Post de ALUS

🌍 50 % du PIB mondial annuel dépend modérément ou fortement des services écosystémiques ! Les services écosystémiques englobent les nombreux avantages que les écosystèmes naturels fournissent aux êtres humains, tels que la pollinisation des cultures, la régulation du climat et la purification de l'eau. Leur dégradation pourrait entraîner des conséquences économiques désastreuses. La perte de biodiversité menace directement ces services vitaux, entraînant des risques économiques, sociaux et financiers majeurs. Par exemple, la diminution des pollinisateurs peut affecter la production agricole, tandis que la déforestation peut aggraver les inondations et les sécheresses. Voici quelques exemples concrets de services écosystémiques et leur impact économique : • La pollinisation des cultures par les abeilles, essentielle pour la production alimentaire. • La régulation du climat par les forêts, qui absorbent le CO2. • La purification de l'eau par les zones humides, cruciales pour l'approvisionnement en eau potable. #Biodiversité #Économie #Environnement

🌍 La désertification : un défi mondial qui nous concerne tous ! 🌱 La désertification est un processus silencieux, mais dévastateur, qui transforme les terres fertiles en déserts arides. Ce phénomène touche des millions de personnes dans le monde, réduisant la capacité des terres à produire de la nourriture, affectant la biodiversité et aggravant les crises climatiques. Pourquoi devrions-nous nous en soucier ? 🌾 Sécurité alimentaire : La dégradation des sols met en péril les moyens de subsistance des agriculteurs et menace l'approvisionnement en nourriture. 🌿 Biodiversité : Les écosystèmes sont fragilisés, et de nombreuses espèces animales et végétales disparaissent avec la perte de leurs habitats. 💧 Accès à l'eau : Les terres désertifiées retiennent moins d'eau, exacerbant les problèmes d'accès à cette ressource vitale. 🔥 Changement climatique : La désertification contribue à l'augmentation des émissions de CO2, amplifiant ainsi les effets du changement climatique. Ensemble, nous pouvons agir ! 💪 La restauration des sols dégradés, l’adoption de pratiques agricoles durables, et la reforestation sont quelques-unes des solutions que nous pouvons mettre en place pour freiner la désertification. Chacun de nous peut jouer un rôle, qu’il s’agisse de sensibilisation, de soutien aux initiatives locales ou d’actions concrètes pour protéger notre planète. 🌳 Protégeons nos terres, pour les générations futures ! #Désertification #ChangementClimatique #ProtectionDeLaBiodiversité #ActionsClimatiques #RestaurationDesSols #Environnement #JeunesseFrancophone

La biodiversité, c’est 100% de ce qui nous fait vivre, manger et boire. Quand notre activité ordinaire pollue les eaux, quand elle stérilise les sols ou bien qu’elle dérègle le climat, comment peut elle être bénéfique pour notre économie ? Comment peut-on croitre en fragilisant durablement notre écosystème ? Depuis 2 siècle, l’Homme exploite et transforme méthodiquement les ressources souterraines non renouvelables. Le pic de production des hydrocarbures conventionnels a été atteint au début des années 2000. Comme prévu depuis cette période, nos économies plafonnent. Comment pouvions nous continuer à croitre matériellement avec moins de ressource primaire à disposition ? Dur à admettre mais l’Homme est une espèce animale comme les autres, elle est inféodée à un écosystème, la surface de la planète. Quand son écosystème est déséquilibré, l’espèce ne se développe plus ou mal. La cour des comptes en France et les principaux experts en assurance sur la planète ne sont ni des amish, ni des militants écologiques. A la lecture de leurs derniers rapports (Lien Rapport CC Juillet 2024 et CDC en commentaires) , force est de constater que pas un pourcent de notre économie n’échappe à cette relation structurelle entre les services que nous rendent les écosystèmes et nos systèmes socio-économiques. Si nous voulons éviter les crises et la décroissance brutale, il faudra changer nos modes de vie. Se concentrer sur les besoins essentiels et arrêter de suivre les propagandes qui nous poussent vers des désirs de consommation futile. Nous restons assez insensibles à ce constat car il est difficile de changer un modèle qui semblait pourtant bien fonctionner pendant 2 siècles. Il est temps de construire de nouveaux indicateurs économiques qui nous poussent à préserver les grands cycles biogéochimiques (Eau, Sols, Air, Biodiversité), et à consolider notre écosystème planétaire. Avons-nous d’autre choix pour préserver au mieux les équilibres socio-économiques ? #écosystème #économie

Quand Pierre Wunsch, gouverneur de la banque national de Belgique déclare “Chauffer sa piscine dans son jardin doit rester possible pour autant qu'on évite d'émettre du CO2" il fait fi de la réalité scientifique. Les crises climatiques, de la biodiversité et alimentaire sont interconnectées comme le rappelle les chercheurs de l'IPBES dans leur dernier rapport. On risque de faire pire que bien en se concentrant sur une seule crise (par exemple réduire à tout prix nos émissions de CO2) et en n'analysant pas les impacts sur la biodiversité, la santé ou la malnutrition et crise alimentaire. Le gouverneur de la banque mondiale estime par ailleurs que neutralité climatique ne doit pas nécessairement être synonyme de sobriété. Je vous invite néanmoins à vous renseigner sur le scénario Clever un nouveau scénario énergétique à l’échelle européenne, qui mise sur la sobriété pour parvenir à une trajectoire compatible avec 1,5°C de réchauffement, tout en donnant accès à tous les européennes et européens à des standards de vie décents (ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, avec de grandes inégalités entre les pays et intra-pays). Ce scénario innovant, co-construit à l’échelle nationale, nous permet enfin de chiffrer tous les bienfaits d’intégrer la sobriété dans ce genre de scénarios, démontrant les synergies avec les autres Objectifs du Développement Durable. Habituellement, les scénarios se concentrent uniquement sur la minimisation du coût de la réduction des émissions de CO2, en oubliant les conséquences sociales et environnementales liées à la transition (comme l’extraction des ressources nécessaires ou encore le changement d’affectation des sols) comme le décrit bien Canopea https://lnkd.in/ezFMUEKg Par ailleurs rappelons que la crise climatique est le résultat des émissions de l'ensemble de nos gaz à effet de serre en ce compris le méthane, le protoxyde d'azote et les gaz fluorés qui sont très liés à notre système agricole et à notre alimentation. Se concentrer uniquement sur nos émissions de dioxyde de carbone est une erreur.

🚨 RESTAURATION DES TERRES, DÉSERTIFICATION ET RÉSILIENCE À LA SÉCHERESSE : Les questions environnementales qui font débat ce 05 juin ✅ Depuis 1973, l’Assemblée Générale des Nations Unies a commencé à célébrer l’environnement. Au fil des années, la JME est devenue une plateforme mondiale facilitant la sensibilisation et la prise d’initiative pour répondre aux défis urgents, qu’il s’agisse de la pollution marine, du réchauffement climatique, de la consommation durable ou de la criminalité contre la vie sauvage.  Lire les détails sur LE RURAL ⤵️ https://lnkd.in/e8jrXtpb LE RURAL, parce que le monde agricole compte ! DI Environnement Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit GmbH GFD Environement

🌍 Crises environnementales et humaines : agir de manière cloisonnée est inefficace, indique le dernier rapport de l'Ipbes 🚨 Les crises de la biodiversité, de l’eau, du climat, de l’alimentation et de la santé sont interconnectées, rappellent 165 experts à la demande des pays membres de l'Ipbes. 🌱 La biodiversité en déclin, quoi qu'en disent les ignorants : 2 à 6 % de perte par décennie depuis 50 ans, avec des impacts majeurs sur nos vies et nos économies. 💧 Tout est lié : déforestation = moins d’eau, pollution = propagation des maladies, climat = disparition des coraux et des pêcheries. ⚠️ 1 humain sur 2 en précarité : des crises environnementales combinées fragilisent la moitié de la population mondiale. ❌ Les solutions segmentées sont contre-productives : agriculture intensive, reforestation à l'aveugle, barrages mal conçus… Réparer un problème ne doit pas en aggraver un autre. 🌿 Les solutions existent : restauration des écosystèmes, réduction des pollutions, gestion durable des ressources, alimentation saine et responsable. Réforme des systèmes économique et financier. 💡 Repenser l’économie : intégrer la valeur de la nature, réorienter les subventions. #Environnement #Biodiversité #Climat #planète #nature #Ipbes

Nous n'avons qu'une planète, paraît-il. Il n'empêche : je me suis demandé si nous habitions tous la même en entendant ce matin la chronique (1) de Célia Quilleret sur France Inter. La journaliste y expose les conclusions d'une étude (2) de la European Central Bank selon laquelle "trois quarts des entreprises européennes sont dépendantes de la biodiversité" et que, par conséquent, à l'aube de la COP16, il serait temps de prendre en compte la biodiversité dans nos affaires économiques. A ce stade, on peut se poser plusieurs questions. La 1e (pas la seule !) qui m'est venue à l'esprit est : Mais alors, que mangent le matin au petit-déjeuner les salarié.e.s de l'autre quart des entreprises (en fait 28% selon (2)), celles qui ne dépendraient pas des fameux services éco-systémiques ? Des KPI trempés dans un bol de chiffre d'affaires ?? Ou alors, on peut se poser la question du journaliste-animateur, Ali Baddou, dans sa phrase de relance au milieu du billet de sa consœur : "le chant des oiseaux est-il vraiment important pour les entreprises ?" Glurps... Pas la même planète, je disais. "Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend", disent les activistes. Eh oui, la biodiversité que notre système économique mondialisé est en train d'exterminer sous nos yeux, ce n'est pas (pas seulement) le chant des oiseaux... c'est nous ! Ah oui, un dernier point : non contente de financer d'aussi brillantes études, la BCE continue bien sûr de soutenir les énergies fossiles (3). Surtout, ne rien changer... (1) https://lnkd.in/eVbAghcX (2) https://lnkd.in/eXnciZNd (3) https://lnkd.in/e7muSpsE

Les sols, ces méconnus qui abritent pourrant une très grande partie de la biodiversité terrestre🕷🪱🦠🪳 : https://lnkd.in/e7tnAA4N Il est urgent de changer notre regard 👀sur eux et de les prendre en compte dans tout projet.

Agir de manière isolée est inefficace voire contre productif Encore un article qui met en avant l’interconnexion entre notre environnement, le climat et la biodiversité. Quand nous voulons créer des actions, il est essentiel de tenir compte de leurs effets multifactorielles pour les optimiser. Agir de manière isolee reste sans effet voire contre productif selon l IPBES, agence équivalente au GIEC pour la biodiversité et ses services.

En cette Journée mondiale de l’environnement, nous nous unissons autour du thème crucial de la restauration des terres, la lutte contre la désertification et la résilience à la sécheresse. Ces enjeux sont vitaux pour notre planète, surtout dans les régions vulnérables comme la nôtre. La dégradation des terres menace directement nos moyens de subsistance, aggravant la pauvreté et la faim. Restaurer les terres dégradées est une étape essentielle pour inverser cette tendance. En mettant en œuvre des pratiques agricoles durables et en réhabilitant les écosystèmes, nous pouvons améliorer la fertilité des sols, accroître la biodiversité et réduire les impacts du changement climatique. La lutte contre la désertification exige une action concertée. Il est impératif de renforcer les capacités des communautés locales et de promouvoir des politiques qui favorisent la gestion durable des terres. La résilience à la sécheresse, quant à elle, passe par l’innovation et l’adoption de technologies adaptées, telles que les systèmes d’irrigation efficients et la conservation de l’eau. Ensemble, nous pouvons transformer nos défis en opportunités et bâtir un avenir où l’homme et la nature prospèrent en harmonie. Engageons-nous aujourd’hui pour restaurer nos terres et assurer une résilience durable pour les générations futures. #JournéeMondialeDelEnvironnement #RestorationDesTerres #LutteContreLaDésertification #RésilienceSécheresse