Et pour finir l’année : zoom sur le dernier rapport publié par WWF 🍀 La perte de #biodiversité n’est pas qu’un enjeu environnemental, c’est aussi une #problématique #économique majeure : 👉2,7 trillions USD/an c’est le coût estimé de la perte de biodiversité d’ici 2030 si rien ne change; 👉 50% de l’économie mondiale dépend directement des services de la nature (agriculture, foresterie, pêche…); 👉30% des terres et océans doivent être protégés d’ici 2030 pour inverser la tendance. 📚Le rapport “Catalysing Change: The Urgent Need for Nature Transition Plans” souligne l’urgence d’agir et propose des solutions concrètes. Le rapport évoque la nécessité d’intégrer les Nature Transition Plans (NTP) dans les plans stratégiques des entreprises afin d’aligner les activités sur des objectifs de préservation de la biodiversité, en identifiant les impacts, risques et opportunités pour contribuer à la restauration des écosystèmes naturels. Le rapport insiste sur l’importance pour les entreprises : ⚖️ De réaliser l’exercice de la #double #matérialité et ainsi de comprendre leurs dépendances vis-à-vis de la nature (ex. : pollinisateurs, santé des sols); 🔍 D’évaluer leurs #impacts #négatifs sur la biodiversité (déforestation, pollution) et de fixer des objectifs basés sur la science, alignés sur des cadres internationaux comme le #GBF et le #TNFD ; 💪 De renforcer leur #gouvernance en intégrant les responsabilités liées à la biodiversité dans leurs processus décisionnels afin de garantir une transparence totale via un reporting aligné avec les #ESRS. Les banques sont donc au cœur de la transition et des défis majeurs persistent comme en témoigne le rapport. Ces dernières doivent continuer à : 👉Aligner leurs portefeuilles d’investissement avec les objectifs du GBF, notamment pour éviter de financer des activités destructrices (déforestation, surpêche). 👉Intégrer les risques liés à la biodiversité dans leurs stratégies, avec des tests de résistance basés sur : les risques physiques (ex. : pertes agricoles dues à la dégradation des sols), les risques de transition (ex. : coûts liés aux nouvelles réglementations environnementales). 👉Adopter des cadres comme le TNFD pour évaluer et divulguer leurs impacts et dépendances à la nature. 👉Mobiliser des capitaux pour des solutions basées sur la nature, comme la restauration des forêts ou l’agriculture régénérative. Les Nature Transition Plans (NTP) sont donc indispensables pour répondre aux exigences de la CSRD et atteindre les objectifs de 2030 et 2050. Les équipes d’Investance Partners sont à votre disposition pour plus d’informations et vous accompagner dans la mise en œuvre de vos projets.
Post de Julie Paumerie ♻️⚖️
Plus de posts pertinents
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Merci à Reporterre 🌍 | Le média de l'écologie de mettre en avant les écueils des crédits biodiversité en discussion à la COP16 ! Plusieurs instances poussent à leur adoption et à la création d’un marché : ONU, Union Européenne, Forum Économique Mondial, pays dont la France. Or financiariser la nature est une fausse bonne idée. Pour ne pas dire l’archétype de la mauvaise idée. ☘️ La compensation des écosystèmes détruits n’existe pas, on ne ressuscite pas les espèces disparues. 💸 Donner une valeur à l’inestimable c’est aussi aiguiser l’appétit des plus voraces. 🎁 Considérer le vivant comme “pourvoyeur de services écosystémiques”, c’est être juge et partie. On ferait mieux de se demander quels services écosystémiques nous fournissons à la nature... On ferait mieux de commencer à aller au-delà de cette vision morbide de la nature au service de l’humain. On ferait mieux de commencer par observer, avant d’interagir, et observer longtemps de préférence, avec un minimum d’humilité dans la démarche. Bref, il ne s’agit pas d’accélérer encore, et de marchandiser plus, mais de ralentir. Tout le contraire de ce qu’engendrera la création d’un nouveau marché. https://lnkd.in/gDAZ6ExD #lenteur #permaculture #molepower
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🌍 L'impact de la perte de biodiversité sur les entreprises : un enjeu majeur à prendre en compte 🌿 La biodiversité, bien plus qu'un simple sujet environnemental, est une pierre angulaire de la durabilité économique. Les entreprises doivent aujourd'hui réaliser que la perte de biodiversité représente des risques significatifs pour leurs opérations, leur réputation et leur rentabilité. 🔍 Voici quelques risques clés à considérer : ¶ Perturbation des chaînes d'approvisionnement : La biodiversité soutient les écosystèmes dont dépendent de nombreuses industries. La dégradation des habitats peut entraîner des pénuries de matières premières, affectant directement la production. ¶ Réglementations accrues : Les gouvernements et les organisations internationales renforcent les lois sur la protection de l'environnement. Les entreprises qui ne s'adaptent pas peuvent faire face à des amendes et à des restrictions. ¶ Réputation et confiance des consommateurs : Les consommateurs sont de plus en plus conscients des enjeux environnementaux. Les entreprises perçues comme nuisibles à la biodiversité risquent de perdre des clients et de voir leur image ternie. ¶ Risques financiers : La perte de biodiversité peut entraîner des coûts élevés pour les entreprises, notamment en termes de restauration des écosystèmes et d'initiatives de compensation. ¶ Innovation et opportunités : Les entreprises qui intègrent la biodiversité dans leur stratégie peuvent découvrir de nouvelles opportunités de marché, en développant des produits et des services durables qui répondent à la demande croissante des consommateurs. 🌱 En conclusion : La perte de biodiversité n'est pas seulement une question éthique, mais un risque stratégique pour les entreprises de tous secteurs. En adoptant des pratiques durables et en investissant dans la préservation de la biodiversité, les entreprises peuvent non seulement protéger notre planète, mais également assurer leur pérennité à long terme. Engageons-nous ensemble pour un avenir durable ! 💚 #Biodiversité #Durabilité #ResponsabilitéSociétale #Entreprises #Environnement #Innovation
COP16 : la BCE alerte sur l'impact de l'érosion de la biodiversité sur l'économie
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💰50 % du PIB mondial dépend de.. … la biodiversité 🌱 🐟 🦁 🌳 Cette information peut en étonner plus d’un : Ce n’est sans doute pas la première chose qui vous soit venue à l’esprit en dépliant ce post, n’est-ce pas ❔ Elle pourrait cependant faire changer de posture les entreprises qui considèrent encore la biodiversité comme un enjeu très éloigné de leur activité et plus largement de la performance économique des entreprises. 👇 La biodiversité rend aux sociétés humaines d’indispensables services, aujourd’hui menacés par les dommages qu’elle subit. Deux éclairages sur l’interdépendance stratégique entre biodiversité et économie : 💡 72 % des entreprises européennes, soit environ 3 millions d’entreprises, dépendent directement de la biodiversité (source : Banque Centrale Européenne 2023). 💡 L'activité économique joue, de son côté, un rôle dans les cinq mécanismes de perte de biodiversité : artificialisation, pollution, surexploitation des ressources naturelles, espèces invasives et changement climatique Pour autant, "les conséquences de l’érosion de la biodiversité sont encore largement méconnues et chroniquement sous-estimées" rappelle Yasmina Tadlaoui dans le rapport de l'Institut Montaigne paru hier (lien en commentaire) : Fruit de plus de 100 auditions d’acteurs économiques, publics et de la société civile, ce rapport est intitulé « Biodiversité et Economie, Les inséparables » (un clin d’œil à ces oiseaux au plumage riche en couleur dont les couples durent jusqu’à leur mort) 🐦 Toutes les organisations - et parmi elles les entreprises – doivent à présent jouer leur rôle dans le défi collectif que représentent la préservation et la restauration de la biodiversité 👉 C’est dans ce cadre que la COP 16 a lieu en ce moment même à Cali en Colombie : une COP de mise en œuvre de l’Accord de Kunming-Montréal (2022), feuille de route pour « stopper et inverser » l’érosion du vivant d’ici à 2030 : protéger 30 % des mers et des terres, restaurer 30 % des écosystèmes dégradés, réduire de moitié les pesticides, mobiliser 200 milliards de 💲 par an… L’équivalent d’un Accord de Paris pour la Nature ! Gageons que les entreprises, quelle que soit leur taille, comprennent rapidement ce qui se joue pour leur pérennité et intègrent cet enjeu plus souvent pertinent qu’elles ne le pensent dans leur feuille de route #RSE -- Nous ne nous connaissons pas encore ? Je suis Laurence Anciaux et j’ai créé Demain Aussi ! pour accompagner les PME & les ETI dans leur démarche de Responsabilité Sociétale RDV sur demainaussi.fr #RSE #biodiversité #COP16 #ETI #PME Clin d'œil aux experts Antoine Gerigne & Blooming,
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𝐉𝐨𝐮𝐫𝐧é𝐞 𝐈𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐄𝐧𝐯𝐢𝐫𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭🌍 : 𝐆é𝐧é𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐑𝐞𝐬𝐭𝐚𝐮𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 🌱 Le thème de cette année met en lumière l'importance cruciale de la restauration des terres dégradées pour combattre la #désertification, un problème exacerbé par les activités humaines et les changements climatiques. La désertification entraîne une perte de #biodiversité, une baisse de la #productivitéAgricole et des moyens de subsistance pour des millions de personnes. Par des approches de restauration des terres et de résilience à la sécheresse, nous pouvons inverser cette tendance et recréer des écosystèmes durables. 🎯 𝗢𝗯𝗷𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗝𝗼𝘂𝗿𝗻é𝗲 - 𝗦𝗲𝗻𝘀𝗶𝗯𝗶𝗹𝗶𝘀𝗲𝗿 📢: Attirer l'attention sur l'importance de la protection de l'environnement et de la restauration des terres. - 𝗠𝗼𝗯𝗶𝗹𝗶𝘀𝗲𝗿 🤝: Encourager l'engagement des gouvernements, entreprises et citoyens dans des actions concrètes. - 𝗣𝗮𝗿𝘁𝗮𝗴𝗲𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝘀𝗼𝗹𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 💡: Mettre en avant les meilleures pratiques et innovations en matière de restauration des terres. - 𝗔𝗽𝗽𝗲𝗹𝗲𝗿 à 𝗹'𝗮𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 🚀 : Mobiliser mondialement pour relever ces défis environnementaux urgents. Pour sa part, SIGMA 3A consacre un département entier à la cause environnementale en menant des projets alignés sur les objectifs de cette journée. Cette journée nous rappelle l'#urgence d'agir pour restaurer nos terres, lutter contre la désertification et développer une résilience face aux sécheresses. Nous invitons tous les acteurs - gouvernements, entreprises, organisations et citoyens - à se mobiliser pour la préservation et la régénération de nos écosystèmes. Ensemble, nous pouvons relever ces défis environnementaux majeurs et construire un avenir durable pour notre planète 🌍. Ministère de l'Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, UN Environment Programme #SIGMA3A #generationrestoration #GénérationRestauration #WordEnvironmentDay #environnement #développementdurable #foresterie #changementclimatique #littoral #gestiondeseaux #journeedelEnvironnement #durabilité #ForNature
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🔴 73%, c'est la perte des populations de vertébrés depuis 1970 dans le monde, selon le nouveau rapport Planète vivante du WWF, publié aujourd'hui. Un chiffre qui devrait alerter les entreprises. 👇 🔴 72%, c'est la part des entreprises européennes qui dépendent de manière critique des services écosystémiques et qui seront confrontées à d’importants problèmes économiques en raison de la dégradation des écosystèmes, selon un rapport majeur de la Banque centrale européenne publié il y a quelques jours. Deux chiffres qui doivent donc être mis en relation...
COP16 : la BCE alerte sur l'impact de l'érosion de la biodiversité sur l'économie
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🌐💰 25 000 milliards de dollars par an. C’est le coût estimé de la perte de biodiversité, selon le dernier rapport de l'IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques). Une somme colossale, presque équivalente au PIB des États-Unis. Mais que signifie réellement ce chiffre, et surtout, comment pouvons-nous agir pour éviter une telle catastrophe ? Source : https://lnkd.in/gZ5pZss9 🍀 La biodiversité est bien plus qu’un atout environnemental ; elle constitue la base des écosystèmes qui nous fournissent eau potable, alimentation, et régulation climatique. Pourtant, nous approchons de points de bascule irréversibles, comme la disparition des récifs coralliens ou le recul accéléré des glaciers du Groenland. Selon plus de 100 scientifiques de 42 pays, le statu quo n’est plus une option. 💡 Le rapport IPBES ne se contente pas de tirer la sonnette d’alarme ; il propose une feuille de route pour une transition ambitieuse. Ces "changements transformateurs" vont bien au-delà des mesures de conservation traditionnelles. Il s’agit de repenser nos systèmes économiques, d'intégrer la biodiversité dans les politiques publiques et de restructurer les subventions nocives, qui s'élèvent à 3 300 milliards de dollars par an. 📉 Agir maintenant pourrait stabiliser les écosystèmes pour seulement 1 % du PIB mondial. En revanche, chaque année d’attente double les coûts pour inverser le déclin de la biodiversité. 🤝Les gouvernements, les entreprises et les citoyens ont chacun un rôle crucial à jouer. Que ce soit par l’adoption d'une comptabilité environnementale, la réorientation des subventions, ou encore l’engagement du secteur privé, les solutions existent. Mais elles nécessitent un véritable engagement politique et sociétal. #Biodiversité #TransitionÉcologique #DéveloppementDurable #IPBES #Althiatem #abonnement #AdaptationClimatique #ÉconomieVerte 🌐🌡️ Agir pour la biodiversité, ce n’est pas seulement protéger la nature, c’est aussi investir dans notre avenir économique et social. La transformation peut être difficile, mais elle est essentielle pour éviter des pertes irréparables.
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Peut-on vraiment se fier aux crédits biodiversité ? 🌱 Ils sont au cœur de la COP16, qui s’est ouverte le 21 octobre à Cali en Colombie. Les crédits biodiversité, dispositif méconnu et controversé, suscitent l’espoir des entreprises et des gouvernements. Ils y voient une solution innovante pour participer à combler le déficit de financement de protection de la nature. Celui-ci est estimé à 700 milliards de dollars dans l’accord de Kunming-Montréal (COP15). Inspirés par les crédits carbone, les crédits biodiversité attribuent une valeur monétaire aux bénéfices écologiques des actions de conservation et de restauration de la biodiversité. Il devient ainsi possible de les échanger sur un marché. Mais ils sont controversés pour plusieurs raisons. Premièrement, ils introduisent, dans la protection de la biodiversité, une logique de compensation. Or, la destruction d’une espèce en un point A ne peut pas être compensée par la restauration d’un hectare en un point B. Deuxièmement, des doutes émergent quant à la robustesse des méthodologies employées : peut-on vraiment, par une métrique standardisée, comparer la protection de zones humides fragiles avec la restauration d’hectares de terres agricoles ? Enfin, la crainte émerge de voir ce dispositif dévoyé par des entreprises, qui pourraient en profiter pour ne pas adopter de politique de réduction de leurs impacts sur la nature. Toutes ces questions restent encore en suspens. Des méthodologies sont en cours de développement et des initiatives internationales se développent pour créer des standards rigoureux, à l’instar du projet franco-britannique ayant donné naissance au Comité consultatif international sur les crédits biodiversité (IAPB). La COP16 doit rendre possible la création de crédits biodiversité robustes et rigoureux. Pour autant, les experts rappellent que ce marché ne devrait atteindre qu’une taille limitée (entre 1 et 7 milliards par an, soit à peine 1 % des besoins estimés à horizon 2030). ------------ 📰 Retrouvez cet article et ceux de notre 185e édition hebdo de Decade for Change en vous abonnant à notre newsletter sur le site de Little Wing
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2,5 % du PIB mondial ont été déboursés en subventions défavorables à la biodiversité, durant la seule année 2023. 🚨 C’est ce qu’affirme une étude publiée par le programme international Earth Track. Cela correspond à 2 680 milliards de dollars, ce qui représente 800 milliards de dollars de plus qu’en 2022. Pourtant, l’objectif 18 de l’accord de Kunming Montréal adopté en décembre 2022 par la #COP15 était de réduire ces subventions de 500 milliards de dollars d’ici l’année 2030. Il va donc falloir inverser la tendance rapidement si l’on veut honorer cet objectif. Le géant de l’audit PwC a récemment rappelé que plus de la moitié (55%) du PIB mondial, soit 58.000 milliards de dollars, dépend "fortement ou modérément" de la nature et de ses services. Malgré tout, nous continuons de détruire notre environnement : environ 75 % de la surface terrestre a été dégradée de manière significative par l'humanité. Les zones humides, les plus touchées, ont disparu à 87 % depuis trois siècles. C'est le constat que dresse la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), principale autorité scientifique invoquée dans les COP de la Convention sur la diversité biologique, soit l'équivalent des experts du climat mandatés par l'ONU (GIEC). Selon l’IPBES, sur les 8 millions d'espèces animales et végétales estimées sur la planète, un million sont menacées d'extinction. Les pollinisateurs, qui sont indispensables à la reproduction des plantes et de la plupart des cultures qui nourrissent l'humanité, sont en première ligne. 🐝 “La nature décline globalement à un rythme sans précédent dans l'histoire humaine - et le taux d’extinction des espèces s’accélère, provoquant dès à présent des effets graves sur les populations humaines du monde entier.” témoigne un représentant de l'IPBES. Mais tout n'est pas perdu car selon cette même autorité, "les bienfaits (qui ne sont pas que financiers) de la restauration sont dix fois plus élevés que son coût". Il est donc crucial de rentrer dans un processus de restauration globale visant à préserver le vivant, humain et non humain, et cela commence par la préservation de la biodiversité. Audrey Azoulay, Directrice Générale de l’UNSECO, résume en une simple phrase et impactante ce qui se joue dans ce combat : “Protéger la biodiversité, c’est protéger l’humanité”. 🌍
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Au-delà de sa beauté, la biodiversité est à l’origine d’une part sous-estimée de notre économie mondiale sous la forme d’un capital naturel. Cependant, elle est de plus en plus menacée par le changement climatique, les catastrophes naturelles chroniques et l’activité humaine. Cet article, par Konstantin Boehmer, Hadiza DJATAOU et Andrew Vasila, de Mackenzie Placements, démontre comment le marché obligataire a adopté la biodiversité et comment votre portefeuille peut contribuer à la protection de notre planète. Pour en savoir plus : https://lnkd.in/eW5JDgzg #ESG #Biodiversity Mackenzie Investments
La biodiversité sur le marché des obligations - Responsible Investment Association
https://www.riacanada.ca/fr/
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♻️ La biodiversité présente sur le continent Africain joue un rôle essentiel pour l’équilibre écologique mondial et le développement économique local. Pourtant, elle est actuellement gravement menacée par des pressions croissantes liées aux activités humaines (pratiques agricoles intensives, déforestation, …) et au changement climatique. Dans ce contexte, la protection des écosystèmes apparaît comme un enjeu crucial, et un véritable défi, mais aussi la grande opportunité, qui réside dans la capacité à concilier cette préservation avec les besoins économiques essentiels des populations locales, ouvrant ainsi la voie à un futur durable et équitable. 🌍 L’Afrique abrite 8 des 34 principaux foyers de biodiversité recensés dans le monde, faisant du continent un pilier crucial pour la régulation climatique et la préservation des écosystèmes à échelle mondiale. Des forêts tropicales du bassin du Congo aux récifs coralliens de l’océan Indien, ces écosystèmes très divers apportent des services vitaux tels que la purification de l’eau, la fertilité des sols ou encore la séquestration du carbone. Par exemple, les mangroves d’Afrique de l’Ouest agissent comme des barrières naturelles contre les inondations et l’érosion, protégeant ainsi les côtes et soutenant les activités locales comme la pêche. 🌴 Cependant, cette biodiversité est mise à rude épreuve par des pressions croissantes. La déforestation, alimentée par l’agriculture sur brûlis et l’exploitation forestière non durable, détruit chaque année plusieurs millions d’hectares de forêts en Afrique subsaharienne. L’augmentation de la fréquence des sécheresses, causée par le changement climatique, exacerbe ces défis affectant directement les populations locales et les écosystèmes. La perte de biodiversité menace non seulement les communautés qui en dépendent pour leur subsistance, mais aussi les équilibres climatiques et économiques à l’échelle mondiale. https://lnkd.in/e6RRfD68 BearingPoint Lennart Ploen Nawel Rahali Alix Guggemos
BearingPoint (2/2) / Quels rôles et outils pour les entreprises dans la sauvegarde de la biodiversité africaine ? – AfricaPresse.Paris
africapresse.paris
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À travers La KLE, je transforme nos territoires en hubs de résilience écologique, liant paysagisme, pédagogie et innovation pour reconnecter citoyens, biodiversité et collectivités dans un modèle durable
1 moisMerci pour ce partage éclairant et structuré. La double matérialité et les Nature Transition Plans sont effectivement des leviers essentiels pour réconcilier économie et biodiversité. L’approche systémique que vous décrivez ici rejoint des réflexions que j’ai souvent, notamment sur la manière dont chaque acteur, à son échelle, peut contribuer à cette transition. Au plaisir d’échanger davantage sur ces sujets passionnants