Cole Brauer se rapproche de Philippe Delamare qui est coincé dans les vents légers 👇 La frustration doit s'accumuler pour Philippe Delamare, dont la route vers le nord a été bloquée par des vents au pres en diminution. Nous avions posté hier qu'il se dirigerait vers l'est pour trouver la rotation du vent avant de partir au nord. Cependant, l'anticyclone de Sainte-Hélène se déplaçait et grandissait vers l'ouest, menaçant de provoquer des vents de plus en plus légers. Maintenant, selon le modèle que nous regardons, le GFS n'avait certainement pas anticipé une zone étendue de calmes qui affecterait immédiatement Philippe. Le skipper français n'a pu progresser que de 15 milles vers la ligne d'arrivée au cours des 12 dernières heures, et sa journée de navigation précédente n'était guère meilleure. Pendant 24h, Cole Brauer a couvert 250 milles marins et montre bien ce que nous avons dit depuis des semaines, que les jeux sont loin d'être terminés. Il faut noter que Cole aussi devra faire face à des calmes tropicaux et à l'anticyclone de Sainte-Hélène et risque fort de ralentir aussi... Imaginez s'il avait trouvé un chemin plus facile vers le Cap Horn, les choses seraient maintenant très différentes car les vents légers sont là où le Mowgli de Philippe Delamare est le plus vulnérable, les gains ayant été réalisés dans les conditions rapides du sud où il a continué à faire avancer son bateau jour après jour en maintenant de bonnes moyennes. #globalsolochallenge https://lnkd.in/d7Nwg6f8
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Riccardo Tosetto et Francois Gouin se préparent pour la ruée finale vers l'arrivée 👇 La situation météorologique dans l'Atlantique Nord a été loin d'être simple pour Riccardo Tosetto qui a été forcé à un parcours très à l'ouest pour éviter de rester coincé dans les calmes tropicaux ou l'anticyclone des Açores. Depuis hier et pour la première fois en semaines, il navigue au portant avec des vitesses supérieures à 10 nœuds. Tout semble fantastique, mais le front chaud qui apporte les vents du sud agréables au skipper italien se déplace rapidement vers l'est et derrière, le vent semble déterminé à tourner à 180 degrés et Riccardo pourrait se retrouver au prés en un peu plus d’un jour. François Gouin pourrait quant à lui bénéficier de la situation car il doit encore naviguer plus au nord et cherche à contourner l'anticyclone des Açores. Il est plus au sud mais beaucoup plus à l'est et l'écart à l'arrivée entre les bateaux n'est que de 200 milles, donc le duel que nous avions qualifié de terminé quand François a dû commencer à naviguer en permanence avec 3 ris pourrait se rouvrir pour la ruée finale vers A Coruña. Evidemment, François doit espérer des vents forts pour que ses problèmes de grand-voile ne soient pas autant un handicap. #globalsolochallenge https://lnkd.in/dVMWUMFN
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En ce dimanche ensoleillé, les 36 concurrents de la Solitaire du Figaro Paprec ont quitté le port de Gijon dans les Asturies pour s’élancer dans la deuxième étape de leur périple. Au programme : 515 milles de navigation intense à destination de Royan en Charente-Maritime, avec un passage obligé par les îles Sisargas situées au large de la Galice. Une étape cruciale qui pourrait bien redistribuer les cartes au classement général. Un départ sous le signe des prévisions météo Après un rappel général dû à un petit vent capricieux de 5-6 nœuds, les Figaro Beneteau 3 ont finalement pris le large à 14h22 précises. Si les premières heures s’annonçaient plutôt sereines, l’approche d’un front dépressionnaire vers 4 heures du matin risquait bien de corser l’affaire. Un moment clé selon Basile Bourgnon (Edenred), l’un des favoris : Il va falloir être bon tout de suite. L’étape devrait se jouer sur la différence que l’on va faire dès la première nuit. Au passage d’un front qui apparaît velu, avec plus de 30 nœuds. Basile Bourgnon, Edenred Des options stratégiques divergentes Face à ces conditions météorologiques musclées, les marins avaient le choix entre plusieurs options tactiques. Romain Bouillard (Décrochons la Lune), échaudé par son pari risqué à l’ouest lors de la première étape, ne comptait pas retenter le diable : Cela va être une course de vitesse sans vraiment d’options divergentes sur le papier. […] Je vais assurer sur cette étape et s’il y a un gros coup à jouer sur la dernière, je tenterai le tout pour le tout. Romain Bouillard, Décrochons la Lune Une stratégie partagée par Jules Delpech (Orcom), 25ème lors de la première manche, qui entendait bien « replacer le curseur de risques » et « faire les choses peut-être plus simplement ». Un front actif qui va secouer la flotte Qu’ils aient opté pour la prudence ou l’audace, une chose était sûre : les 36 skippers allaient devoir en découdre avec le passage du front et son lot de vents soutenus et de mer croisée. Édouard Golbery (Verdier-Seastemik) ne s’y trompait pas : Il va falloir le plus possible s’éloigner des côtes pour être bien au large à l’approche du front. En arrivant dessus, dans ces zones de transition nocturne, tu te fais un peu cueillir. Il faudra être prêt avec voiles et drisses bien rangées. Édouard Golbery, Verdier-Seastemik Paroles de marins heureux au départ Malgré les défis qui les attendaient, les marins affichaient des mines réjouies sur les pontons de Gijon avant le départ. Heureux de repartir au large après une première étape intense : Xavier Macaire (Groupe SNEF) : « Je suis hyper content d’en être. J’ai envie de découvrir, d’avancer, sans pression du résultat. » Charlotte Yven (Helm) : « Le plus dur est fait, maintenant il faut kiffer et prendre du plaisir sur l’eau ! » Nils Boyer (Sep Eurovan) : « On a fait une belle Nav de nuit. Ce soir on sera dans le dur, mais c’est ça la Solitaire ! » Après quelques heures de cour...
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Philippe Delamare gardera-t-il ses chevaux jusqu'à la fin? 👇 Alors que nous avons passé notre temps à observer la météo autour du cap Horn, nous n'avons pas beaucoup parlé de Philippe Delamare en première position sur Mowgli. La raison en est qu'il navigue dans une étendue d'eau très "prévisible" avec des vents constants. Même le skipper français a mentionné dans un blog récent combien le temps semble s'étirer car cela ressemble à des vacances trop longues. La navigation dans les alizés, après toute l'excitation, peut en fait devenir un peu ennuyeuse, surtout si vous avez navigué plus de 20 000 miles! Philippe n'est plus qu'à 2700 miles de la ligne d'arrivée. Il n'a pas été affecté par les calmes équatoriaux et progresse au nord à une vitesse constante stable. Cependant, dans environ 3 jours il devra retourner au travail avec ses vacances d'alizés sur le point de se terminer. Tout comme dans l'Atlantique Sud nous avions les latitudes des chevaux et la haute pression de Sainte-Hélène, dans l'Atlantique Nord nous trouvons une zone de transition autour des tropiques et une haute pression qui est appelée la haute des Açores, ou si vous êtes américain, la haute des Bermudes. Tout comme dans l'hémisphère sud, l'anticyclone tourne autour de l'Atlantique, parfois il fusionne avec les vents légers des latitudes des chevaux parfois il est clairement séparé. Au nord, nous avons le carrousel de dépression originaire du continent nord-américain et se dirigeant, à cette période de l'année, vers l'Europe. Philippe devra négocier cette transition et trouver le trajet le plus rapide vers l'arrivée, ce qui implique souvent de traverser la bande de vents légers et de se raccrocher à une basse pression, très similaire à la façon dont les skippers ont navigué vers le sud jusqu'à Tristan da Cunha avant de tourner vers l'est. C'est le dernier tronçon potentiellement très lent pour Philippe avant de se diriger vers A Coruna. Une fois au nord des calmes tropicaux, les vents d'est ou de nord-est sont absolument hors saison et presque tous les vents viendront d'un secteur favorable sauf pour les anomalies. #globalsolochallenge https://lnkd.in/dj-Zc7UV
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ça roule ! Tous les jours sur les routes du Tour de France Radio Sports vous plonge au coeur de cet événement mondial. Pour sécuriser la route des coureurs, l' Assemblée des Départements de France est à l'action. Pour en savoir plus sur le travail quotidien , André BANCALA a accepté qu'on embarque avec ses équipes. Les routes font l’objet d’une dernière vérification quelques jours avant la course. Souvent sujettes aux chutes de pierre et aux coulées de boue, elles sont systématiquement balayées avant la course. Le jour de l'étape, des engins sont disposés au pied et au sommet des cols, pour pouvoir intervenir aussi bien dans les montées que dans les descentes. Ce sont surtout ces dernières qui font l’objet de toutes les attentions et tout spécialement les trajectoires, souvent mordues par les véhicules de la caravane du Tour, qui remontent des gravillons des accotements. C’est pourquoi il est fréquent de rencontrer dans la descente une balayeuse qui s’applique à bien nettoyer les cordes et les intérieurs de virages. Cette vérification est systématique, qu’elle soit conduite par un engin du Département ou par Gros Léon, la balayeuse de l’ADF. #tourdefrance Sur cette étape 17, il y a 89 passages délicats Passage à niveau : 1 Rétrécissements : 22 Terre-pleins : 29 Giratoires : 26 Ralentisseurs : 6 Cols et côtes : 3
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Quand ralentir et quand continuer ? 👇 Ces dernières semaines, nous avons vu de nombreuses occasions où les skippers ont dû ralentir pour laisser passer de violentes tempêtes afin d'éviter le pire. Ronnie Simpson a effectivement dû utiliser cette stratégie et réduire sa vitesse pour se ménager une fenêtre lui permettant de doubler le cap Horn en toute sécurité. Maintenant, dans un retournement de situation, il a une fenêtre, mais pas très grande. Une autre tempête se forme et apportera des vents forts sur son parcours d'ici environ 48 heures. Ronnie est à environ 500 milles nautiques du cap Horn et cette fois, sa meilleure stratégie est de continuer à pleine vitesse, plus vite il va, mieux c'est car cela lui permettra d'éviter le pire de la tempête à venir. Ronnie doit ressentir la pression de son prochain passage, d'autant plus que l'Atlantique Sud est loin d'être une simple étendue d'eau à traverser et il semble, pour l'instant, que sa route vers le nord sera semée d'embûches. Cependant, l'éléphant ne peut être mangé qu'une bouchée à la fois. #globalsolochallenge https://lnkd.in/d7uJDamg
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"L'ombre du dopage sera toujours présente pour les vainqueurs du Tour de France et nous ne pouvons rien y faire. Tadej Pogacar vient de remporter son 3ème Tour de France d'affilée. Pourtant, certains observateurs restent dubitatifs. Ses performances hors-normes, comme lorsqu'il a battu les records mythiques du Pla d'Adet et du plateau de Beille, interrogent. Le kid slovène a beau jurer ses grands dieux, le soupçon demeure. Inévitablement, son triplé rappelle l'ère Armstrong. Une période sulfureuse qui a durablement entaché l'image du cyclisme. Alors oui, le peloton a fait du chemin depuis. Les contrôles se sont multipliés, les sanctions durcies. Mais le passé rattrape toujours le présent. Quand on a trop triché, la défiance s'installe. Durablement. Car le dopage technologique permet de rester dans les clous, tout en améliorant ses performances. Difficile dans ces conditions d'établir la frontière entre l'humain et le surhumain. Du coup, chaque exploit d'un coureur suscite la suspicion. Même chez un phénomène comme Pogacar. Peut-être à tort d'ailleurs. Mais qu'importe finalement sa bonne foi. L'ombre du dopage planera irrémédiablement sur ses succès. C'est le prix à payer pour des décennies d'imposture. Le cyclisme ne s'en relèvera jamais complètement. Désormais, le doute fait partie de son ADN. Alors oui, célébrons les champions. Mais restons lucides. Dans ce sport, la méfiance est consubstantielle à l'exploit."
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Bénévole pour des associations et ONGs actives dans le domaine de la protection des océans et de la lutte contre la pollution plastique.
Choisissez Yvan Bourgnon pour votre prochaine conférence ou séminaire et découvrez les défis uniques de ses aventures. Plongez dans le récit captivant d'une résilience sans égale, de la gestion des échecs et des risques les plus inattendus et du dépassement de soi dans l'isolement le plus complet.
Retour sur le passage du Nord Ouest en cata de sport réalisé en solitaire par Yvan Bourgnon entre l'Alaska et le Groënland Sur un catamaran de sport (de seulement 6 mètres), il a dû faire face à l'isolement le plus complet pendant 72 jours, dans un environnement très hostile avec des icebergs, le froid et la solitude sur un catamaran de plage dépourvu de cabines. Choisissez Yvan pour votre prochaine conférence ou séminaire et découvrez les défis uniques de ses aventures que personne ne veut tenter encore aujourd’hui !! Plongez dans le récit captivant d'une résilience sans égale, de la gestion des échecs et des risques les plus inattendus et du dépassement de soi dans l'isolement le plus complet. On ne met pas un marin dans un environnement aussi dangereux sans le travail d'une équipe incroyable qui oeuvre de nombreux mois pour la réussite de cet exploit ! Voici un petit extrait de cette aventure maritime hors du commun
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💥 COLLISION AVEC UN OFNI sur la Grande Course de la Solo Guy Cotten 🕗 Alors qu'une nuit noire venait de s'installer en approche de l'île d'Yeu, j'ai entendu un choc important sur mon Classe Figaro Beneteau alors que je naviguais sous pilote automatique à environ 10 noeuds sous voile spinnaker. Je suis sorti pour évaluer les dégats alors que mon bateau faisait une "sortie de piste" (ce qu'on appelle un départ au tas dans notre jargon). C'est en reprenant la barre manuellement que j'ai compris tout de suite où l'OFNI avait tapé dans un premier temps. La barre était très dure et le haut du safran frottait sur la coque... 👉🏼 Conséquence d'une collision à cet endroit. ⁉️ Le temps de vérifier qu'il n'y avait pas de voie d'eau, il s'est tout de suite posé la question cornélienne: dois-je finir la course avec la tête de safran qui continue à abîmer mon fond de coque ou limiter les dégats en rentrant au plus vite à Lorient ce qui signifiait abandonner ? 💶 Mon choix s'est vite focalisé sur celui raisonnable de "limiter les dégats" par souci financier. A ce jour, sans sponsors pour m'accompagner aux côtés du soutien de la Marine Nationale, chaque euro (épargne personnelle) compte pour être certain de pouvoir m'engager sur la Solitaire du Figaro. ⏭️ Prochaine étape 👉🏼 un chantier intempestif qui bien sûr ne me coulera pas mais qui consommera du temps avant la course suivante de mon calendrier sportif 🔜 La Solo Maître Coq. #marin #sea #sport #voile #project
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Cole Brauer affronte les latitudes des chevaux 👇 Cole Brauer a réussi à continuer à naviguer vers le nord malgré des conditions instables et légères. Elle est entrée dans la zone des latitudes des chevaux, où les navires britanniques qui retournaient en Europe trouvaient souvent des vents légers et pour préserver l'eau potable, ils étaient souvent amenés à jeter leurs chevaux par-dessus bord. Une origine plutôt sombre pour ce nom, mais certainement pas aussi mauvaise que le mot français pour les Calmes équatoriaux, "Pot au noir", il ne vous faudra pas longtemps pour comprendre le parallèle, seulement cette fois, ceux qui devaient être jetés dans le pot étaient les victimes noires de la traite des esclaves. Certains contestent cette étymologie et croient que le nom a des origines beaucoup moins sombres, dérivées des nuages noires et des grains rencontrés dans ces eaux. Cole est maintenant dans la zone de transition entre les systèmes météorologiques de l'Atlantique sud et les alizés, où les calmes tropicaux et/ou la haut pression de Sainte-Hélène peuvent affecter les vents apportant des conditions instables et légères qui rendent les progrès difficiles. Les Calmes équatoriaux sont plus au nord, à la convergence entre les alizés du sud-est et les alizés du nord-est. Cependant, en montant vers le nord, les skippers passent plus à l'ouest lorsque cette zone de transition n'est pas aussi compliquée à traverser qu'à la descente vers le sud. Espérons que Cole parvienne à se frayer un chemin à travers les vents légers et à s'accrocher aux alizés bientôt. #globalsolochallenge https://lnkd.in/duaVq764
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Combien 🤔 de paires de skis 🎿 sont vendues chaque année en Suisse 🇨🇭 ? Cette saison, l'or blanc est malheureusement aux abonnés absents en basse altitude avec plusieurs stations qui n'ont pas encore eu la chance de pouvoir ouvrir. Ceci ne démotive néanmoins pas les fabricants de skis, dans un marché sur lequel les "gros" font la loi. Des stratégies de niche imaginées par des passionnés en quête d’authenticité, de haut de gamme, d’exigence ou de rareté. Avec 🤑 200'000 paires vendues, il faut réussir à se démarquer ! https://lnkd.in/eVt-Kx2p
Les nouveaux artisans romands du ski
pme.ch
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