Post de l'Opinion

Les légions dangereuses - De l’envoi de soldats français en 2ème échelon en Ukraine (Michel Goya) En résumé, alors qu’on commémore le 80e anniversaire du débarquement du 6 juin 1944, l’engagement désormais assumé et amplifié de conseillers français et autres européens en Ukraine est en regard une opération militaire minuscule. Cela va un peu aider l’effort de guerre ukrainien au prix de risques humains indéniables mais très inférieurs à tout ce que l’on a pratiqué jusqu’à présent pour des causes moins évidentes. L’essentiel n’est cependant pas là. L’essentiel est d’accepter enfin de surmonter la peur de la Russie qui a imprégné, outre quelques connivences idéologiques ou financières, la vie politique européenne. C’est bien la Russie qui a nous déclaré très clairement la confrontation il y a des années et il est temps enfin d’accepter ce combat sous la guerre, afin justement d’éviter d’avoir à le faire dans la guerre. On aurait pu y penser avant. Cela aurait peut-être évité l’invasion de l’Ukraine d’avoir été un peu plus solide et ferme avant, mais l’évolution européenne dans ce sens est considérable et mérite d’être saluée.

41% DE PERTES FRANÇAISES EN UKRAINE EN UNE SEULE FRAPPE ET MACRON VA JETER LA LÉGION DANS LE HACHOIR À VIANDE... Je ne peux m'empêcher de penser à mon petit Nikita qui fuyait la guerre en Russie pour qu'elle le rattrape au 2è REP et de la nuit passée avec les Légios russes (aux bars du Napoléon entre Marseille et Bastia) qui m'avaient inspiré l'histoire : leur conscience de se faire tuer pour l'extension de l'Otan et la destruction de la Russie... Sources réseaux russes : "Les dernières données publiées par le ministère russe de la Défense (MoD) montrent que 147 des 356 mercenaires français ont été tués jusqu’à présent (ce qui représente un taux de pertes supérieur à 41%). Bien que relativement faibles (avec près de 13 500 soldats étrangers tués au combat jusqu’à présent), ces chiffres pourraient bientôt devenir bien plus élevés. Il y a notamment des spéculations selon lesquelles environ 2000 soldats français (apparemment pour la plupart des membres de la Légion étrangère) seraient déployés en Ukraine. La question évidente se pose : que cherche à réaliser Paris ? À la mi-janvier, Moscou a lancé une frappe de missile à longue portée contre un hôtel transformé en quartier général rempli de mercenaires français. Les estimations varient, mais la plupart des sources s’accordent à dire que le bilan s’élève à plus de 60 morts et au moins 20 autres blessés. Si cela est vrai, cela signifierait que l’armée russe a neutralisé près de 41% de tous les mercenaires français présents dans le pays en une seule frappe." Lien raccourci : urlr.me/hVpDz

🇺🇦 Guerre d'usure. Mon éditorial dans La Dépêche du Midi sur la situation en Ukraine La réception, ce dimanche en Ukraine dans un lieu tenu secret, des premiers avions de combats F-16 par Volodymyr Zelensky peut-elle constituer un point de bascule dans la guerre déclenchée par la Russie il a bientôt 900 jours ? Ou est-ce que ces avions réputés que le président ukrainien réclamait depuis des mois aux Occidentaux, arrivent-ils trop tard et en trop petit nombre pour pouvoir réellement redéfinir le rapport de force qui, pour l’heure, penche en faveur de la Russie ? Il est encore trop tôt pour dire si ces appareils – qui vont être livrés très progressivement là où Zelensky assurait qu’il en faut 120 à 130 pour rivaliser dans le ciel avec les forces aériennes russes – seront le « game changer » qu’attendent des Ukrainiens épuisés. ⤵️

Les légions dangereuses - De l’envoi de soldats français en 2e échelon en Ukraine (Michel Goya) En résumé, alors qu’on commémore le 80e anniversaire du débarquement du 6 juin 1944, l’engagement désormais assumé et amplifié de conseillers français et autres européens en Ukraine est en regard une opération militaire minuscule. Cela va un peu aider l’effort de guerre ukrainien au prix de risques humains indéniables mais très inférieurs à tout ce que l’on a pratiqué jusqu’à présent pour des causes moins évidentes. L’essentiel n’est cependant pas là. L’essentiel est d’accepter enfin de surmonter la peur de la Russie qui a imprégné, outre quelques connivences idéologiques ou financières, la vie politique européenne. C’est bien la Russie qui a nous déclaré très clairement la confrontation il y a des années et il est temps enfin d’accepter ce combat sous la guerre, afin justement d’éviter d’avoir à le faire dans la guerre. On aurait pu y penser avant. Cela aurait peut-être évité l’invasion de l’Ukraine d’avoir été un peu plus solide et ferme avant, mais l’évolution européenne dans ce sens est considérable et mérite d’être saluée. https://lnkd.in/eGuVfzA8

Guerre en Ukraine Une colère ou un coup de gueule Cette colère s'adresse à toutes les personnes qui relaient les informations sur les "lignes rouges" L'Ukraine aurait franchi une ligne rouge en envahissant la région de Koursk en Russie "sans tenir compte du fait que la Russie est une puissance qui possède l'arme nucléaire!" Je rappelle que la Russie a annexé la Crimée en 2014, qui appartenait à l'Ukraine depuis le démantèlement de l'empire soviétique selon le droit international depuis cette date. Cette annexion s'est faite unilatéralement, sans rien demander à personne dans le silence et la non-intervention des pays occidentaux. De plus, et toujours sans rien demander à personne, Poutine a pensé que 4 régions de l'est de l'Ukraine lui "plaisaient" et qu'il a décidé également de les annexer (après des référendums bidon et une validation du parlement russe qui n'est que la "voix de son maître" dans une dictature) Je pense clairement que les seules "lignes rouges" qui ont été franchies sont toutes les annexions de Poutine et l'invasion de l'Ukraine depuis deux ans et demi. Les pires lignes rouges instaurées ont été les livraisons du matériel militaire et les armes fournies par les pays occidentaux. Je rappelle pour mémoire que les premières livraisons ont consisté à fournir des bonnets chauds (il est vrai que nous étions en février et qu'il fait froid en Ukraine) et des gilets pare-balle! Après, sur chaque arme fournie il y avait des interdictions d'usage (différentes selon les pays) Aujourd'hui, après être passé outre toutes ces lignes rouges il en restait une: on fournit des missiles à longue portée mais certains pays, dont la France et les Etats Unis, interdisent de les utiliser sur le territoire Russe Je fais une comparaison dans la Formule 1 où l'écurie Ferrari serait empêchée de dépasser le 100 km/ heure Ma réaction intervient après le discours récent de Zelensky qui a dit que si les pays occidentaux n'avaient pas fixé toutes ces lignes rouges successives la guerre serait peut être finie en économisant des milliers de morts et de blessés dans les deux camps. L'Ukraine a combattu comme la Ferrari bridée à 100km/heure.

Ces derniers jours (14-15 mars 2024) des communiqués russes officiels ou rebelles rapportent des incursions sur le sol russe, dans le district de Belgorod, de groupes armés d’opposition russes à partir de l’Ukraine. Ces attaques interviennent au moment de l’élection présidentielle russe, et visent à donner l’image d’une rébellion armée au pouvoir rassemblé autour du président Poutine. Qu’en est-il? Ces mouvements sont récents, formés en 2022 au début de l’opération militaire spéciale russe qui échoue à détrôner le régime de Kiev. Formés à partir de militants ou de déserteurs, ils se caractérisent par leur obédience ultranationaliste : leur leader, un kinésithérapeute de Saint-Petersbourg qui se fait appeler « César » (photo) s’inspire d’une idéologie russe blanche à l’orientation impériale et suprémaciste qui dépasse encore le nationalisme exclusif affiché par l’opposant Navalny, pour rejoindre un néonazisme de skinhead ou de hooligan. Leur effectif revendiqué de « plusieurs centaines d’hommes » est inconnu; la milice « Légion Liberté en Russie » issue d’une compagnie incomplète de déserteurs en mars 2022 revendique deux bataillons, soit moins d’un millier d’hommes. Associée aux groupuscules du Corps des Volontaires Russes (dans un accord de circonstance baptisé « déclaration d’Irpin ») et de l’Armée Républicaine Nationale, cette formation dépasse peut-être le millier de miliciens rattachés à la « Légion Internationale » hétéroclite, qui fait elle-même partie des forces territoriales ukrainiennes. Les faits d’armes de ces formations vont de l’assassinat de civils russes (deux hommes tués et un enfant de 11 ans blessé à la poitrine en mars 2023, qui parvient à mettre une fillette à l’abri) à des actes de sabotage de voies ferrées sur le sol russe, en passant par le coup de feu avec les formations de l’armée rencontrées. Certains raids reçoivent l’appui de l’artillerie ukrainienne, déclenchant la riposte d’unités d’artillerie russe. L’incursion de mars 2024, revendiquée du niveau d’une « brigade » avec chars et obusiers, a en réalité concerné plusieurs camions de miliciens, alors qu’une mise en scène tournée dans un village frontière ukrainien montrait quelques chars ex-soviétiques. Ajoutées à des attaques permanentes de minidrones kamikaze sur l’ouest de la Russie, qui touchent essentiellement des habitations mais qui ont récemment endommagé deux raffineries, ces opérations font avant tout peser une insécurité permanente sur la région, suscitant la fermeture épisodique d’écoles, des points de contrôle et déploiements de police ou d’unités antiterroristes dans les localités envahies, sans perturber les opérations de guerre ni susciter l’insurrection rêvée contre Poutine. Facilement repoussées par les nombreuses forces de sécurité russes (gardes frontières et unités spécialisées du FSB), ces incursions perpétuent le souvenir du héros national ukrainien Bandera, dont les bandes s’illustrèrent dans le massacre de Juifs et de Polonais en 1943-45.

Les dirigeants des États-Unis ont manifestement décidé qu'il était temps de déclencher l'Apocalypse afin de forcer le Christ à revenir sur terre. Russie, Iran, Chine, tous les prétextes sont bons. "La mer de Chine méridionale est un espace commun aux pays de la région, et non un terrain de chasse pour des forces extérieures. La patrouille conjointe entre les Philippines et des pays extérieurs en mer de Chine méridionale, même si elle est enrobée de sucre, ne trouvera aucun soutien" - https://lnkd.in/eMdCs8cQ. "Les États-Unis se tiennent aux côtés de leur allié, les Philippines, et condamnent les actions dangereuses menées par la République populaire de Chine contre les opérations maritimes légitimes des Philippines en mer de Chine méridionale le 19 août. [...] Les États-Unis réaffirment que l'article IV du traité de défense mutuelle américano-philippin de 1951 s'applique aux attaques armées contre les forces armées, les navires publics ou les aéronefs philippins - y compris ceux des garde-côtes - en tout point de la mer de Chine méridionale" - https://lnkd.in/ecMMtfxK. #chine #etatsunis #philippines

Plan de guerre de la partie opposée à la Russie: les États Unis et l’Europe fournissent les armes et l’Ukraine, les morts. Qu’est ce que gagne la France dans ce bras de fer? Rien, à part de perdre pour longtemps si l’on continue dans cette voie, un allié qui nous a soutenu lors des deux précédentes guerres mondiales, même si tout n’a pas été rose dans cette relation. Qu’est ce que gagne l’Ukraine de son côté ? Rien, à part voir son territoire se rétrécir et panser ses plaies pendant des années. Qu’est-ce que gagne les États Unis? Déstabiliser et affaiblir l’Europe, empêcher depuis 1992, une alliance entre la Russie et l’Europe pour créer une zone de paix de Brest à Vladivostok, répandre, grâce à l’aide intéressée de certains dirigeants européens acquis à leur cause, l’insécurité et la peur chez les Européens afin de mieux les «  protéger » en les asservissant, ce qui nous mènera droit à une « démocrature » menée par des organes comme la Commission Européenne qui ne respectent en rien la souveraineté des peuples et qui profitent de leurs pouvoirs exorbitants pour les emmener où bon leur semble, même en enfer si leurs intérêts l’exigent !

À la télévision française, on discute tranquillement de la manière dont les Français combattront les Russes. Le colonel de l'armée française, Vincent Arbaretier, évoque 2 scénarios pour les actions des troupes françaises en Ukraine  "2 scénarios principaux sont envisagés. La 1ere consiste à concentrer les troupes le long du fleuve Dniepr. Colonel, à quoi ça sert ? Et pourquoi le long du fleuve Dniepr ?" "En fait, la principale division entre l’Ukraine occidentale et orientale s’étend le long du fleuve Dniepr. Historiquement, cet emplacement joue un rôle, notamment parce qu'il est situé sur un terrain facilement reconnaissable, ce qui est important pour les soldats. Ainsi, si la France dit à la Russie qu’il est interdit de traverser le fleuve sous peine de représailles, elle sera immédiatement identifiée." "Mon colonel, le fait même de déployer des troupes le long du fleuve Dniepr, même si nous disons que nous ne tirerons pas en premier, ne serait-il pas considéré comme une provocation de la Russie ?" "Absolument pas, car cela reviendrait à forcer la Russie à débattre d'une position d'égalité. Nous avons des soldats, nous sommes une puissance nucléaire, nos soldats peuvent être déployés rapidement, c'est une des principales qualités de l'armée française par rapport aux autres armées, notamment l'armée allemande."

Situation sur le front russo-ukrainien (26 février 2024) La situation n'est pas stabilisée à l'ouest d'Avdiivka. Après avoir pris Lastochkine et Severne, les forces russes ont pénétré dans Tonenke qu'elles disputent actuellement aux Ukrainiens. Ceux-ci semblent peiner à les contenir, même s'il est possible qu'ils ne mènent qu'une action de freinage destinée à "donner de l'air" au reste du groupement d'Avdiivka pour qu'il se rétablisse sur des positions préparées ou au moins une ligne défensive favorable. Le groupement russe "Tsentr" semble avoir utilisé une attaque en force menée par des chars pour pousser jusqu'à Tonenke. Assiste-t-on à l'introduction d'un "poing blindé" (la 90e division de chars de la Garde) à l'avant des unités mécanisées des 2e et 41e armées combinées ? La poussée russe sur Chasov Yar ne faiblit pas, et les combats pour Ivanivske se poursuivent toujours avec intensité. Il en est de même à Robotyne. Pas de nouvelles de Novomikhailovka, ni de Terny, mais les Russes auraient abordé les premières maisons de Sinkivka près de Kupiansk. Des rumeurs bruissent d'une évacuation prochaine de ce qu'il reste de la localité de Kleechevka par les FAU. Trop exposée depuis les infiltrations russes à son ouest, celle-ci était, avec Robotyne, l'une des bourgades péniblement conquises au cours de la contre-offensive ukrainienne estivale. Autre mauvaise nouvelle d'une journée qui en compte déjà beaucoup pour les Ukrainiens : - le premier char américain M1A1 "Abrams" (probablement de la 47e brigade mécanisée) a été détruit près d'Avdiivka. Il fait suite à un ABV M1150 il y a deux jours ; - la première destruction d'un automoteur suédois 8x8 "Archer" de 155mm a été diffusée ce jour ; - un nouveau CAESAR a été détruit ; - un élément d'un système sol-air NASAMS également selon les vidéos diffusées ; - un nouveau véhicule de combat d'infanterie américain M2A2 "Bradley" (également de la 47e mécanisée) a été capturé, prétendument intact. Pour la première fois depuis des mois, on a l'impression que le combat redevient un peu fluide, même si c'est sur un fuseau très étroit. Ça ne durera vraisemblablement pas : si ce n'est pas du fait de l'action ukrainienne, la rasputitsa de fin d'hiver l'imposera dans quinze jours au plus, et ce pour six semaines au moins.