Est-ce le début de la fin pour NSO ? Connue pour son “tristement célèbre logiciel espion Pegasus”, l’entreprise israélienne de cybersécurité a annoncé dimanche 21 août le licenciement d’une centaine de ses 750 salariés et le remplacement de son PDG, relate Ha’Aretz.
“Le PDG, Shalev Hulio, l’un des trois cofondateurs de NSO, quitte son poste et s’attachera désormais à trouver un acquéreur” pour la société, après que l’accord pour céder NSO à l’entreprise de défense américaine L3Harris a échoué, “en raison de l’opposition des responsables américains et israéliens”, précise le quotidien israélien.
Cette “réorganisation fait suite aux critiques selon lesquelles les clients ont abusé de son puissant logiciel espion”, explique le Wall Street Journal. Les révélations sur des usages controversés de Pegasus avaient notamment conduit les États-Unis à “inscrire NSO sur liste noire” en novembre 2021. Depuis, la société était au bord du défaut de paiement pour une dette estimée par l’agence Moody’s “à environ 500 millions de dollars [500 millions d’euros] en novembre”, rappelle le quotidien économique américain.
Recentrage sur l’Otan
L’entreprise israélienne, qui entend recentrer ses activités sur “les pays membres de l’Otan”, voudrait faire
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