Post de Lilian Melet

Difficile à croire que l'Auvergne fut un grand producteur de vin. En 1850, l’arrivée du chemin de fer dynamise le négoce du vin en Basse-Auvergne. Des années plus tard, le Puy-de-Dôme devient le troisième producteur français, mais cette prospérité est due à la destruction du vignoble méditerranéen par le phylloxéra. Dans le même temps, Aubière qualifiée de capitale du vignoble auvergnat, car l'on dénombre autant de vignerons que d'habitants. La vigne occupe 500 hectares sur les 730 existants. Puis à la fin du 19 siècle, le phylloxéra atteint l'Auvergne et anéantit le vignoble local. Vers 1960, il ne reste qu’une dizaine de vignerons à Aubière. De nos jours la Basse-Auvergne replante et modernise ses équipements en privilégiant une vendange de qualité. Aujourd'hui Aubière possède son musée de la vigne. Dans cet article quelques photos d'aujourd'hui mais aussi d'autrefois et des histoires et anecdotes locales. Quelques extraits de l'histoire de la vigne en Auvergne à lire en intégralité dans l'article. Texte de 1863 Mais, pour les propriétaires laborieux et intelligents, le produit est bien plus élevé; car le rendement des vignes de Beaumont, d'Aubière et de plusieurs autres vignobles est de vingt pots à l’œuvée de 4 ares, ou de 75 hectolitres à l’hectare : voilà ce qui explique l’enthousiasme des travailleurs pour la vigne, car ils en tirent un parti bien au-dessus de la moyenne. Il n’est d’ailleurs aucune culture qui, même dans les plaines si fertiles de la Limagne, puisse donner un produit brut s’élevant à la moitié de celui de la vigne. Si l’on prend dans leur ensemble les 414,000 hectares de cultures de ferme, comprenant les cultures fruitières, potagères, prairies artificielles, chanvres et lins, racines, etc. et qu’on ajoute un quart en sus à la valeur de leurs produits depuis 1852, ce qui est exagéré, on trouve que le rendement brut moyen par hectare est de 192 francs.

Dans l'acte des 8e assises, vous y trouverez notre article sur les effets des températures extrêmes et quelques leviers pour protéger les grappes lors de vague de chaleur.

Le Berligou : "Vinum ducum - Dux vinorum" (Vin des ducs - Prince des vins), que j'ai adapté à la Bretagne de la maxime latine "Vinum Regum - Rex Vinorum" (Vin des rois - Roi des vins). Le Berligou, cépage rouge de la Bretagne nantaise, était le cépage et le vin des ducs de Bretagne, il a été sauvé in extremis, et a été remis en culture. Les analyses ont montré qu’il s’agissait du Pinot noir (un clone) mais des mutations génétiques - après des siècles de présence en Bretagne - le rendent aussi original. Il était cultivé dans le domaine des ducs, à Couëron, près de Nantes, commune adossée au Sillon de Bretagne (faille et coteau qui traverse la Loire-Atlantique). « Berligou » (toponyme de Couëron) est donc le nom breton (et il sonne breton…) du Pinot noir. Son vin (rouge et rosé) est très intéressant, il est promis à un bel avenir en Bretagne nantaise et au-delà de la Vilaine, et il est bien adapté à notre sol armoricain et à notre climat océanique franc dit "climat breton". Il sera certainement à l'avenir notre grand cépage rouge breton, comme le Muscadet est notre grand cépage blanc. On est bien dans une histoire authentiquement bretonne ! Voici l'exemple parfait du renouveau d'un "vin breton" en Bretagne, en Bretagne nantaise et guérandaise, un renouveau dont ne parlent jamais - ÉTRANGEMENT - les néo-vignerons de la région administrative... Nous ne sommes pas très fréquentables, voire dérangeants, semble t-il, pour ceux qui nous réinventent l'histoire viticole de la Bretagne. Le livre d'Alain Poulard et Marcel Jussiaume est passionnant, un beau travail de recherche historique, un livre à conseiller à tous ceux qui s'intéressent à l'histoire de la viticulture bretonne, et qui ne va pas dans le sens du révisionnisme historique de certains, tout au contraire, la réalité historique peut parfois déranger quelques petits intérêts privés mesquins... Ce livre a reçu le Prix Spécial du Jury des Gourmand Award 2022 à Bangkok, puis obtenu le « Prix de la Loire-Atlantique 2023 » de l’Académie littéraire de Bretagne. Les deux auteurs ne sont pas n'importe qui : Alain Poulard (œnologue à l’Université de Bordeaux et Docteur en biologie de l’Université de Nantes, ancien responsable de l’Unité de Nantes de l’Institut Français de la vigne et du vin et Expert à l’Organisation Internationale de la Vigne et du vin) et Marcel Jussiaume (Viticulteur au Loroux Bottereau, co-fondateur du Grand Prix Clémence Lefeuvre, membre du Conseil Interprofessionnel des Vins de Nantes et Président du Syndicat des Appellations Muscadet).

Le Père de la Viticulture Bourguignonne moderne ? Certaines personnes sont des pionniers réussissant à révolutionner des pratiques pourtant ancestrales. Henri Jayer (1922-2006) en fait partie ! Bourguignon de naissance, sa philosophie aura transcendé la viticulture locale. Pour lui, un grand vin se crée dans le vignoble, pas dans la cave.☝️ Pionnier de la biodynamie, il a mis l’accent sur des rendements faibles, un tri soigné des grappes, la lutte contre l'usage de substances chimiques, la préservation des vieilles vignes… Son approche de la viticulture est souvent décrite comme minimaliste ! Son domaine se situe à Vosne-Romanée et produit l'un des vins les plus chers et recherchés au monde. Pour te donner un ordre d’idée, son Richebourg Grand Cru était estimé à près de 14 000€. Rien que ça ! 🫣 ❓ Connais-tu Henri Jayer ? ❓ As-tu déjà pu déguster ses vins ? #Henrijayer #bourgogne #vin #CrosParantoux

Vous aurez l’occasion d’échanger avec Coeur Vigneron sur l’oenotourisme: comment le développer et accroître vos revenus avec des exemples concrets

Au XVIe siècle, les vins de #Bourgogne jouissaient déjà d’une solide réputation en France et sur l’ouest du continent européen. La région de Bourgogne, riche en terroirs diversifiés, avait commencé à se structurer autour de pratiques viticoles et de crus spécifiques, en grande partie grâce à l’influence déterminante du foncier viticole dans le développement de la vigne. Des institutions religieuses régulières comme l’abbaye de Cluny, celle de Cîteaux, celle de Saint Bénigne de Dijon mais aussi séculières comme les chapitres d’Autun, Beaune, Vergy, Langres ont contribué à établir des méthodes de culture et de vinification de la vigne en Bourgogne. Les acteurs étaient reconnus pour leur savoir-faire et leur souci du détail, travaillant la terre de manière très qualitative. Ce soin et cette expertise ont permis de développer progressivement des crus renommés et de mettre en relief les spécificités des terroirs. Les vins de Bourgogne étaient appréciés à la cour royale, et François Ier (règne : 1515-1547) favorisa leur consommation en France, contribuant à asseoir leur réputation. Ces vins ont également commencé à être exportés vers les pays voisins, évidemment la Flandre mais aussi l’Angleterre. À cette époque, des marchands-bourgeois bourguignons commençaient à se spécialiser dans le commerce de vin. Ils organisaient des artères commerciales pour acheminer les tonneaux vers Paris et autres grandes cités. La Saône et la Seine étaient des voies cruciales pour le transport. Les pratiques culturales de la vigne et de vinification continuaient d’évoluer tout au long du XVIe siècle. On prêtait plus d’attention aux pratiques de taille, à la gestion des maladies de la vigne, ainsi qu’aux techniques de pressurage pour extraire au mieux les arômes et la couleur des raisins. Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne - Bourgogne Wine Board Confédération des Appellations et des Vignerons de Bourgogne Association des Climats du vignoble de Bourgogne - Patrimoine mondial Cité des Climats et vins de Bourgogne FNEB Institut français de la vigne et du vin (IFV) Laurent Delaunay Arnaud ORSEL Nicolas Daubigney

Gel, pluie, #mildiou : une année à oublier dans le vignoble jurassien Les #viticulteurs du Jura s'attendent à perdre entre 60 et 70 % de leur #récolte, parfois plus, sur le millésime 2024. Celui-ci devrait donner des vins d'une belle qualité, mais en quantité très insuffisante, mettant en difficultés certaines exploitations. Vins du Jura - CIVJ https://lnkd.in/eFKSWCtk

🍷 OIV – Clap de fin pour le 45ième Congrès mondial de la vigne et du vin 🍷 Les Côtes de Provence étaient présents au rendez-vous annuel de l’OIV - Organisation Internationale de la Vigne et du Vin, qui se déroulait à Dijon. À l'occasion de son centenaire, l’OIV a rappelé l’importance de s’accorder entre pays et appellations sur la place et l’avenir du vin dans le monde. Participer aux débats scientifiques autours de l’œnologie, de l’économie et du droit, enrichit nos réflexions et élargit nos perspectives pour affûter la stratégie des Vins de Provence. 🧐 Parmi les sujets abordés : 🔸 Quelle place donner à l’IA dans le développement de notre vignoble ? 🔸 Quels sont les leviers à actionner pour enrichir notre offre oenotouristique ? 🔸 Quelles sont les nouvelles attentes des consommateurs face à l’information étiquetage ? 🔸 Quels modèles adopter pour accompagner le changement climatique ?   Des interventions, des rencontres et des débats toujours plus enrichissants, tournés vers l’avenir. 🙌 ➡ En prime, une super masterclass sur les Vins de Provence, organisée par le CIVP - Vins de Provence, animée par Romain Schalapa et Nicolas Fouilleroux DipWSET, ayant réuni près de 40 participants. 👏   Éric Pastorino, Jean-Marie Porte, Nicolas Garcia, Antoine Mathias, Anaïs Huysmans, CIVP - Vins de Provence, Alexis CORNU, Brice Eymard, Nathalie Pouzalgues, Gilles MASSON (Centre du Rosé).

🍷 Histoire du vin : Quand Gevrey défend l’héritage de Chambertin En 1929, les habitants du village de Gevrey, en Bourgogne, ont pris une mesure décisive pour protéger l'illustre nom de Chambertin contre les abus. ✊ Ils se sont battus contre l'abus de l'appellation "Chambertin" par des producteurs extérieurs à la région. Ils souhaitaient protéger l'intégrité et la réputation de ce nom prestigieux, qui était utilisé de manière abusive pour étiqueter des vins ne provenant pas de la zone géographique spécifique de Gevrey-Chambertin. S'ils n'avaient pas mené ce combat, l'appellation "Chambertin" aurait couru plusieurs risques : - Perte d’authenticité - Confusion - Dévaluation - Perte économique 👩⚖️ En se constituant en syndicat, ils ont entamé une bataille juridique qui a abouti à un jugement historique en 1931. Ce jugement a marqué un tournant dans l'histoire du vin, et a abouti à la création des 7 grands crus Chambertins que nous connaissons aujourd'hui. ⭐ Ces grands crus, tels que Chambertin-Clos de Bèze, Chapelle-Chambertin, et Griotte-Chambertin, sont non seulement un héritage culturel, mais aussi une source de fierté pour les viticulteurs de la région. 😉 Connaissais-tu cette histoire ? As-tu déjà dégusté les vins de cette appellation ? #lapetitecave #grandcru #grandscrus #crus #cru #vin #chambertin #ChambertinClosdeBèze #ChapelleChambertin #GriotteChambertin #bourgogne