée. L’approche recommandée se décline en trois phases : un diagnostic pour évaluer la situation actuelle, la définition d’objectifs et d’indicateurs de performance clés (KPI) pour mesurer le progrès, et l’élaboration d’une stratégie pour atteindre ces objectifs. Pour y parvenir, plusieurs leviers peuvent être actionnés, notamment des contraintes réglementaires, des incitations fiscales, et le signal prix. Cependant, l’efficacité de ces politiques de sobriété repose sur trois piliers fondamentaux : la durabilité du modèle économique proposé, sa faisabilité technique et opérationnelle, et son acceptabilité sociale. L’acceptabilité est particulièrement cruciale et englobe des aspects tels que la cohérence des messages véhiculés, la justice sociale pour éviter les inégalités, et l’évolution des normes sociales pour favoriser un changement de comportement. C’est en travaillant sur ces axes que la sobriété pourra être perçue non pas comme une contrainte, mais comme un choix désirable et bénéfique pour tous.

♻️Première journée du salon PRODURABLE ouvert par Bertrand Badré : « quand les valeurs créent de la valeur ! » 👏Et en vrai, c’est assez puissant : un salon où on parle de l’économie de demain, d’une refonte d’un système trop longtemps enraciné dans le profit et pas assez dans les valeurs… RSE, CSRD, engagements divers, tout y passe. Je suis là pour la première fois et je représente le collectif des Clean Creatives. Les idées fourmillent et grouillent, les remises en question se multiplient dans la tête des bien-pensants. Au-delà des bords politiques et des concurrences multiples, les grands esprits pensent et partagent. Après cette journée bien remplie, j’ai griffonné quelques questions qui méritent de marquer les cerveaux, même si ce ne sera probablement qu’entre deux TikTok de détente du soir. • Est-ce que nous sommes capables de (vraiment) créer un système décent, où l’acceptation de l’autre est la base, peu importe la couleur de peau, l’âge, le sexe, l’orientation sexuelle ou les origines ? • Est-ce qu’on peut enfin intégrer l’inconnue « carbone » dans l’équation « rentabilité » à côté du « profit » ? • Peut-on vraiment parler d’impact quand on lance des fonds climat tout en détournant le regard sur ses propres placements financiers ? • Peut-on encore ignorer le rôle central de la publicité dans notre empreinte carbone, alors qu’elle alimente le consumérisme dont on est tous complices ? • Peut-on arrêter de s’auto-congratuler pour le strict minimum, comme ne pas jeter ses « mégots » par terre ou dans l’espace ? • Une entreprise qui collabore avec les plus grands extracteurs de pétrole peut-elle encore se prétendre « verte » ? • Comment faire en sorte que la valeur qu’on donne communément aux choses soit enfin en accord avec nos valeurs personnelles, à tous ? Finalement : Serons-nous capables de cohésion, oubliant la compétition, pour œuvrer ensemble vers des objectifs communs ? On parle de scope 1, 2, 3, de bilans financiers et extra-financiers, de la CSRD, de l’ADEME… mais derrière ce jargon, on rencontre des personnes et des entreprises qui se posent de vraies questions. La suite demain ! 📝

Un "Grand Bien Vous Fasse" de France Inter fort intéressant, présentant les contraintes historiques, géographiques, économiques et écologiques des besoins, identifiés évidemment différemment, en fonction des valeurs et des possibilités des personnes et des populations... Notamment, un bilan détaillant comment et pourquoi la société de (sur)consommation en est arrivée là (un bond au XVIème siècle). => contrainte de durabilité, d'équité et de besoin, => disjonction cognitive => Moyen Âge : 200 objets par personnes. Aujourd'hui : 20 000 (300 000 pour les américains).

La symphonie de la transition écologique : une nouvelle partition pour les entreprises. 🎵 L' Iddri nous propose une mélodie révolutionnaire pour la transition écologique. Fini le solo du consommateur responsable, place à une symphonie orchestrée où chaque acteur joue sa partition ! L'approche par les "MODES DE VIE" ? C'est l'art de composer un environnement où les pratiques durables deviennent aussi naturelles qu'une respiration. Quatre pupitres - physique, socio-culturel, économique et cognitif - dont l'harmonie façonne notre quotidien. Sur la chaine Whatsapp dédiée RSE, je donne une vision plus large de cette étude et de ses implications pour l'entreprise (lien en commentaire) Dans ce grand orchestre, les entreprises sont appelées à jouer les premiers violons : 🏗️ Architectes d'environnements vertueux : Elles créent les décors où la durabilité devient la norme. 🎭 Orchestrateurs de changements systémiques : Elles dirigent la transformation de secteurs entiers. 🔬 Innovateurs sociaux : Elles composent de nouveaux airs pour nos modes de consommation et de travail. 📚 Éducateurs et facilitateurs : Elles nous apprennent à jouer les nouvelles partitions du développement durable. 🗺️ Cartographes des modes de vie : Elles décryptent les nuances de chaque groupe social pour mieux les accompagner. 📖 Narrateurs du changement : Elles écrivent les nouvelles épopées d'un monde plus vert. ⚖️ Médiateurs de la transition juste : Elles veillent à ce que chacun trouve sa place dans cette nouvelle mélodie. ⏳ Métronomes du long terme : Elles donnent le tempo d'une vision durable et pérenne. Nous sommes invités à une grande composition collective où chaque geste compte, chaque note importe. Aux entreprises maintenant (et aux responsables de la transition) de prendre la baguette et d'harmoniser leurs actions pour que résonne enfin la mélodie d'un monde plus durable ! (Avec Celemi Sustainability, vous pouvez déjà donner la chance à vos collaborateurs de voir qu'il y a un orchestre et une partition) #TransitionÉcologique #RSE #DéveloppementDurable #Innovation Merci Mathieu Saujot Clémence Nasr Charlie Brocard Marion Bet Sophie Dubuisson-Quellier Marie Plessz

#économiecirculaire Voici la vision de Valérie Martin, Cheffe du Service Mobilisation Citoyenne et Médias, en charge de la stratégie grand public et jeunes de l’ADEME. Opus 37 des Interviews In The Loop. Avec ses collègues ADEME, Valérie est incontournable pour toute organisation engagée sur le développement durable. Sa sensibilité aux nouveaux récits m’a particulièrement touchée lors de notre première rencontre, une intervention conjointe pour la Fabrique des Récits Sparknews. ♻️ À quand remonte ta conversion à l’économie circulaire ? 👉 Travailler pour l’ADEME depuis 31 ans renforce chaque jour mes convictions personnelles ! L’accélération sur la circularité date du Grenelle de l’Environnement en 2007, même si l’ADEME intervenait bien avant sur le sujet. En devenant en 2020 l’Agence de la Transition Écologique, nous avons renforcé notre approche systémique pour un modèle circulaire plus sobre, et plus juste. ♻️ Comment éveiller les consciences sur les vertus de l’économie circulaire ? 👉 D’après le baromètre «Sobriété - Modes de vie» lancé avec L'ObSoCo publié fin 2023, 83% des Français pensent que les gens «consomment trop », mais seuls 28% se sentent concernés par la surconsommation. Information et formation éveillent les consciences. Mais pour engager, il faut parler santé, géopolitique, économie ou emploi ; donc rendre concrète l’écologie dans notre quotidien. ♻️ La campagne #Dévendeur lancée en 2023 par l’ADEME a fait parler d’elle. Quel en est le bilan ? 👉 La campagne s’appelle «Posons-nous les bonnes questions avant d’acheter ». Elle ouvre un débat clef pour réfléchir collectivement sur la sobriété, le besoin de consommation et, les changements de modèles. 80% des Français l’ont trouvée nécessaire quand pour 2/3 elle représente des situations à laquelle ils ont pu être confrontés. C’est une campagne jugée incitative, une dimension majeure ! ♻️ Comment les nouveaux récits contribuent à ouvrir le jeu ? 👉 Au cœur de la bataille des imaginaires, les récits façonnent nos sociétés pour réenchanter et soutenir une transition écologique ; en réalité culturelle. Avec justesse et sincérité, ils peuvent renouveler nos représentations sociales et nos imaginaires collectifs en faveur de valeurs respectueuses du vivant et de l’humain. Repensons notre contrat social, rendons nos territoires résilients, valorisons les projets transformateurs et les nouveaux héros du quotidien ! Mais, gare aux «récits washing » dénués de preuves et vecteurs de transformation profonde. ♻️ Quelle question aimerais-tu poser à la communauté LinkedIn ? 👉 Est-ce que cela vous inspire la différence entre récits et story-telling ? _ _ _ ♾️ L’économie circulaire est au cœur de ma mission et de mon cheminement. J’ai ainsi rencontré des activistes formidables qui s’engagent à accélérer. Encourageons, commentons, circularisons leur vision pour faire de l’économie circulaire un mouvement au cœur de notre vie ! Et… suivez #BCircular♻️ #CircularEconomy #Récit #Communication

À Giverny, on progresse... à petits pas ! Une journée intéressante passée hier au 6ème Forum de Giverny des entreprises durables. Les 30 nouvelles propositions du Cercle de Giverny pour accélérer la transformation écologique et sociale ont été discutées autour des thèmes suivants : ➡️ Quel modèle pour une croissance vertueuse ? : l'industrie financière ne réalloue pas encore suffisamment de capitaux vers les investissements nécessaires. ➡️ Réussir l'électrification pour décarboner l'économie : la standardisation des modèles de calcul reste à promouvoir. ➡️ Engager tous les individus dans la transformation écologique et sociale : à nous d'utiliser un narratif honnête sur le fond et embarquant sur la forme ➡️ Construire une IA responsable en formant les individus pour qu'elle ne crée pas un clivage supplémentaire  ➡️ Modèles d'affaires inclusifs pour favoriser une transition juste en répartissant son coût entre toutes les parties ➡️ Faire des territoires un levier de l'adaptation grâce à une articulation des politiques publiques au plus près des citoyens Compte-tenu du constat scientifique unanime du besoin d'accélérer significativement le rythme de la transition, on peut parfois regretter la complaisance de certains acteurs sur les progrès déjà réalisés. Mais je retiendrai aussi la mission inspirante du jardinier du musée de Giverny rencontré par hasard sur le chemin du retour : "Vous ne me rendrez pas les coccinelles qui ont disparu de mon jardin, mais faites en sorte que vos échanges ne soient pas source de divisions et débouchent sur des actions à la mesure des enjeux."