Post de Fashion Network

Cette semaine dans Glitz : un héritier Hermès impliqué dans un conflit d'héritage au sein de la bonne société de Gstaad ; une décision de FARFETCH qui pourrait faciliter la vente d'articles contrefaits ; une nouvelle acquisition en vue pour le fondateur de Mazarine et de La Mode en Images. ⚖ En marge de la refonte très publique de ses propres dispositions successorales, l'héritier Hermès Nicolas Puech est impliqué dans un vif conflit autour de la succession de l'industriel du textile français Richard de Surmont. Son exécuteur testamentaire, le gestionnaire de fortunes Éric Freymond, a notamment prêté 20 millions d'euros à Nicolas Puech, un prêt qui interroge les héritiers de Richard de Surmont, son bénéficiaire étant déjà à la tête d'une fortune considérable… ⚡ En réaction à la prise de distance de Kering, Richemont et Neiman Marcus Group avec Farfetch, la plateforme a offert l'anonymat total aux revendeurs indépendants des marques de ces groupes à afin de les inciter à continuer d'y mettre leurs pièces en vente. Si cette nouvelle a été bien reçue par les principaux concernés, les maisons et les autorités compétentes craignent que cette disposition ne favorise le développement de la contrefaçon. 👛 Tandis que The Independents poursuit son offensive sur les agences d'événementiel du luxe, Paul-Emmanuel Reiffers, fondateur de Mazarine et de La Mode en Images, négocie depuis plusieurs mois pour entrer au capital d'ARTER, une société de production et d'événementiel spécialisée dans l'art contemporain, mais qui dispose par ailleurs d'une expertise notable dans le secteur du luxe. Et aussi : LVMH, L'Oréal, Fenty Beauty, JACQUEMUS, Comité du Faubourg Saint-Honoré, 10 Corso Como, …

Avec ses 70 défilés et 38 présentations, la PFW attire 108 entreprises et 23 nationalités, démontrant ainsi sa position de leader incontesté dans le monde de la mode. Paris se distingue par sa spécificité française avec la haute couture et sa capacité à réunir l'ensemble de l'écosystème de la mode. L'influence de la PFW se mesure également à travers son audience en ligne, cumulant plus de 4 milliards de visiteurs sur sa plateforme digitale l'an passé. Des marques emblématiques comme Lacoste choisissent la PFW pour réaffirmer leur identité et présenter leurs collections, renforçant ainsi l'attrait de Paris comme capitale de la mode. Alors que la PFW continue de briller, la question se pose : quelles seront les prochaines initiatives pour consolider sa position de leader et innover dans un paysage de plus en plus concurrentiel de la mode internationale ? #pfw #mode #Luxe

Qu'est-ce qui se cache réellement derrière l'exclusivité des sacs #Birkin d'Hermès? La Maison Hermès pilier du #luxe mondial, se trouve au cœur d'un recours collectif aux États-Unis. Deux consommateurs californiens, accusent la marque de pratiques de vente "déloyales" concernant ses emblématiques sacs #Birkin. Le cœur de la plainte réside dans l'accusation que Hermès #réserve l'accès aux Birkin à une #élite ayant un "profil d'achat" spécifique. Cette stratégie, qui exigerait des achats conséquents d'autres produits avant d'espérer obtenir un Birkin, serait #contraire aux règles #antitrust américaines, forçant les consommateurs à investir d'abord dans des articles auxiliaires. Axel Dumas, gérant d'Hermès, avait précédemment nié toute condition de ce genre, affirmant que l'exclusivité vise à limiter les reventes abusives. Cependant, cette affaire pourrait chambouler les pratiques de vente dans l'industrie du luxe. Hermès, célèbre pour sa production artisanale #limitée et la #rareté de ses Birkin, voit son modèle économique mis à l'épreuve. Le sac Birkin, né d'une rencontre avec Jane Birkin dans les années 80, est devenu un symbole d'ultra-luxe. Sa fabrication minutieuse et son accès restreint en font un objet de désir intense, souvent revendu à prix d'or sur le marché secondaire. L'innovation, ici, réside dans la manière dont Hermès et ses concurrents devront adapter leurs #stratégies de gestion de la rareté et de l'#exclusivité tout en respectant les régulations. Cette affaire pourrait bien redéfinir les contours du commerce de luxe, où l'équilibre entre désirabilité et accessibilité est plus crucial que jamais. Hermès se trouve à un tournant décisif, observé par toute l'industrie. En fin de compte, pensez-vous que les pratiques de vente des marques de luxe devraient être plus transparentes? #Hermès #Luxury #Birkin #Luxe #Exclusivité

La Minute Riches : Chouette, un nouveau milliardaire, Jacquemus! Le 23 dernier, la toute-puissante patronne de « Vogue », Anna Wintour illustrait son influence en organisant un défilé « spectacle » dans Paris. Les 800 invités découvraient les dernières créations de CHANEL, Hermès, des marques LVMH (Christian Dior Couture, Louis Vuitton, GIVENCHY et Berluti) et Kering (Saint Laurent et BALENCIAGA) mais aussi de créateurs plus petits comme #Marie_Serre, Balmain, LANVIN, Lacoste, paco rabanne, Jean Paul GAULTIER et... JACQUEMUS. Le fondateur de cette marque, Simon Porte Jacquemus, connait bien la papesse américaine de la mode : c'est elle qui l'a décoré chevalier des Arts et des Lettres. La griffe, quinze ans après sa création, appartient toujours à son fondateur de 35 ans, autodidacte, qui avait racheté, en 2022, les 10% du capital que détenait l'espagnol Puig. Il a d'ailleurs fêté ce quinzième anniversaire par un défilé événement, le 10 juin dernier, à la #villa_Malaparte de Capri, en Italie. Le secret de son succès Il est simple : des collections minimalistes et des prix (presque) mesurés, doublé d'une stratégie éprouvée sur les réseaux sociaux et de défilés inventifs, dans Paris, en Provence ou en Camargue. Avec un produit star, le mini-sac #Le_Chiquito: 550 € min. pour quelques cm² de cuir. Les stars adorent : #Julia_Roberts et #Kylie_Jenner ont fait le détour jusqu'à son village de Saint-Paul-de-Vence, juste pour le rencontrer. Mais côté finances, des questions La marque « devrait atteindre un chiffre d'affaires de 280 millions d'euros en 2023 », estimait en janvier Yann Kretz, chez Roland Berger, dans Les Echos. De fait, la croissance est phénoménale et Jacquemus est passé de 60 à plus de 300 salariés, et de 100 M€ de chiffre d'affaires en 2021, elle ambitionne les 500 M€ en 2025. Mais la marque connait aussi des problèmes liés à cette croissance. Notamment sa distribution. Alors que les marques de luxe investissent massivement dans l'immobilier, la griffe a choisi un modèle "asset-Light", qui a atteint ses limites. Elle va devoir investir et aller au-delà de son unique boutique de l'avenue Montaigne à Paris (une autre est programme à Londres et à plus long terme aux Etats-Unis et au Moyen-Orient). Cette stratégie crée des remous en interne : en décembre dernier, le tout juste promu PDG, Bastien DAGUZAN, 39 ans, a quitté l'entreprise. Melissa Ait-Ouakli, une transfuge de LVMH, est venue renforcer l'équipe commerciale, mais cela ne suffit pas à structurer le groupe, qui a besoin d'un manager. C'est pour cela que le fondateur, largement courtisé par les grands groupes du secteur, est sensible depuis quelques mois aux approches de plusieurs fonds d'investissement, qui s'intéressent à la marque. Sa valeur? Autour du milliard. Ce qui ferait de SPJ un des plus jeunes milliardaires du pays, au 120ème rang des #fortunes françaises...

💍 Les champions du luxe veulent du sang neuf pour écrire chacun, tour à tour, un nouveau chapitre de leur histoire. Voilà ce que l’on se dit en jetant un œil dans le rétroviseur de la semaine qui se termine. 👀 Alors que le secteur est entré en début d’année dans une période plus compliquée, sur fond de ralentissement de la consommation, en Chine notamment, un véritable branle-bas de combat semble agiter les états-majors des vendeurs de sacs en peau de crocodile et autres manteaux en fourrure. 🐊 What a week ! Depuis mercredi 5 juin, on ne sait plus où donner de la tête à force de les voir valser, les têtes, justement. En trois jours, les annonces de nominations et de départs se sont succédé au sein des KHOLC, le nom que l’on donne aux cinq plus grandes maisons du secteur : Kering, Hermès, L'Oréal, LVMH et CHANEL. 🌪 👉 La première annonce a fait l’effet d’un coup de tonnerre. Dans la nuit de mercredi 5 à jeudi 6 juin, Chanel a annoncé le départ de son iconique directrice artistique Virginie Viard. 👉 Une autre nouvelle est tombée au cœur de la nuit du jeudi 6 juin. Chez LVMH cette fois. Frédéric Arnault, le quatrième enfant de Bernard Arnault, devient le directeur délégué de son holding, la Financière Agache ainsi qu’administrateur de cette structure, à la place de Nicolas Bazire. 👉 Quelques heures plus tard, au tour de Kering d’annoncer un changement : la nomination de Laurent CLAQUIN, jusqu’ici Président de la filiale Amérique, comme directeur de la marque, à partir du 1er juillet. Un poste qui n’existait pas jusque-là. 👉 La folle semaine des états-majors du luxe aurait pu s’arrêter là. C’était sans compter sur LVMH, qui a remis le couvert en fin d’après-midi, vendredi 7 juin, alors que le parfum enivrant du week-end commençait doucement à se faire sentir. Intitulé du communiqué : « Cécile Cabanis nommée directrice financière adjointe du groupe LVMH ». La suite du texte est claire comme de l’eau de roche. La nouvelle recrue, âgée de 53 ans, doit engager avec l’actuel directeur financier, Jean-Jacques Guiony 62 ans, « une période de transition dans la perspective d’une succession future ». L’ancienne numéro deux de Danone (un temps pressentie pour succéder au PDG Emmanuel Faber et finalement devenue directrice générale adjointe de Tikehau Capital ), n’est donc rien moins que la future directrice financière de LVMH, la plus grosse valeur du CAC 40. Quant à Hermès et L’Oréal, les autres poids lourds du secteur, on attend les communiqués. 😄 Pour lire l'éclairage complet de Challenges sur ces mouvements, c'est par ici : https://lnkd.in/edUucbTj

Lundi sur vos bureaux

La semaine dans l'industrie du luxe a été marquée par d'importantes mutations au sein des dirigeants des grandes maisons, connues sous l'acronyme KHOLC : Kering, Hermès, L’Oréal, LVMH et Chanel. Chez Chanel, le départ inattendu de Virginie Viard, qui avait succédé à Karl Lagerfeld en 2019, a été annoncé tardivement mercredi soir. Son ultime apparition sera le défilé Haute couture prévu le 25 juin à l'Opéra Garnier de Paris. Malgré un ralentissement de la rentabilité révélé le 21 mai, les performances de Virginie Viard avaient été saluées par Philippe Blondiaux, directeur financier de Chanel, et Leena Nair, PDG, qui ont loué sa vision créative. Sous sa direction, les ventes de prêt-à-porter chez Chanel ont augmenté de 2,5 fois, atteignant un chiffre d'affaires record de près de 20 milliards de dollars. LVMH a également vu des changements notables. Frédéric Arnault, quatrième enfant de Bernard Arnault, a été promu directeur délégué de la Financière Agache et administrateur de cette structure, prenant la place de Nicolas Bazire. Cette nomination renforce les spéculations sur la possibilité que Frédéric Arnault, à 28 ans, soit le successeur potentiel de son père à la tête de LVMH. Parallèlement, Kering a annoncé la nomination de Laurent CLAQUIN au poste nouvellement créé de directeur de la marque, à compter du 1er juillet. Ce rôle a été conçu pour renforcer l'attrait de la marque institutionnelle Kering et augmenter sa visibilité et son influence, selon le communiqué de l'entreprise. Cette décision survient alors que François Henri Pinault, PDG de Kering, a revu la gouvernance de l'entreprise, envoyant Jean-François Pallus prendre la tête de Gucci en Italie et nommant Francesca Belletini et Jean-Marc Duplaix comme nouveaux adjoints. Enfin, LVMH a annoncé en fin de semaine la nomination de Cécile Cabanis au poste de directrice financière adjointe du groupe, aux côtés de Jean Jacques Guiony, directeur financier actuel. Âgée de 53 ans, Cécile Cabanis, ancienne numéro deux de Danone et directrice générale adjointe de Tikehau, est prévue comme la future directrice financière de LVMH. Cette transition s'inscrit dans le cadre d'un renouvellement générationnel initié par Bernard Arnault, qui a récemment annoncé le remplacement de Toni Belloni, 69 ans, par Stéphane Bianchi, âgé de 10 ans de moins. Ces mouvements reflètent une période de transition stratégique pour les géants du luxe, chacun cherchant à naviguer dans un environnement de marché de plus en plus complexe et concurrentiel.

Pourquoi la maison Hermès est-elle au coeur d'une polémique en ce moment ? 💸 Dans cette vidéo, je reviens sur un sujet d'actualité qui amène à se poser des questions intéressantes sur le monde du luxe en général. Curieux d'avoir votre avis en commentaires. #esthete #directeurartistique #luxe #Hermes

🗞 ENQUETE 🗞. Pour notre numéro d'été sur le classement des fortunes, Challenges n'a pas seulement investigué sur les enfants de Bernard Arnault (voir post épinglé sur mon profil) mais aussi sur le succès fou d'Hermès. 👝 Alors que le secteur du luxe est entré dans une zone un peu plus trouble, qui affecte certains acteurs, la maison connue pour ses carrés et ses boîtes orange fait figure d’indéboulonnable champion. 🎖 En 2023, son chiffre d’affaires et son résultat opérationnel courant ont encore tous deux bondi, respectivement de 21% et 42%. Et l'on attend la publication ce soir de ses résultats semestriels. 📈 Ce succès réside notamment dans la force de son unique marque, la constance de sa stratégie. Mais surtout, Hermès excelle dans la capacité à créer des produits désirables et rares, à l’image des iconiques sacs Birkin et Kelly, produits en quantités limitées... 👜 Si bien que certains clients râlent : aux Etats-Unis, deux d'entre eux ont lancé une class action accusant Hermès d’imposer des achats con­nexes pour pouvoir mettre la main sur un Birkin. Un pavé dans la mare qui a soulevé une question : Hermès subit-il la rareté de ses best-sellers ou orches­tre-t-il la pénurie pour augmenter leur désirabilité ? En amont de l’audience prévue le 19 septembre, les avocats d’Hermès défendent l’idée que la maison n’impose pas d’achats préalables. De son côté, Challenges a mené l'enquête, en visitant trois magasins à l'aéroport de Roissy, au Faubourg Saint Honoré et à Dubaï, en écumant les forums d'aficionados de la marque, en échangeant avec des salariés, conseils de la famille et concurrents (qui ont sans surprise préféré rester anonymes), et des experts comme Vincent Barbat, associé à Kearney ou Luca Solca, managing director à Bernstein, sans oublier Sofia Bernardin, co-fondatrice du site de revente d'occasion ReSee. Et vous, pensez-vous que la stratégie de rareté d'Hermès est choisie ou subie ? 🤔 https://lnkd.in/dpk5t5zu

L’Affaire Hermès en Californie : Un Tournant pour le Luxe ? 🌐 Une controverse juridique en Californie met Hermès, symbole du luxe français, sous les projecteurs depuis quelques jours. En effet, deux clientes contestent les méthodes de vente de la marque, particulièrement autour du sac Birkin, alléguant qu'elles exigent des dépenses importantes dans d'autres produits de la Maison pour accéder à l'achat de cet emblème de luxe. Cette affaire soulève d'importantes questions sur l'équité et la compétition dans l'industrie du Luxe, où l'exclusivité rencontre désormais le droit antitrust américain. Ce procès pourrait redéfinir les normes commerciales, marquant un débat crucial sur l'accès et relançant le débat sur la rareté dans le secteur haut de gamme, que nous évoquions dans l'un de nos récents posts ! THE ŌNES observe de près cette situation, réfléchissant sur ce que l'avenir réserve pour le luxe et l'expérience client dans notre propre communauté. Rejoignez-nous pour voir comment cette affaire influencera les pratiques du secteur du Luxe !