Le pilote danois ne va pas prolonger avec Haas pour 2025. L'écurie américaine a décidé de favoriser d'autres options, notamment Oliver Bearmen et probablement Esteban Ocon. Mais c'est avec un petit pincement au coeur que le directeur de l'équipe a fait ce choix.
C’est bientôt la fin de l’aventure entre Haas et Kevin Magnussen. L’écurie américaine a clairement annoncé mettre un terme à la collaboration qu’elle entretient avec le pilote en vue de l’année prochaine. Alors qu’Esteban Ocon pourrait bientôt être officialisé pour 2025, Ayao Komatsu est revenu avec émotion sur le choix de l’équipe de ne pas prolonger le Danois.
Ce dernier avait rejoint l’équipe en 2017, un an seulement après leur arrivée dans le monde de la F1, devenant le coéquipier de Romain Grosjean pour quatre saisons (2017-2020). Un duo qui a connu son apogée en 2018, lors de leur 5ème place au classement des constructeurs. À l’inverse, 2020 avait été le symbole de leur déchéance avec une neuvième position au championnat et seulement 3 petits points marqués (dont 1 seul pour K-Mag).
Poussé vers une première retraite sportive à la fin de cette saison-là, l’ancien coureur de McLaren (2014-2015) et Renault (2016) était revenu au début de 2022 pour combler le licenciement de Nikita Mazepin, lié au conflit russo-ukrainien.
"C'était très difficile parce que Kevin a fait beaucoup pour l'équipe au cours de ses deux périodes, en particulier lors de son premier passage avec Romain (Grosjean). C'était excitant, en 2018, on faisait 5ᵉ en Autriche et à Bahreïn donc il y avait beaucoup de hauts, et puis quand nous avions besoin de lui, quand Gene (Haas) et Guenther (Steiner) l'ont demandé, il est revenu, il a fait beaucoup pour l'équipe. J'ai fait de nombreuses saisons avec lui, donc ce n'était pas facile, mais je suppose que c'est la responsabilité de mon poste, je suppose."
Plutôt satisfaisant lors de son retour, il s’était même offert une cinquième place lors de la manche d’ouverture de 2022 à Bahreïn, puis sa seule pole position en catégorie reine lors du Grand Prix de São Paulo. Mais depuis 2 ans, il est légèrement dominé par un autre revenant, Nico Hülkenberg, devenu son voisin de garage. Un manque de performance face au futur pilote Audi/Sauber qui a poussé le Japonais à la tête de l’écurie américaine à faire le choix de son départ.
"Nous savons que nous allons avoir Ollie (Bearman), un jeune pilote, alors l'autre pilote doit donner une référence cohérente. Si vous regardez Nico (Hülkenberg) et Kevin (Magnussen), en termes de référence cohérente, j'ai besoin de quelqu'un de plus proche de la performance de Nico. Mais la différence entre Kevin et Nico est très faible. Les résultats lui donnent l'air très différent, et le nombre de points marqués le rend très différent, mais le facteur déterminant n'est pas énorme. C'était donc très difficile de prendre cette décision, c'est sûr."
Kevin Magnussen ne possède pas vraiment d'autres portes de sortie et devrait s'orienter vers une seconde retraite, même s'il attend d'abord de voir si le marché des pilotes va se décanter.
Voir aussi - notre page dédiée au Grand Prix de Hongrie
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