Cercle Thématique Numérique - The Shifters

Cercle Thématique Numérique - The Shifters

Environmental Services

About us

Le Cercle Thématique Numérique est un groupe rattaché à l'association The Shifters, elle même en lien étroit avec le think tank The Shift Project présidé par Jean-Marc Jancovici. Il rassemble des bénévoles, curieux ou experts, qui s’intéressent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre du secteur Numérique. 📩 Nous contacter : ct-numerique@theshifters.org

Industry
Environmental Services
Company size
51-200 employees
Type
Nonprofit
Specialties
numérique and environnement

Updates

  • Choisir et renoncer. Avec moins d energie, de ressources, nous ne pouvons pas continuer a faire semblant que les buffets gratuits et le toujours plus est possible

    View profile for Anne RABOT, graphic

    Sustainable ICT expert - Resilio 🍃 - member of GreenIT.fr expert group 🍀

    Nantes débat de l'IA et c'est tant mieux. Les échanges d'hier avaient lieu dans le cadre de la Nantes Digital Week autour des enjeux sociaux et environnementaux de l'IA. L'occasion de rappeler que - les GAFAM renoncent à leur trajectoire Net Zero et augmentent leurs émissions de gaz à effet de Serre à cause de l'IA, - Taïwan priorise la consommation d'eau pour la fabrication de semi-conducteurs plutôt que pour la culture du riz, - les métaux et minerais utilisés pour fabriquer le numérique sont en voie de raréfaction. Nous arrivons à l'heure du choix : voulons-nous que des robots s'occupent de nos ainé·es et nos enfants avec des IA ultra-performantes ou préférons-nous plus d'humains? Souhaitons-nous que nos villes investissent dans la Smart City ou que les habitant·es soient écouté·es ? L'IA s'inscrit parfaitement dans l'histoire des technologies : on cherche des cas d'usage à posteriori de leur déploiement et on essaye de convaincre la population, à grand renfort de marketing, que c'est le sens de l'histoire. Merci à Marie Bernard et Juliette Plaire pour l'organisation de cette journée. Retrouvez le replay du débat ici : https://lnkd.in/dYs2AVvg

    • Photo d'Anne Rabot à la Nantes Digital Week pour le débat de l'IA
  • Arbitrer, en conscience, les quelques aspects positifs et la montagne de gachis, de profits, que represente l IA. Nos ressources sont limitées. Et si nous les utilisions pour le meilleur, l interet de nos enfants ?

    View profile for Holly Alpine (née Beale), graphic

    (Former) Head of Microsoft Datacenter Community Environmental Sustainability and Employee Engagement | GreenBiz 30 Under 30 | Board of Directors American Forests & Zero Waste Washington

    At long last, it’s published. Bold climate action requires actually being bold, and this is undoubtedly that. It was time to blow the whistle. Before resigning from Microsoft, I heard internal conversations about our #AI being the "game changer" and the "key" for the oil & gas industry to stay competitive. This explosive new article in The Atlantic gives a look, for the first time, into the staggering scale of Microsoft's ties with #BigOil. One figure highlighted in the article is the $1.4 billion potential revenue increase for ExxonMobil from Microsoft’s AI tools. Despite their strong messaging around AI uses for sustainability, Microsoft is deliberately automating the #climatecrisis by providing advanced technology (AI, ML, IoT, cloud services) to help oil and gas companies dramatically increase extraction, with multi-billion dollar contracts that we believe negate any of the sustainability use cases by hundreds, if not thousands, of times over. After years co-leading an internal campaign to make change (read our story here: bit.ly/eegrist), I am proud–while apprehensive–to help the topic of #EnabledEmissions get some of the public attention it deserves.   It's clear that we need science-aligned #regulation on applications of AI. In the absence of this, a principled approach and leadership can–and should–set an industry standard. And while Microsoft will point to their “energy principles,” these fall embarrassingly short of meaningful impact. Should Microsoft, the “#1 ESG company in the world,” be providing custom AI to aggressively accelerate fossil fuel production? Share your thoughts below ⬇ Gift link here: https://lnkd.in/gADc5kNy Huge thanks to Karen Hao and her fabulous investigative journalism: See her LinkedIn post (and lively conversation) here: https://shorturl.at/Or2j8 #ResponsibleAI #Sustainability #CSR #CorporateSocialResponsibility #ESG #AdvancedTechnology #artificialintelligence #IoT #BigTech #BigOil #OilandGas #energytransition #regulation #righttowarn #transparency #climate #climatecatastrophe #science #microsoft #Azure #AzureAI #OpenAI #AI #generativeAI #upstream #energy #greenwashing #GPT #GPT4 #chatGPT Greenpeace, 350.org, AI Now Institute, Amy Westervelt, ClimateVoice, Bill Weihl, Fossil Fuel Non-Proliferation Treaty Initiative, Friends of the Earth, Hugging Face, Stand.earth, Public Citizen, Sunrise Movement, WorkforClimate, Work on Climate, Clean Creatives, As You Sow, Ai2, Climate Change AI, Green Web Foundation, Meredith Whittaker, Deborah McNamara, Michael Khoo, Lindsey Gulden, Will Alpine, Drew Wilkinson, Timnit Gebru

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  • Aller toujours plus haut, se dépasser, mais les faits sont têtus, notre temps et nos ressources energétiques, minérales sont limitées. D'où viendront les nouvelles ressources électriques nécessaires aux plans de déploiement de l'IA ?

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    🎙️ "C'est frustrant de tomber vers le bas quand on saute d'un immeuble, et pourtant ça s'appelle la physique." 🤖 Interrogé sur les perspectives de développement de l'intelligence artificielle, le coordinateur du programme Numérique Maxime Efoui-Hess revient pour France Inter sur le déploiement irréfléchi du numérique dans un contexte de raréfaction des ressources. 👉 Retrouvez son intervention complète : https://lnkd.in/dYuMrPvX 👉 Retrouvez nos travaux sur la sobriété numérique : https://lnkd.in/d-H2cY3

  • Un appel à la modération des usages, une reflexion sur nos priorités d'utilisation de l'énergie, et lorsque l'IA est pertinente, un encadrement réglementaire, pourquoi pas sur la base des travaux "IA Frugale" de l'AFNOR/Spec https://lnkd.in/g5_K43rR

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    🗣 "Parfois, il vaut mieux ne pas innover plutôt qu’innover de façon délétère." 🤖 Hugues Ferreboeuf, Chef de projet Numérique au Shift Project, déplore dans cet article de Libération le manque de réflexion sur les usages de l’IA dans un contexte de réchauffement climatique. ⚠ La trajectoire actuelle du numérique serait en effet davantage du côté de "ce que la technologie nous dit qu’elle peut faire, plutôt que sur ce dont nous avons besoin pour sauver la planète." Aujourd'hui, le déploiement indifférencié des nouveaux usages du numérique aurait pour effet de consolider des dynamiques déjà insoutenables. Il est urgent de reprendre la maîtrise de nos volumes d’équipements et de données. 👉 Retrouvez l'interview de Hugues Ferreboeuf : https://swll.to/w5sJ6Z 👉 Retrouvez nos travaux sur la sobriété numérique : https://swll.to/9HVBC8

    L’IA réchauffe le climat : les émissions de carbone ont augmenté de 48 % en cinq ans chez Google

    L’IA réchauffe le climat : les émissions de carbone ont augmenté de 48 % en cinq ans chez Google

    liberation.fr

  • Passant 460 à 800 TWh d'ici 2026, la ruée vers l'IA tire la construction de nouvelles capacités électriques, qui ne sont qu'en partie renouvelables et qu'en partie localisée à proximité des lieux de consommation. Le Gaz continue sa croissance par sa capacité d'ajustement rapide de la production. A lire les détails de l'agence internationale de l'énergie : https://lnkd.in/eVaKjeye

    View profile for Nelson Noumbissi, graphic

    Ingénieur en sciences météo-climatiques

    C'est une quadrature du cercle que les géants du numérique aimeraient résoudre : comment faire en sorte, dans le contexte de crise climatique actuel, que l'intelligence artificielle (IA) soit uniquement du côté des solutions et pas de celui des problèmes ? ❌ Dans son rapport environnemental publié en début de mois, Google révèle que ses émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 13 % en un an et de 48 % en cinq ans (https://lnkd.in/eBgrtkhM). La cause de cette flambée est parfaitement identifiée par le numéro un mondial de la recherche en ligne : l'explosion des besoins en calcul informatique de l’IA. ❌❌ C'est exactement le même signal que relayait Microsoft mi-mai, à la publication de son rapport de développement durable : un bond de ses émissions de 30 % en un an (https://lnkd.in/epkdn8Kw). Là aussi, l'entreprise pointe du doigt "la construction de nouveaux data centers". Microsoft, qui a passé un partenariat avec OpenAI (le créateur de ChatGPT), produit aussi ses propres logiciels d'IA et les intègre dans la plupart de ses services. 💥En clair, le développement de l’IA fait exploser les besoins en calcul informatique pour entraîner et puis faire fonctionner les modèles d’IA générative capables de créer des textes ou des images. Les besoins électriques suivent la même pente : une requête d’un internaute sur un assistant d’IA comme ChatGPT consomme environ 10 fois plus d’énergie qu’une requête sur un moteur de recherche classique. Cependant, les géants de la tech se défendent en mettant en avant leurs efforts pour réduire les conséquences de leurs activités. Ils assurent que les progrès de l'IA permettront de trouver de nouvelles solutions au réchauffement climatique. Un vœu pieux ? 📈 Pour l'instant la tendance est toute autre : les émissions de gaz à effet de serre sont en pleine croissance... tout comme la consommation des data centers. En Irlande par exemple, la consommation électrique des data centers dépasse désormais celle des maisons en ville (https://lnkd.in/ebnAgDBy). Au rythme auquel grandissent les centres de données dans le pays, ils devraient consommer près de 30 % de l’électricité irlandaise d'ici à 2028, selon l’Agence internationale de l’énergie.

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  • Le Numérique - Après avoir contribué à la grande accélération de l'économie, ne va-t-il pas être sa principale fragilité, surtout à l'échelon européen ?

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    Jean-Marc Jancovici Jean-Marc Jancovici is an Influencer

    Founding Partner, Carbone 4 - President, The Shift project

    La panne informatique qui a frappé de manière simultanée un grand nombre d'installations à la fin de cette semaine dernière aura été, au fond, bénigne : il est rare de mourir d'un départ en avion reporté, ou de l'impossibilité temporaire d'accéder à un media. Mais cet épisode rappelle que, désormais, sans système digital, notre société industrielle n'est plus à même d'assurer les services de transport, d'information et de communication, de production, et bien d'autres qui la caractérisent. On ne voit pas où est le problème, diront certains : lorsqu'il y a une panne elle ne dure jamais très longtemps, ça fait un peu de buzz dans les journaux et puis tout rentre dans l'ordre. Avec les problèmes que nous rencontrons aujourd'hui, c'est assurément le cas : si une ligne de code a été écrite de travers, on change la ligne et puis voilà. Mais les problèmes que nous rencontrerons demain pourraient être d'une toute autre nature. Car notre système digital, c'est avant tout un système physique composé d'ordinateurs (dont des serveurs), de câbles et fibres optiques, de satellites, de routeurs et de grands hangars climatisés (là où sont les serveurs des datacenters), de centrales électriques et j'en passe. Et tous ces objets ont de besoin de métaux (dont les fameuses "terres rares", qui chimiquement sont des métaux), et de chimie organique (isolants, plastiques, huiles, etc), issue du pétrole et du gaz. Un composant de ce système digital dure entre quelques années et quelques dizaines d'années, selon ses caractéristiques et le comportement de son propriétaire. A l'issue, les matériaux qui le composent sont pour l'essentiel perdus (et le pétrole et le gaz nécessaires à la fabrication sont par nature non recyclables !). Cela est du, notamment, au fait que, pour une large partie des "métaux de spécialité" présents dans un ordinateur, leur concentration y est inférieure à ce qu'elle est dans le minerai. Or les stocks de métal extractible sur terre ne sont pas infinis. En fait, ces métaux sont présents partout en faibles quantités, mais il n'y a qu'un nombre restreint d'endroits de la croûte terrestre où il y a une "anomalie de concentration" (une concentration dans la roche qui est supérieure à ce qu'elle est "ailleurs") que l'on appelle... une mine, et où l'extraction peut avoir lieu sans y consacrer une énergie dépassant ce que nous aurons de disponible. Dès à présent les problèmes semblent en vue pour plusieurs éléments, et le problème sera évidemment généralisé s'il y a un goulet d'étranglement généralisé sur l'énergie disponible (aspect généralement non pris en compte dans les analyses prospectives). Question : en combien de temps saurions nous revenir à un monde beaucoup moins digital si notre capacité de fabrication de semi-conducteurs et/ou notre possibilité de génération électrique diminue fortement ? Si l'épisode récent permet un petit "réveil" sur cette question qui reste pour le moment "sous le radar", il aura été très utile !

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  • Facteur important de croissance des émissions du secteur numérique, l'IOT trouve enfin son cadre normatif. A suivre avec une intervention de François Richard lors d'une conférence de rentrée auprès des Shifters.

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    Expert impacts environnementaux du numérique chez Les Shifters. Président du collectif citoyen EnREV engagé dans l'exploitation d'EnR gràce aux investissements citoyens.

    Le rapport du comité d'experts animé par l’ARCEP et l’ADEME publié le 2 juillet, auquel j'ai contribué pour le compte de The Shift Project, donne à l'Internet des Objets (IoT) un cadre normatif d’analyse de son impact environnemental.  La méthodologie mise en place permet maintenant de catégoriser les équipements IOT dont l’impact environnemental doit s'imputer sur le secteur du numérique. C’est une étape importante pour appréhender correctement l'un des facteurs inflationnistes de l'empreinte environnementale du secteur qui croît à un rythme de plus de 5% par an, totalement antinomique avec les objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre permettant d'atténuer le changement climatique (-5% par an pour limiter le réchauffement à 2°C).  Il est maintenant de la responsabilité des différentes parties prenantes, y compris les responsables de politiques publiques, d'appliquer cette méthodologie pour planifier les actions permettant de modifier cette dynamique. https://lnkd.in/dP4Q3w3m

    Objets et équipements connectés : catégorisation par secteur et allocation de leur impact environnemental

    Objets et équipements connectés : catégorisation par secteur et allocation de leur impact environnemental

    arcep.fr

  • Nous en reparlerons demain lors de la réunion du CT Numérique. Les précieuses ressources minérales, energétiques, financières, ainsi que notre temps cerveau doivent ils être dédiées à toujours plus de numérique, ou bien servir à d'autres communs, pour construire des infrastructures plus résilientes aux chocs climatiques ?

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    Jean-Marc Jancovici Jean-Marc Jancovici is an Influencer

    Founding Partner, Carbone 4 - President, The Shift project

    Selon Le Monde, 4 acteurs du numérique, tous les 4 américains, vont à eux tous seuls investir 200 milliards de dollars en 2024 dans des serveurs afin de servir le développement de l'intelligence artificielle : https://t.ly/qemtd Deux cents milliards de dollars, c'est à peu de choses près le tiers des investissements annuels de l'intégralité de l'économie française. C'est plus que la valeur à neuf du réseau ferroviaire français, que la valeur historique de construction de notre parc nucléaire ; c'est 3 fois le budget annuel de l'Education Nationale, et c'est "juste" la moitié de la valeur de la première société pétrolière occidentale, Exxon Mobil. Ca fait donc un petit paquet d'argent, quand même. Et tout cela pour... créer des images ou vidéos à partir d'une simple instruction (bonjour la facilité à créer des fake, dont on viendra ensuite se plaindre), ou éventuellement s'éviter un peu de temps de recherche et de mise en forme dans les informations disponibles (alors que l'essentiel d'un processus d'apprentissage réside précisément dans la recherche et la mise en forme !). Si nous remettons les choses dans l'ordre, nous pouvons vivre (et même bien vivre) dans un monde avec biosphère et ressources mais sans intelligence artificielle, alors que dans un monde sans biosphère et sans ressources, même avec intelligence artificielle (qu'en fait nous ne pourrons pas avoir, puisqu'il faut des ressources pour faire les ordinateurs et réseaux, et une biosphère pour que les humains mangent !), la vie risque d'être un poil moins drôle. En fait ces milliards signifient une chose très précise : la collectivité accepte d'affecter à des usages numériques bien particuliers des ressources matérielles, humaines et du temps qui ne seront plus disponibles pour faire autre chose. Le secteur revendique par exemple l'affectation prioritaire des sources d'électricité bas carbone additionnelles qui vont être construites, et qui ne seront donc plus disponibles pour électrifier d'autres usages. Sommes nous sûrs que c'est mieux d'avoir Chat GPT dans une voiture qui reste au pétrole tant qu'il y en a, plutôt que d'avoir des véhicules électriques sans Chat GPT ? Préférons nous avoir froid dans un logement pas chauffé mais avec Chat GPT, ou avoir chaud dans un logement sans Chat GPT ? Préférons nous avoir encore un peu d'engrais (qu'il faut de l'électricité pour fabriquer de manière décarbonée) et manger sans Chat GPT, ou bien l'inverse ? Bien évidemment, on ne peut pas compter sur les sociétés dominantes pour décider d'elles mêmes de limiter ou de diminuer leurs activités. Si la collectivité souhaite que l'électricité décarbonée aille prioritairement à la mobilité, à l'industrie de base ou au logement, elle doit explicitement empêcher d'autres usages de préempter ces sources. Ce n'est probablement pas demain matin que cela va arriver aux USA. Mais en Europe, sommes nous obligés de les imiter en tout ?

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