🔴 73%, c'est la perte des populations de vertébrés depuis 1970 dans le monde, selon le nouveau rapport Planète vivante du WWF, publié aujourd'hui. Un chiffre qui devrait alerter les entreprises. 👇 🔴 72%, c'est la part des entreprises européennes qui dépendent de manière critique des services écosystémiques et qui seront confrontées à d’importants problèmes économiques en raison de la dégradation des écosystèmes, selon un rapport majeur de la Banque centrale européenne publié il y a quelques jours. Deux chiffres qui doivent donc être mis en relation...
Post de Concepcion Alvarez
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Cette semaine, un rapport de la Banque Centrale Européenne devrait tous nous alerter ! Surtout à quelques jours de la COP16 sur la biodiversité à Cali, en Colombie. Les trois quarts des entreprises européennes sont dépendantes de la biodiversité ! Cela signifie clairement que trois millions d'entreprises sont en danger. C'est intéressant parce que tout d'un coup les alertes mondiales sur la nature, les cris de détresse des ONG ou des scientifiques sont perçus autrement ! Selon ce rapport, l'érosion de la biodiversité serait même une "menace pour la stabilité financière et économique de l’Europe". Cela devrait en faire trembler plus d'un. Et cela fait écho à un autre pourcentage affolant : trois quarts des populations de vertébrés sauvages ont disparu sur la planète en 50 ans, selon le dernier comptage du WWF, issu de son récent rapport "Planète vivante". Et c'est même 95% en Amérique du Sud ou dans les Caraïbes. Des propos tenus par Yann Laurans du WWF France tournent en boucle dans ma tête depuis quelques jours : "la nature est proche du burn-out". Terrible. Pourtant, d'habitude, on parle plutôt du "burn-out" des salariés, non ? C'est un terme plutôt destiné au monde de l'entreprise ? Comme quoi on est tous dans le même bateau ! Mais le chant des oiseaux est-il vraiment important pour les entreprises ? La question peut paraître provocante, mais la réponse est oui, elles en ont besoin. La vie des entreprises repose en effet sur la bonne santé des écosystèmes. Un autre rapport le dit, celui de la Banque mondiale de 2022 : plus de 50% du PIB mondial dépend de la nature ! Et pour cause, les entreprises ont besoin d'eau, de végétation pour maintenir la qualité des terres, retarder l'érosion, de sols non dégradés pour filtrer et dépolluer l'eau. Or selon la banque centrale européenne, près de 1 700 espèces vivantes risquent de s'éteindre en Europe, la moitié des espèces d'arbres endémiques sont en danger. Sans oublier les pollinisateurs. En Europe, les deux tiers du secteur agricole dépendent des abeilles. Si elles disparaissent il n'y aura personne d'autre pour polliniser les cultures... Et pourtant il y a des entreprises peu soucieuses de cette menace. Les fabricants de pesticides, les patrons de l'agro-industrie. Ils ont peut-être tort car ils scient eux-mêmes la branche sur laquelle ils sont assis. Lundi, à Cali, commence la COP16 sur la biodiversité, en Colombie ! Un marathon onusien de discussions. Mais sur la ligne de départ, à ce stade,, seuls 29 pays sur près de 200 sont dans la course avec une stratégie de protection de la nature. C'est bien trop peu. Et la France qui a une stratégie nationale pour la biodiversité a divisé son budget par deux pour 2025. Si ce rapport de la banque centrale européenne pouvait alerter les décideurs, ce serait au moins ça de gagné ! https://lnkd.in/e7ahQa5U
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Les (malheureux) chiffres de cette semaine à retenir: - 😥 73% des populations d’espèces vivantes se sont effondrées depuis les 50 dernières années (source: WWF); - Or, 🏢 72% des entreprises européennes (soit 3 millions d'entreprises!) sont dépendantes de la #biodiversité ( leur business models dépendent des services écosystémiques rendus par la faune et la flore, tels que la pollinisation) (source: BCE); - 💱 La BCE, la sérieuse Banque Centrale Européenne, AFFIRME que l’économie européenne est menacée par l’érosion de la biodiversité. La #BCE va même plus loin dans son rapport: “Les entreprises, le secteur financier et les décideurs politiques ont longtemps sous-estimé, voire ignoré l’importance économique des services écosystémiques”. En parallèle, le WWF publie un rapport sur l'effondrement de la biodiversité. Sachez ce qu'on doit en retirer en lisant l'article de Novethic à ce sujet.
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La biodiversité et les écosystèmes naturels nous rendent bien des services. Ce sont par exemple : 🐝 les abeilles qui pollinisent les cultures ☘ la végétation qui maintient les sols et retarde l’érosion 🐾 les sols qui filtrent et dépolluent les eaux 🌸 ou encore la biodiversité qui contribue à la fertilité des écosystèmes Or, selon la BCE, 72% des entreprises de la zone euro, soit environ 3 millions d’entreprises, “dépendent de manière critique des services écosystémiques et seront confrontées à d’importants problèmes économiques en raison de la dégradation des écosystèmes”. En d’autres termes, des secteurs entiers de l’économie européenne ne pourraient fonctionner sans les services écosystémiques. Une alerte essentielle, alors que l’Europe subit de plein fouet l’effondrement de sa biodiversité et la dégradation massive de ses écosystèmes. #biodiversité #écosystème #pollinisateurs https://lnkd.in/efeCPm5a
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Selon la BCE 75% des prêts aux entreprises de la zone EURO sont accordés à des entreprises qui dépendent de manière critique d'au moins un service écosystémique. La crise écologique peut donc manifestement fragiliser le secteur financier si la finance durable ne prend pas le relais afin de garantir une stabilité financière dans les années à venir. Une raison de plus pourquoi toutes les entreprises doivent agir et non seulement celles qui sont visées directement par les directives européennes #CSRD #CS3D #SFDR
🔺L’érosion de la biodiversité serait une menace pour la stabilité financière et économique de l’Europe. C’est en tout cas ce qu’explique la Banque Centrale Européenne dans un récent rapport, qui alerte sur l’urgence de mieux lutter contre la dégradation de la nature. 72% des entreprises de la zone euro, soit environ 3 millions d’entreprises, “dépendent de manière critique des services écosystémiques et seront confrontées à d’importants problèmes économiques en raison de la dégradation des écosystèmes”. Une mise en garde essentielle à quelques jours de l’ouverture de la COP16 sur la biodiversité en Colombie.
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Et pour finir l’année : zoom sur le dernier rapport publié par WWF 🍀 La perte de #biodiversité n’est pas qu’un enjeu environnemental, c’est aussi une #problématique #économique majeure : 👉2,7 trillions USD/an c’est le coût estimé de la perte de biodiversité d’ici 2030 si rien ne change; 👉 50% de l’économie mondiale dépend directement des services de la nature (agriculture, foresterie, pêche…); 👉30% des terres et océans doivent être protégés d’ici 2030 pour inverser la tendance. 📚Le rapport “Catalysing Change: The Urgent Need for Nature Transition Plans” souligne l’urgence d’agir et propose des solutions concrètes. Le rapport évoque la nécessité d’intégrer les Nature Transition Plans (NTP) dans les plans stratégiques des entreprises afin d’aligner les activités sur des objectifs de préservation de la biodiversité, en identifiant les impacts, risques et opportunités pour contribuer à la restauration des écosystèmes naturels. Le rapport insiste sur l’importance pour les entreprises : ⚖️ De réaliser l’exercice de la #double #matérialité et ainsi de comprendre leurs dépendances vis-à-vis de la nature (ex. : pollinisateurs, santé des sols); 🔍 D’évaluer leurs #impacts #négatifs sur la biodiversité (déforestation, pollution) et de fixer des objectifs basés sur la science, alignés sur des cadres internationaux comme le #GBF et le #TNFD ; 💪 De renforcer leur #gouvernance en intégrant les responsabilités liées à la biodiversité dans leurs processus décisionnels afin de garantir une transparence totale via un reporting aligné avec les #ESRS. Les banques sont donc au cœur de la transition et des défis majeurs persistent comme en témoigne le rapport. Ces dernières doivent continuer à : 👉Aligner leurs portefeuilles d’investissement avec les objectifs du GBF, notamment pour éviter de financer des activités destructrices (déforestation, surpêche). 👉Intégrer les risques liés à la biodiversité dans leurs stratégies, avec des tests de résistance basés sur : les risques physiques (ex. : pertes agricoles dues à la dégradation des sols), les risques de transition (ex. : coûts liés aux nouvelles réglementations environnementales). 👉Adopter des cadres comme le TNFD pour évaluer et divulguer leurs impacts et dépendances à la nature. 👉Mobiliser des capitaux pour des solutions basées sur la nature, comme la restauration des forêts ou l’agriculture régénérative. Les Nature Transition Plans (NTP) sont donc indispensables pour répondre aux exigences de la CSRD et atteindre les objectifs de 2030 et 2050. Les équipes d’Investance Partners sont à votre disposition pour plus d’informations et vous accompagner dans la mise en œuvre de vos projets.
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⚠ 🚨 J-10 avant la COP16 sur la biodiversité... Et tout le monde s'en fout. 🐝 D'un côté, le WWF publie son rapport annuel Planète Vivante, et note, encore et toujours, l'effondrement continu de la biodiversité : les populations d'animaux se sont effondrées de 73% en 50 ans, partout dans le monde. Même constats que l'IPBES il y a quelques années : les espèces vivantes disparaissent partout, sous la pression de l'étalement continu des activités industrielles, agricoles, urbaines, mais aussi de la chasse, de la surpêche, des pesticides... 💲Parallèlement, la Banque Centrale Européenne alerte sur l'impact de cette crise de la biodiversité sur l'économie européenne. La BCE n'y va pas de main morte : 72% des entreprises du continent "dépendent de manière critique des services écosystémiques et seront confrontées à d’importants problèmes économiques en raison de la dégradation des écosystèmes” “Même des événements apparemment mineurs – comme la disparition d’une seule espèce d’abeille – peuvent avoir des répercussions économiques considérables." Le système bancaire et financier investit massivement dans des activités qui sont menacées par la crise de la biodiversité, tout en finançant celles qui la détruisent... Conséquences : inflation, fragilité des chaînes d'approvisionnement, stabilité financière et macro-économique menacée. 🎤 Bref, on va dans le mur. Et pendant ce temps-là, vous avez entendu parler de la COP16 ou de la biodiversité dans les médias ces derniers temps, vous ? Et dans les débats politiques et budgétaires ? Non plus ? Evidemment... Plus d'infos sur le rapport de la BCE sur Novethic. https://lnkd.in/e8W9GrBc
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🌍 Aujourd'hui, c'est la Journée mondiale de l'environnement 🌍 En 2024, la Journée mondiale de l’environnement met l’accent sur trois enjeux cruciaux : la restauration des terres, la lutte contre la désertification et la résilience à la sécheresse. Ce thème est particulièrement pertinent à l’heure où la dégradation des terres affecte directement la moitié de la population mondiale. La désertification menace non seulement les écosystèmes mais aussi la survie des communautés qui en dépendent. Cette année marque également le 30e anniversaire de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification. Cet anniversaire est l’occasion de renouveler nos engagements et d’intensifier nos efforts pour combattre la dégradation des sols et la sécheresse à l’échelle mondiale. 🌱 Agissons ensemble pour un avenir plus vert et plus résilient 🌱 #JournéeMondialeDeLEnvironnement #Désertification #Sécheresse #RestaurationDesTerres #ONU #Environnement #Biodiversité #SécuritéAlimentaire #Bibaz #usage #réemploi #biosourcé
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La dépendance de l'économie à la nature est extrêmement forte. C'est l'éléphant dans la pièce que tant d'acteurs, entreprises, investisseurs et états et collectivités locales refusent de voir. Pour tenter d'ouvrir leurs yeux European Central Bank vient de publier un rapport que résume Clément Fournier. La #BCE sonne l'alerte en rappelant que "72% des entreprises de la zone euro, soit environ 3 millions d’entreprises, dépendent de manière critique des services écosystémiques et seront confrontées à d’importants problèmes économiques en raison de la dégradation des écosystèmes”. C'est clair ! Pourtant, à la veille de la #COP16 sur la #biodiversité, le #dontlookupisme fait des ravages ! Ne pas entendre, ne pas vouloir comprendre, faire feu autant que possible sur les Cassandre désagréables qui osent rappeler des réalités scientifiques, devient une attitude quasi légitime. Dans ce contexte comment faire ? C'est la question que s'est posée Alexandra Palt, la présidente du WWF https://lnkd.in/ewzuZA_m pour la sortie du rapport annuel sur la disparition des espèces : Comment "faire en sorte que la connaissance mène à l’action, et que cette action aboutisse à un véritable changement de paradigme ?" Vaste sujet. Et bien après tout il faut marteler encore et encore le même message : la réalité est têtue ! Dans le cas de la #biodiversité, la situation est terrible comme l'explique, in fine, Alexandra Palt. "En 50 ans, la taille moyenne des populations d’animaux vertébrés sauvages a chuté de 73 % ! Les activités humaines sont responsables de l'effondrement de la biodiversité, principalement à cause de la perte des habitats naturels du fait de l'agriculture non durable. Mais aussi l'exploitation forestière, les transports, et la fragmentation des rivières pour les espèces d’eau douce sont en cause. Le changement climatique deviendra bientôt la principale menace : la hausse des températures entraîne déjà des phénomènes de mortalité massive, ainsi que des extinctions d'espèces. D'autres facteurs comme la surexploitation, les espèces invasives et la pollution ont également un impact dévastateur sur la nature." "Vouloir savoir, osez agir" ! On le répète d'autant plus que c'est le mantra que s'est choisi Novethic ! https://lnkd.in/eqcKgQK5
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Ibrahim Thiaw : « La façon dont nous gérons nos terres aujourd’hui déterminera directement l’avenir de la vie sur Terre » Ibrahim Thiaw, Secrétaire général adjoint des Nations unies et Secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), incarne une voix incontournable dans la lutte pour la gestion durable des terres. À travers ses interventions, il met en exergue un constat simple mais fondamental : la gestion actuelle des terres façonnera irréversiblement l'avenir de la planète et de ses écosystèmes. Cette déclaration souligne l'importance cruciale des sols, non seulement comme support de production agricole, mais aussi comme réservoir de biodiversité, régulateur du cycle de l’eau et acteur clé dans la lutte contre le changement climatique. La surexploitation des terres par l’agriculture intensive, la déforestation, et l’urbanisation incontrôlée engendre des phénomènes graves comme la désertification, l'érosion des sols et la perte de biodiversité. Ces dynamiques ont des conséquences directes sur la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance des populations et la stabilité des écosystèmes. Sous la direction de Thiaw, l’UNCCD milite pour des solutions innovantes, basées sur la restauration des paysages dégradés, l’adoption de pratiques agricoles durables et la mise en œuvre de politiques cohérentes pour la gestion des ressources naturelles. Ces efforts visent non seulement à répondre aux défis environnementaux, mais aussi à renforcer la résilience des communautés face aux chocs climatiques. En insistant sur la gestion actuelle des terres, Ibrahim Thiaw rappelle que nos actions, ou notre inaction, auront des répercussions sur les générations futures. Investir dans des pratiques durables dès aujourd’hui est essentiel pour éviter des crises écologiques majeures et garantir un avenir harmonieux entre l’Homme et la nature. Ce message résonne comme un appel à la responsabilité collective dans un monde en quête de solutions durables.
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Les #écosystèmes soutiennent toutes les formes de vie sur Terre. Plus nos écosystèmes sont sains, plus la planète, et ses habitants, sont en bonne #santé. Nous dépendons de la nature pour les aliments que nous mangeons, l’air que nous respirons et l’eau que nous buvons. Les #changementsClimatiques et les autres perturbations environnementales provoquées par les activités humaines, notamment celles qui touchent à la #biodiversité comme la #déforestation, le changement d'affectation des terres, l'agriculture et l’élevage intensifs, ou encore le commerce illégal des espèces sauvages, sont autant de facteurs qui accélèrent la détérioration de notre #environnement. La #JournéeInternationaledelaTerreNourricière, célébrée dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes incite à la restauration de nos écosystèmes endommagés pour mettre fin à la #pauvreté, lutter contre le #changementClimatique et à prévenir une extinction massive. « Rétablir l’harmonie avec la Terre nourricière est le défi suprême de l’humanité. Nous devons agir, et vite, pour créer un avenir meilleur pour nous tous » nous alerte le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres C’est l’occasion pour #RSE et PED de revenir sur son partenariat avec le groupe Société Générale, appuyé par ses filiales africaines et 8 de leurs maisons des #PME, qui organise une série de conférences pour sensibiliser les PME sur la biodiversité. Cinq sessions se sont déjà tenues - #Bénin, #BurkinaFaso, #Cameroun, #Côte_d_Ivoire , #Madagascar – et les 3 dernières se tiendront courant mai 2024 au #Ghana, en #Guinée, et au #Sénégal. Un immense merci pour leur engagement, à tous ceux qui ont rendu possible la mise en œuvre de ce partenariat, notamment les équipes en #Afrique et en France de la Société Générale, et aux participants aux différentes sessions. Carole Tankeu Gloria PARAISO - JOSSOU angelique Ngaha Bah Yacoub BITOCHO Emmanuelle VLAVONOU Dibouloni Jean Bosco Placide Tagdine DOUGAH Aina Karine Danielson Michael Rakotonirina Facinet SYLLA MYLENE NSUGA Dr. Zahra Id Joëlle Brohier-Meuter Laurent GROLLEAU Valerie Faillat #ESG
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