[LE CHIFFRE DU JOUR] 📊 Nouvelle-Aquitaine : la 3ème région la plus peuplée de France. L’INSEE vient de publier une analyse détaillée sur la démographie en Nouvelle-Aquitaine. 👇Données à retrouver dans notre infographie 👇. Les points clés à retenir : ➡️ Une région en croissance ➡️ Un littoral attractif ➡️ Un défi démographique Les données de l'INSEE confirment les défis à relever pour répondre aux besoins croissants des habitants. 🏠 Les bailleurs sociaux poursuivent leur efforts pour garantir un accès au logement pour tous, tout en anticipant les évolutions démographiques à venir! Pour en savoir plus, RDV sur notre site #NouvelleAquitaine #LogementSocial #Démographie #LogementAbordable
Post de Union régionale Hlm en Nouvelle-Aquitaine
Plus de posts pertinents
-
#demographie #communale 2022 Au 1er janvier 2022, 67 761 000 habitants vivent dans une des 34 918 communes françaises, hors Mayotte, existant au 1er janvier 2024. Cela représente une croissance moyenne de +0,35 % par an depuis 2016, contre +0,44 % entre 2011 et 2016. Ce ralentissement est dû à une plus faible contribution du solde #naturel, qui diminue de +0,37 % à +0,18 % par an. Le #littoral, qu’il soit atlantique ou méditerranéen, et les métropoles régionales de #Montpellier, #Toulouse, #Bordeaux ou #Nantes constituent les principales zones de #croissance démographique. Les évolutions dans les DOM sont contrastées. https://lnkd.in/gZyikm3a Gilles Pinson Jordan Pinel Marianne Blidon Eric CHAPAYS Laurent Gayme Lyndia DESNOUES Aurore Meyfroidt Jean-Baptiste Estadieu Victor Piganiol Séverine Bonnin-Oliveira Jean François ARNAL Arnaud Brennetot Nicolas Raimbault Laurent CHAPELON Aurélien Wolff Cyril Trépier Benjamin POMIER Gaëtan Girard-Ratrenaharimanga Jean-Clément ULLES Françoise Bahoken Achille Warnant Nicolas BONNET-GRAVOIS
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Habitat indigne : Comment Onnaing a fait passer son taux de 19,5 à 11% en trois ans 🌟🏘️ Une réussite inspirante dans la lutte contre l'habitat indigne ! COMMUNE DE ONNAING, faisant partie des six villes de Valenciennes Métropole, a réussi à réduire de manière significative son taux d'habitat potentiellement indigne en trois ans. 🔍 Les chiffres avant l'action En 2021, le taux d'habitat indigne à Onnaing était de 19,5%, bien au-dessus de la moyenne nationale de 2,5%. 📉 Résultats impressionnants Aujourd'hui, ce taux a été réduit à 11%, grâce à une collaboration étroite entre les services municipaux et la Métropole de Valenciennes. Le secret du succès ? Signalements et interventions : - 113 logements ont été ciblés grâce aux signalements du SDIS, des services de police, de l'ARS et des locataires. - Chaque signalement a déclenché une visite du logement sans la présence du propriétaire, permettant de constater et de documenter les désordres. 🧐 Obligations et suivis - Les propriétaires ont reçu des rapports détaillés avec obligation de mise en conformité des logements dans un délai de trois mois. - En cas de non-conformité, des procédures rigoureuses sont engagées, incluant l'intervention de la CAF et la suppression temporaire des allocations versées aux propriétaires. 💪 Engagement communautaire La mobilisation et la coopération des différentes parties prenantes ont été essentielles pour atteindre ces résultats. Prochaines étapes ? Continuer cette dynamique dans les autres communes de Valenciennes Métropole comme Fresnes-sur-Escaut, Bruay-sur-l’Escaut, Quiévrechain, Crespin et Condé-sur-l’Escaut, qui présentent encore des taux élevés d'habitat indigne. 👏 Félicitations à Graziella Stamper, adjointe à l’ACTION SOCIALE LOGEMENT et emploi, Anne-Sophie Valin du service habitat de la ville, et Pierre-Henri Legendre, coordinateur de lutte contre l’habitat indigne de Valenciennes Métropole, pour leur dévouement et leurs actions concrètes ! #HabitatSolidaire #Onnaing #LutteContreHabitatIndigne #ValenciennesMétropole #LogementDigne #ActionSociale
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
-
🏡📊🏘 [ETUDE] - Caractéristiques et évolutions du marché immobilier en Département du Val-de-Marne 👉L’Agence Départementale d’Information sur le Logement du Val-de-Marne (ADIL 94), partenaire de longue date du Conseil départemental du Val-de-Marne, a été identifiée comme essentiel pour contribuer à la réalisation d’une étude approfondie de la situation val-de-marnaise du marché de l' #immobilier et de ses évolutions récentes, avec le concours de la Direction de l’Habitat et de l’Observatoire Départemental. 📊 L’analyse présentée dans ce rapport met en évidence les principales évolutions du marché immobilier intervenues entre 2017 et 2022. En fonction de la disponibilité des données, certains éclairages ont été apportés sur la période plus récente (premiers trimestres 2023). L’analyse est réalisée à l’échelle du Val-de-Marne et s’est également attachée à contextualiser la situation départementale par rapport au contexte #francilien (en fonction de l’accès aux données) et à mettre en exergue les principales disparités entre les 3 Etablissements Publics Territoriaux (EPT) et les 47 communes qui le composent. 💡Le Département du Val-de-Marne, à travers ses compétences et tout particulièrement celles relevant du champ de la solidarité et de la cohésion territoriale, souhaite se doter d’outils pour suivre au plus près les évolutions sociologiques et urbaines intervenant sur son territoire et adapter au mieux ses politiques départementales. 👉 Le Val-de-Marne s’inscrit dans un contexte très spécifique, celui de la région francilienne , à la fois dynamique et #attractif, et également producteur de nombreux contrastes sociaux. ↗ L’attractivité de la métropole parisienne et le souhait de s’installer au plus près des pôles d’activité et des équipements conduisent en effet à une forte tension immobilière, limitant l’accès à un #logement pour un grand nombre de ménages ou rendant plus difficile le déroulement de leurs parcours résidentiels. ➡ Le Val-de-Marne accueille depuis plusieurs années des projets d’aménagement d’envergure et fait face à d’importantes mutations sociologiques et urbaines. Les tensions sur le logement y sont particulièrement fortes en raison d’une offre insuffisante et d’une hausse du prix de l’immobilier, malgré la présence importante de logements sociaux. Dans ce contexte, l’analyse de l’évolution récente du marché du logement, notamment dans le secteur privé, s’avère essentielle pour réfléchir aux adaptations éventuelles de la politique départementale. La crise de l’immobilier entamée en 2022, qui s’est poursuivie durant l’année 2023, vient amplifier les tensions sur le marché francilien. Grand Paris Sud Est Avenir // GPSEA Paris Est Marne&Bois Grand-Orly Seine Bièvre FNAIM Grand Paris Anah Michel Leprêtre Francoise Lecoufle Olivier Capitanio Métropole du Grand Paris
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
"Vieillissement des populations des lotissements résidentiels : un potentiel de densification douce en Wallonie" 📖 C'est le titre du Working Paper n°43 de l'Institut wallon de l'évaluation, de la prospective et de la statistique - IWEPS, publié en décembre 2024, qui explore les effets du vieillissement démographique dans les lotissements wallons et les opportunités de densification douce pour répondre aux défis territoriaux. En voici quelques éléments clés (le rapport complet est librement accessible ici : 📖https://lnkd.in/ehb29MvC) 1️⃣ #Vieillissement des #lotissements. Environ 73 % des Belges de plus de 65 ans vivaient en logement sous-occupé en 2023, selon l'enquête EU-SILC. Les lotissements étudiés montrent un vieillissement démographique accéléré. Dans un exemple concret (lotissement construit en 1984 à Gastuche), l'âge moyen des habitants est passé de 23,8 ans en 1992 à 48,9 ans en 2023, soit une progression sept fois plus rapide que celle de la Wallonie. Le nombre de ménages reste stable, mais la taille moyenne des ménages a chuté de 3,5 à 2,3 personnes par ménage sur la même période. 2️⃣ #Sous_occupation et #inefficacité #foncière. Environ 59 % des ménages wallons vivent dans un logement de cinq pièces ou plus, bien au-delà de leurs besoins réels. La densité nette des logements dans certains lotissements (15,5 logements/ha pour celui de 1984) est bien inférieure aux recommandations régionales (20 logements/ha selon le SDT-2024). 3️⃣ #Opportunités de #densification_douce. 18 % des maisons wallonnes (soit environ 248 000) sont situées dans des lotissements. Ces espaces constituent un levier pour : > augmenter l'offre de logements, > sans artificialisation supplémentaire des sols. L'inadéquation entre les équipements publics existants (écoles, parcs) et les besoins actuels des habitants (soins, accessibilité) est marquée. 4️⃣ Propositions. #Rénovations ciblées : adapter les logements pour répondre aux besoins des seniors, notamment en termes d'accessibilité et d'efficacité énergétique. #Diversification des offres : favoriser une mixité sociale et générationnelle avec des logements pour différents profils de ménages (manque de petits logements), #Cartographie fine : identifier les zones sous-utilisées à travers des indicateurs de densité et de sous-occupation pour orienter les politiques locales. #Sensibilisation et #accompagnement : informer les acteurs locaux et les propriétaires sur les opportunités de densification douce. Avec une population vieillissante occupant des maisons surdimensionnées, le potentiel de densification douce dans les lotissements wallons est un levier stratégique pour réduire l'étalement urbain et répondre à la demande croissante en logements adaptés. Merci Julien Charlier pour le partage de ce rapport.
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
-
Comprendre les trajectoires démographiques ➡ Quels facteurs influencent les dynamiques démographiques du territoire ? ➡ D’autres intercommunalités françaises connaissent-elles des trajectoires et des caractéristiques similaires à la Communauté urbaine Le Havre Seine Métropole ? Pour répondre à ces questions, l’AURH a engagé un travail statistique sur un panel de 56 intercommunalités. ℹ La situation de la Communauté urbaine Le Havre Seine Métropole semble s'intégrer dans une répartition territoriale plus globale. À l'échelle nationale, deux grands axes géographiques se distinguent : - Au nord, sur une ligne Le Havre / Montbéliard, se concentrent des territoires globalement moins attractifs, mais aussi plus souvent défavorisés, où l’emploi industriel reste relativement présent. - À l’ouest, sur la façade atlantique, se regroupent des intercommunalités aux tendances plus favorables en termes d’emploi, d’attractivité et de situations socio-économiques. En savoir ➕ https://lnkd.in/eiZF_cpf
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
-
À la fin de l’année 2022, Toulouse comptait 511 684 habitants, selon les données démographiques de l’INSEE. Depuis 2016, la ville enregistre une croissance annuelle moyenne de 5 000 habitants, soit une hausse de 1,2 %. Cette dynamique illustre le développement soutenu de la région Occitanie, qui se distingue comme la région française à la plus forte croissance démographique, avec un peu plus de 6 millions d’habitants. Cette région est désormais la quatrième plus peuplée du pays. L’essor démographique de l’Occitanie repose largement sur l’attractivité de ses deux principales métropoles. Montpellier affiche une croissance annuelle de 1,5 %, tandis que Toulouse, préfecture régionale, continue d’attirer de nouveaux habitants. Avec un écart de seulement 9 000 habitants, Toulouse est sur le point de dépasser Lyon pour devenir la troisième ville la plus peuplée de France. À ce rythme, elle pourrait bientôt se classer derrière Marseille (877 215 habitants) et Paris (2 113 705 habitants). Cette attractivité ne repose pas principalement sur des taux de natalité élevés, mais plutôt sur un solde migratoire positif. Chaque année, davantage de personnes s’installent à Toulouse et Montpellier qu’elles n’en partent. Ces villes incarnent la dynamique démographique française qui favorise également les littoraux atlantique et méditerranéen, ainsi que des villes comme Bordeaux et Nantes. À l’inverse, certaines régions voient leur population stagner. Les Hauts-de-France, le Grand Est, la Normandie, la Bourgogne-Franche-Comté et le Centre-Val de Loire enregistrent une faible évolution démographique. En outre-mer, les tendances sont contrastées : la population diminue en Martinique et en Guadeloupe, tandis qu’elle continue de croître en Guyane et à La Réunion.
Toulouse sera bientôt la troisième ville la plus peuplée de France, devant Lyon
lefigaro.fr
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
La publication des populations de référence pour 2025… #population #territoires #démographie #métropoles #urbanisme …vient d’être mise en ligne par l’INSEE, un peu en avance cette année – merci à l’équipe ! https://lnkd.in/dfVHDqxV Par rapport à 2019, la population métropolitaine a augmenté de 1,377 million d’habitants, soit 2,1%, avec une dynamique toujours portée par l’Ile-de-France et les départements « millionnaires » (en population !) comprenant une des grandes métropoles régionales. En dehors de Paris, qui a perdu plus de 76000 habitants, l’Ile-de-France attire toujours des populations nouvelles, par solde migratoire et par solde naturel : au total, la population s’est accrue de 264000 habitants (+2,2%), un peu plus en grande couronne (+180000 habitants) qu’à proximité immédiate de la capitale (+161000). Les dynamiques les plus fortes soulignent le renouvellement urbain de la Seine-Saint-Denis et la mobilisation de terrains d’expansion en Seine-et-Marne et dans le Val-d’Oise, où les niveaux de prix sont plus accessibles. Les métropoles créatrices d’emplois augmentent fortement leur population, en particulier autour de Toulouse, Bordeaux, Nantes, Montpellier et Lyon, mais aussi Marseille, Toulon, Rennes, Grenoble ou Strasbourg. Nice est un peu en retrait mais ce sont surtout Lille, Metz, ou Rouen-Le Havre qui ne font que conserver leur population. Au total, ces 14 départements gagnent 754000 habitants (+3,8%).
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
-
En défense des territoires ruraux #5 « Si l’exode urbain n’a pas eu lieu à la sortie de la crise sanitaire, le fantasme d’un autre habitat, d’un autre cadre de vie a bien eu lieu : il a révélé le degré d’inconfort ressenti par une part importante de la population vis-à-vis de son propre logement, mais aussi, plus globalement, vis-à-vis de l’offre présente dans le territoire dans lequel elle vit. Comme dans “le monde d’avant”, certains territoires sont en croissance démographique, d’autres en décroissance, parmi lesquels certains sont urbains, d’autres plus ruraux… Mais malgré ces différences, les besoins en logements sont partout. » La suite ici, dans le guide des villes vivantes. Bonne lecture ☕ https://lnkd.in/efJ53E2C
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Cette étude sur l'#habitat #sénior menée par l'Université de Liège est intéressante, car elle soulève la question de l'habitat désiré par les séniors, tout en pointant du doigt la sous-occupation accentuée du parc. Certes, les conséquences sont d'ordres systémiques et affectent déjà les jeunes générations, mais de là à en déduire un comportement individualiste...Je dirais plutôt qu'il manque une approche sociétale, et donc une vision politique partagée. Les personnes âgées ne gardent-elles pas des chambres d'amis pour accueillir leurs petits enfants pendant les vacances ? S'agit-il d'un comportement individualiste ou familialiste ? La question n'est pas abordée. Le frein principal au changement de résidence semblerait être l'attachement à son quartier. L'étude invite donc implicitement à promouvoir des modes d'habiter alternatifs dans ce que nous appellerions des "villages d'avenir" et pas nécessairement dans les "coeurs de ville". Reste que l'offre de services (mobilité) peut être insuffisante. Cela questionne nécessairement d'autres politiques publiques et les moyens inhérents. Parmi les critères favorables à une mobilité résidentielle, l'étude recense principalement les difficultés d'entretien du logement, le souhait d'occuper un logement plus petit ou mieux adapté, ainsi que le décès du conjoint. Il n'est pas fait mention du souhait de se rapprocher des médecins de ville. Ce critère mériterait sans doute d'être confirmé ou infirmé lors d'une prochaine étude. Il n'est pas fait non plus mention du souhait de se rapprocher du littoral (mer, îlot de fraicheur), même si l'ADIL53 a démontré que ce "on-dit" n'était pas (encore) fondé. L'étude plaide pour la promotion des habitats alternatifs, tant il est vrai qu'ils sont plutôt mal identifiés par les pouvoirs publics. Et apport fort intéressant, l'étude nous précise les modes d'habiter souhaités, sachant qu'ils varient selon l'âge des habitants. On peut relever que la population enquêtée disposait de ressources assez conséquentes, ce qui peut avoir participé au déclassement de l'habitat solidaire. On peut aussi noter que le bimby, encouragé par le 1er Ministre français dans son discours portant sur le "choc de l'offre", ne reçoit pas un écho très favorable parmi les populations séniors. Pourtant, la vision promue par le Gouvernement est on ne peut plus familialiste/traditionnaliste : accueillir sa propre famille sur son fond parcellaire, soit, la "politique des mères sandwich" comme horizon sociétal. Or, l'étude montre que les aînés ne veulent pas - plus - être à charge de leurs enfants. Seraient-ils alors en demande de cohabitation intergénérationnelle, mais pas en famille tout le temps ? 1- La cohabitation intergénérationnelle (+90 ans) ; 2- L'Abbeyfield (avec chambre d'amis dans ce cas ?) (60-70 ans) ; 3- L'habitat participatif (60-70 ans) ; 4- L'habitat domino (70-80 ans) ; 5- Le logement Kangourou (70-80 ans) ; 6- L'habitat solidaire ; 7- Le concept Bimby. Jean-Marie HALLEUX
Immobilisation de l’immobilier et vieillissement de la population : la problématique négligée - et politiquement incorrecte - de la sous-occupation des logements. J’ai eu l’opportunité d’intervenir hier lors de la première soirée de l’Ecole urbaine de l’ARAU asbl dédiée à la vacance urbaine. Je profite d’abord du post pour remercier l’ARAU pour son invitation et pour souligner la richesse du programme des trois soirées de l’Ecole urbaine (il en reste deux). 👉 vers le programme de l’Ecole urbaine de l’ARAU : https://lnkd.in/gXZfEen3 Mon intervention s’est notamment intéressée au sujet de la sous-occupation des logements. Ce phénomène est peu traité alors que sa réduction aurait des bénéfices : - tant environnementaux, avec moins de besoins en ressources de toutes natures (en particulier foncières) pour des constructions neuves ; - que sociaux, avec un accroissement de l’offre et donc une réduction des coûts du logement. La proportion de personnes vivant dans des logements sous-occupés est très importante. Pour la Belgique, elle est estimée à 59,5% globalement et elle monte à 73,5% pour les plus de 60 ans (données SILC de 2023). Le sujet de la sous-occupation est très important mais il peut devenir politiquement incorrect. Comme je l’ai déjà expérimenté, il conduit généralement à la réaction suivante : « on ne va tout de même pas chasser les vieilles dames de leur logement ». La présentation m’a permis de mettre en exergue les résultats d’une enquête menée à bien par Sophie La Mendola pour son mémoire en urbanisme et développent territorial à l'Université de Liège (https://lnkd.in/guyVSvEu). Cette enquête a mis en évidence qu’une meilleure information des personnes âgées quant aux offres alternatives en logement (logement kangourou, cohabitation intergénérationnelle, Abbeyfield…) réduit considérablement le « taux de volonté du maintien dans sa maison » : il passe de 79% en début d’enquête à 43% en fin d’enquête lorsque les enquêtés sont mieux informés ! 👉 vers le le mémoire de Sophie La Mendola : https://lnkd.in/gUknDgD3 La conclusion est limpide : des efforts d’informations peu couteux pourraient permettre une libération substantielle de l’offre immobilière (« sans chasser les vieilles dames de leur logement ») ! Ces efforts d’informations ne devraient-ils pas devenir une priorité pour les responsables en charge des politiques du logement ? Sophie La Mendola ARAU asbl Marion Alecian Alix Sacré
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
-
Lancement du premier Guide de l'Habitat Outre-mer Lors du colloque 2023 de l’Union sociale pour l’habitat Outre-mer (USHOM) au Sénat, nous avons pu avec #SabrinaMathiot, présenter le premier #LivreBlancdelhabitatOutremer #USHOM Celui-ci démontre que : ➡ Les conditions d’habitat des ultramarins sont celles des hexagonaux des années 1990 ; ➡ Le mal logement subsiste à une très large échelle ; ➡ Les politiques de l’habitat déployées sont insuffisamment efficientes car elles restent calibrées pour l’Hexagone. ✅ Le Livre blanc propose pour remédier à cette situation 8 axes de changement et 40 mesures concrètes, notamment : un plan stratégique national de rattrapage sur 10 ans, une stratégie de production et de rénovation du parc social, la relance de l’accession sociale à la propriété, le développement des Maisons relais, FJT et résidences sociales, l’amélioration du parc privé, la revitalisation des centres villes et la requalification des copropriétés. ➡ Pour expliquer le manque d’efficience des politiques de l’habitat déployées, le Livre Blanc de l’habitat Outre-mer pointe également le défaut d’information relatif aux outils habitat, leur foisonnement, le manque de coordination dans leur mise en œuvre. 😀 C’est à ce dernier point que le Premier #GuidedelhabitatOutremer pour les collectivités et leurs partenaires entend répondre avec 2 objectifs : ✅ Présenter l’ensemble des outils habitat, leurs interactions, de la façon la plus claire possible ; ✅ Permettre à chaque responsable habitat de trouver les meilleures solutions pour répondre aux besoins pressants de logement des ultramarins. Le Guide comporte 2 temps : 1️⃣ Construire une politique de l’habitat territorialisée et efficiente. C’est le temps de l’élaboration de documents de planification et d’urbanisme stratégiques, de l’élaboration d’un projet habitat territorialisé, de l’inscription de celui-ci dans le territoire et de la mise en place d’une stratégie foncière adaptée. 2️⃣ Mettre en œuvre une politique de l’habitat adaptée aux besoins de son territoire et de sa population C’est le temps de l’action. Selon les priorités identifiées, il peut s’agir de développer une offre de logements sociaux, de promouvoir l’accession sociale à la propriété, d’apporter des solutions d’hébergement aux publics les plus précaires, d’améliorer et d’adapter le parc de logements privés ou encore de dynamiser son centre-ville et de lutter contre l’habitat indigne. Ce Premier #GuidelhabitatOutremer sera présenté le 21 novembre lors du Colloque de l’USHOM à l’Assemblée nationale. Il sera accessible gratuitement sur le site de l’USHOM dès le mois de décembre #USHOM Ce Guide a été réalisé avec le concours de #PRIORITÉHABITAT 😉 Dites-nous si vous trouvez cette initiative utile ?
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
En savoir plus : https://www.urhlmna-habitat.fr/nouvelle-aquitaine-une-croissance-demographique-qui-impacte-le-logement-social/