♻️ La biodiversité présente sur le continent Africain joue un rôle essentiel pour l’équilibre écologique mondial et le développement économique local. Pourtant, elle est actuellement gravement menacée par des pressions croissantes liées aux activités humaines (pratiques agricoles intensives, déforestation, …) et au changement climatique. Dans ce contexte, la protection des écosystèmes apparaît comme un enjeu crucial, et un véritable défi, mais aussi la grande opportunité, qui réside dans la capacité à concilier cette préservation avec les besoins économiques essentiels des populations locales, ouvrant ainsi la voie à un futur durable et équitable. 🌍 L’Afrique abrite 8 des 34 principaux foyers de biodiversité recensés dans le monde, faisant du continent un pilier crucial pour la régulation climatique et la préservation des écosystèmes à échelle mondiale. Des forêts tropicales du bassin du Congo aux récifs coralliens de l’océan Indien, ces écosystèmes très divers apportent des services vitaux tels que la purification de l’eau, la fertilité des sols ou encore la séquestration du carbone. Par exemple, les mangroves d’Afrique de l’Ouest agissent comme des barrières naturelles contre les inondations et l’érosion, protégeant ainsi les côtes et soutenant les activités locales comme la pêche. 🌴 Cependant, cette biodiversité est mise à rude épreuve par des pressions croissantes. La déforestation, alimentée par l’agriculture sur brûlis et l’exploitation forestière non durable, détruit chaque année plusieurs millions d’hectares de forêts en Afrique subsaharienne. L’augmentation de la fréquence des sécheresses, causée par le changement climatique, exacerbe ces défis affectant directement les populations locales et les écosystèmes. La perte de biodiversité menace non seulement les communautés qui en dépendent pour leur subsistance, mais aussi les équilibres climatiques et économiques à l’échelle mondiale. https://lnkd.in/e6RRfD68 BearingPoint Lennart Ploen Nawel Rahali Alix Guggemos
Post de Jean-Michel Huet
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La Biodiversité, pièce maîtresse du Développement Durable ! 1. Selon certaines estimations, la diversité biologique représente une valeur économique, estimée à 2900 milliards de dollars US par an, tandis que les services fournis par les écosystèmes s’élèvent à 33 000 milliards de dollars US par an. 2. La vie des 3/4 de la population mondiale dépend de la biodiversité (2,3 milliards de personnes dépendent des zones sèches et 1,1 milliard d’individus dépendent de la pêche traditionnelle). La Biodiversité s’dentifie comme un mécanisme de lutte contre la pauvreté ! 1. La Biodiversité joue un rôle crucial dans la promotion du développement durable global et s’identifie comme un mécanisme approprié de lutte contre la pauvreté. Elle demeure à l’origine du bien-être humain et de l’intégrité culturelle des peuples. 2. L’appauvrissement de la diversité biologique ne pourrait s’estomper que lorsque les volontés politiques et les forces vives internationales prendront conscience de l’urgence d’agir, rapidement et partant, lutter collectivement et efficacement contre ce fléau destructeur. Les populations locales parviendront dès lors à récolter les bénéfices de la préservation et de l’utilisation durable de la Biodiversité. 3. La majorité des populations pauvres vivent en zone rurale et par voie de conséquence, sont, directement, dépendantes des services de l’écosystème. Leur pouvoir d’achat limité ne leur permet souvent pas d’avoir accès à des produits de substitution aux produits et services fournis par les écosystèmes locaux. 4. La déperdition de la Biodiversité est ressentie, de façon plus accentuée, au niveau local. La perte de la viabilité de l’écosystème pourrait entraîner la dégradation, voire la disparition des conditions de vie des communautés locales. 5. La perte de l’habitat naturel des populations génère souvent l’exode rural vers les zones urbaines, conduisant à la prolifération des fléaux sociaux, tels que le chômage et les actes de délinquance. 6. Les populations locales sont souvent contraintes d’assumer le non respect des écosystèmes, perpétrées par des personnes tierces : pollution des habitats, déforestation et déplacement. Un régime de Gouvernance environnementale homogène permettra de préserver la Biodiversité, sans compromettre le processus de croissance économique ! 1. En l’absence d’un arsenal juridique environnemental abondant, régissant la protection de la Biodiversité, la croissance économique comporterait le risque de porter préjudice à la Biodiversité, à force d’une surexploitation démesurée des ressources biologiques. 2. Dans les PVD, l’urgence, généralement, du court terme (croissance économique) l’emporte parfois sur les enjeux du long terme (préservation de l’environnement). Certains PVD qui ne bénéficient guère des moyens requis pour élaborer des stratégies à long terme, inhérentes à la préservation de leurs ressources biologiques, se préoccupent, tout d’abord, de leurs besoins de survie.
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🌍 L'impact de la perte de biodiversité sur les entreprises : un enjeu majeur à prendre en compte 🌿 La biodiversité, bien plus qu'un simple sujet environnemental, est une pierre angulaire de la durabilité économique. Les entreprises doivent aujourd'hui réaliser que la perte de biodiversité représente des risques significatifs pour leurs opérations, leur réputation et leur rentabilité. 🔍 Voici quelques risques clés à considérer : ¶ Perturbation des chaînes d'approvisionnement : La biodiversité soutient les écosystèmes dont dépendent de nombreuses industries. La dégradation des habitats peut entraîner des pénuries de matières premières, affectant directement la production. ¶ Réglementations accrues : Les gouvernements et les organisations internationales renforcent les lois sur la protection de l'environnement. Les entreprises qui ne s'adaptent pas peuvent faire face à des amendes et à des restrictions. ¶ Réputation et confiance des consommateurs : Les consommateurs sont de plus en plus conscients des enjeux environnementaux. Les entreprises perçues comme nuisibles à la biodiversité risquent de perdre des clients et de voir leur image ternie. ¶ Risques financiers : La perte de biodiversité peut entraîner des coûts élevés pour les entreprises, notamment en termes de restauration des écosystèmes et d'initiatives de compensation. ¶ Innovation et opportunités : Les entreprises qui intègrent la biodiversité dans leur stratégie peuvent découvrir de nouvelles opportunités de marché, en développant des produits et des services durables qui répondent à la demande croissante des consommateurs. 🌱 En conclusion : La perte de biodiversité n'est pas seulement une question éthique, mais un risque stratégique pour les entreprises de tous secteurs. En adoptant des pratiques durables et en investissant dans la préservation de la biodiversité, les entreprises peuvent non seulement protéger notre planète, mais également assurer leur pérennité à long terme. Engageons-nous ensemble pour un avenir durable ! 💚 #Biodiversité #Durabilité #ResponsabilitéSociétale #Entreprises #Environnement #Innovation
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Et pour finir l’année : zoom sur le dernier rapport publié par WWF 🍀 La perte de #biodiversité n’est pas qu’un enjeu environnemental, c’est aussi une #problématique #économique majeure : 👉2,7 trillions USD/an c’est le coût estimé de la perte de biodiversité d’ici 2030 si rien ne change; 👉 50% de l’économie mondiale dépend directement des services de la nature (agriculture, foresterie, pêche…); 👉30% des terres et océans doivent être protégés d’ici 2030 pour inverser la tendance. 📚Le rapport “Catalysing Change: The Urgent Need for Nature Transition Plans” souligne l’urgence d’agir et propose des solutions concrètes. Le rapport évoque la nécessité d’intégrer les Nature Transition Plans (NTP) dans les plans stratégiques des entreprises afin d’aligner les activités sur des objectifs de préservation de la biodiversité, en identifiant les impacts, risques et opportunités pour contribuer à la restauration des écosystèmes naturels. Le rapport insiste sur l’importance pour les entreprises : ⚖️ De réaliser l’exercice de la #double #matérialité et ainsi de comprendre leurs dépendances vis-à-vis de la nature (ex. : pollinisateurs, santé des sols); 🔍 D’évaluer leurs #impacts #négatifs sur la biodiversité (déforestation, pollution) et de fixer des objectifs basés sur la science, alignés sur des cadres internationaux comme le #GBF et le #TNFD ; 💪 De renforcer leur #gouvernance en intégrant les responsabilités liées à la biodiversité dans leurs processus décisionnels afin de garantir une transparence totale via un reporting aligné avec les #ESRS. Les banques sont donc au cœur de la transition et des défis majeurs persistent comme en témoigne le rapport. Ces dernières doivent continuer à : 👉Aligner leurs portefeuilles d’investissement avec les objectifs du GBF, notamment pour éviter de financer des activités destructrices (déforestation, surpêche). 👉Intégrer les risques liés à la biodiversité dans leurs stratégies, avec des tests de résistance basés sur : les risques physiques (ex. : pertes agricoles dues à la dégradation des sols), les risques de transition (ex. : coûts liés aux nouvelles réglementations environnementales). 👉Adopter des cadres comme le TNFD pour évaluer et divulguer leurs impacts et dépendances à la nature. 👉Mobiliser des capitaux pour des solutions basées sur la nature, comme la restauration des forêts ou l’agriculture régénérative. Les Nature Transition Plans (NTP) sont donc indispensables pour répondre aux exigences de la CSRD et atteindre les objectifs de 2030 et 2050. Les équipes d’Investance Partners sont à votre disposition pour plus d’informations et vous accompagner dans la mise en œuvre de vos projets.
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La biodiversité et les écosystèmes naturels nous rendent bien des services. Ce sont par exemple : 🐝 les abeilles qui pollinisent les cultures ☘ la végétation qui maintient les sols et retarde l’érosion 🐾 les sols qui filtrent et dépolluent les eaux 🌸 ou encore la biodiversité qui contribue à la fertilité des écosystèmes Or, selon la BCE, 72% des entreprises de la zone euro, soit environ 3 millions d’entreprises, “dépendent de manière critique des services écosystémiques et seront confrontées à d’importants problèmes économiques en raison de la dégradation des écosystèmes”. En d’autres termes, des secteurs entiers de l’économie européenne ne pourraient fonctionner sans les services écosystémiques. Une alerte essentielle, alors que l’Europe subit de plein fouet l’effondrement de sa biodiversité et la dégradation massive de ses écosystèmes. #biodiversité #écosystème #pollinisateurs https://lnkd.in/efeCPm5a
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💰50 % du PIB mondial dépend de.. … la biodiversité 🌱 🐟 🦁 🌳 Cette information peut en étonner plus d’un : Ce n’est sans doute pas la première chose qui vous soit venue à l’esprit en dépliant ce post, n’est-ce pas ❔ Elle pourrait cependant faire changer de posture les entreprises qui considèrent encore la biodiversité comme un enjeu très éloigné de leur activité et plus largement de la performance économique des entreprises. 👇 La biodiversité rend aux sociétés humaines d’indispensables services, aujourd’hui menacés par les dommages qu’elle subit. Deux éclairages sur l’interdépendance stratégique entre biodiversité et économie : 💡 72 % des entreprises européennes, soit environ 3 millions d’entreprises, dépendent directement de la biodiversité (source : Banque Centrale Européenne 2023). 💡 L'activité économique joue, de son côté, un rôle dans les cinq mécanismes de perte de biodiversité : artificialisation, pollution, surexploitation des ressources naturelles, espèces invasives et changement climatique Pour autant, "les conséquences de l’érosion de la biodiversité sont encore largement méconnues et chroniquement sous-estimées" rappelle Yasmina Tadlaoui dans le rapport de l'Institut Montaigne paru hier (lien en commentaire) : Fruit de plus de 100 auditions d’acteurs économiques, publics et de la société civile, ce rapport est intitulé « Biodiversité et Economie, Les inséparables » (un clin d’œil à ces oiseaux au plumage riche en couleur dont les couples durent jusqu’à leur mort) 🐦 Toutes les organisations - et parmi elles les entreprises – doivent à présent jouer leur rôle dans le défi collectif que représentent la préservation et la restauration de la biodiversité 👉 C’est dans ce cadre que la COP 16 a lieu en ce moment même à Cali en Colombie : une COP de mise en œuvre de l’Accord de Kunming-Montréal (2022), feuille de route pour « stopper et inverser » l’érosion du vivant d’ici à 2030 : protéger 30 % des mers et des terres, restaurer 30 % des écosystèmes dégradés, réduire de moitié les pesticides, mobiliser 200 milliards de 💲 par an… L’équivalent d’un Accord de Paris pour la Nature ! Gageons que les entreprises, quelle que soit leur taille, comprennent rapidement ce qui se joue pour leur pérennité et intègrent cet enjeu plus souvent pertinent qu’elles ne le pensent dans leur feuille de route #RSE -- Nous ne nous connaissons pas encore ? Je suis Laurence Anciaux et j’ai créé Demain Aussi ! pour accompagner les PME & les ETI dans leur démarche de Responsabilité Sociétale RDV sur demainaussi.fr #RSE #biodiversité #COP16 #ETI #PME Clin d'œil aux experts Antoine Gerigne & Blooming,
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Biodiversité : investisseurs perdus dans la jungle Les méthodes proposées aux investisseurs pour évaluer leur impact sur la biodiversité sont aussi nombreuses que les institutions qui se sont emparées de cette problématique. Je parlerais même de « jungle des solutions ». Une brève recherche sur LinkedIn vous convaincra rapidement de la multiplicité des propositions. Cela tient notamment au fait qu’il n’existe pas, comme pour les gaz à effet de serre, une mesure simple et reconnue du phénomène de la biodiversité. La COP 16 qui vient de se clore à Cali n’a pas seulement échoué à créer un fonds pour financer l’extension des zones de protection à 30 % des territoires, elle n’a – à mon avis – pas non plus permis de proposer une « métrique » simple aux investisseurs. Des organismes comme la Taskforce on Nature-related Financial Disclosures (TNFD) ou « Finance for Biodiversity » ont bien sûr fait évoluer les discussions à Cali, mais on est encore loin du compte. C’est ce que je commente dans l'une de mes dernières contributions sur mon blog. https://lnkd.in/e_uZZNBV.
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Oui, protéger la nature en Suisse est compatible avec l’agriculture, les énergies renouvelables et l’utilisation du paysage. Le 22 septembre, nous votons sur l’initiative biodiversité. Et malheureusement trop de contre-vérité sont déjà dites sur elle. Recadrage en 10 points. 1. Oui, la nature va mal en Suisse, oui des mesures supplémentaires de protection sont nécessaires, mais non, celles-ci ne vont pas à l’encontre de l’agriculture ou des énergies renouvelables (des avis de droit le montrent clairement). 2. Non, l’’initiative ne mettrait pas sous cloche 30% du territoire. L’initiative demande simplement et uniquement d’inscrire le principe de conservation de la nature plus directement dans la constitution, libre à la confédération, aux cantons et aux communes de choisir les moyens d’y parvenir. L’initiative n’impose aucun chiffre. 3. Non, l’initiative n’est pas extrême. L’enjeu est essentiellement d’inscrire le maintient de la biodiversité dans la constitution (voir point 2). 4. Oui, la pesée des intérêts, à laquelle beaucoup de suisses sont attachés, resterait en vigueur pour tout nouveau projet, et le développement d’énergie renouvelables pourrait en bénéficier. 5. Oui, l’initiative aménerait de bonnes pratiques pour la nature. De nombreux exemples en Suisse montrent que la protection de la nature peut s’allier à l’agriculture, à la production d’énergie et a un développement harmonieux du paysage. Mais ceux-ci ne sont actuellement pas assez nombreux pour inverser le déclin de la biodiversité. L’initiative les favoriserait à travers tout le pays. 6. Oui, notre société dépend absolument d’écosystèmes sains et fonctionnels. C’est scientifiquement démontré. Il est donc juste et raisonnable de vouloir les conserver. 7. Ce qui est donc extrême aujourd’hui c’est de luter contre la protection de la nature, pas l’inverse. 8. Même des acteurs économiques majeurs (comme le WEF, Swiss RE et d’autres) reconnaissent l’importance de protéger la biodiversité en Suisse. 9. Les derniers développements dans les sciences de la nature montrent l’importance de conserver toutes les espèces, et pas seulement dans les zones protégées. Il faut réapprendre à vivre avec la nature, la favoriser aussi là où nous vivons. Mais cela n’implique aucunement de mettre le pays sous cloche. 10. En Suisse, les sciences de la nature sont très développées, mais les connaissances et outils scientifiques ne sont pas assez utilisées pour soutenir la planification du paysage. L’initiative encouragerait ce type de bonne pratique. Pour ces dix raisons, un oui à l’initiative biodiversité le 22 septembre serait un grand pas en avant. Antoine Guisan Professeur Université de Lausanne Auteur IPBES
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De la jacinthe d’eau à la #RSE : quand la biodiversité booste vraiment votre business. Quand je repense à mes années chez Green Keeper Africa, je vois à quel point cette expérience me permet d’aborder la biodiversité avec un regard stratégique. 👉L'idée géniale de FOHLA MOUFTAOU : Transformer la jacinthe d’eau — une vraie "plante envahissante" — en un produit capable de dépolluer des sites industriels et en faire un atout économique. Green Keeper Africa crée non seulement un impact positif sur l'environnement, mais a aussi pu généré de la richesse.🌿 Aujourd'hui, en tant que consultante RSE, j’utilise cette expérience pour aider les entreprises à intégrer la durabilité dans leur stratégie. Parce que si une plante hostile peut devenir un atout business, imaginez ce que vous pouvez faire avec un peu d’innovation et de conscience écologique dans votre secteur ! La Banque Mondiale nous alerte d’ailleurs : la dégradation des services écosystémiques pourrait coûter 2 700 milliards de dollars par an à l’économie mondiale d’ici 2030 ➡️Et ça, c’est sans parler des 50 % du PIB mondial qui repose sur les ressources naturelles😬 Vous voyez où je veux en venir ? La biodiversité, ce n’est pas juste un enjeu éthique ou environnemental. C’est un levier financier et une opportunité stratégique pour toutes les entreprises. Ceux qui n’en tiennent pas compte risquent de le payer cher, que ce soit en pertes financières ou en compétitivité. Pour schématiser, la biodiversité c'est un peu comme ce collègue silencieux qui fait tout le boulot en coulisses. Vous ne le remarquez pas… jusqu'à ce qu'il prenne un jour de congé, et là c'est la panique totale. La leçon que j'ai apprise en tant que directrice adjointe à Green Keeper Africa : même la plus grande menace écologique peut devenir votre meilleur atout si vous savez la saisir ! Protéger la nature, ce n’est pas juste "nice to have", c’est aussi protéger son business. Parlez vous de biodiversité dans vos entreprises ? Représente elle une menace ou une opportunité pour votre activité ? Think Tank RSE Wafhi.com UN Biodiversity Office français de la biodiversité Agence Bretonne de la Biodiversité Roster.Africa Fonds français pour l'environnement mondial (FFEM) UNITÉ INTEGRÉE D'ADMINISTRATION DES PROJETS ENVIRONNEMENT - BANQUE MONDIALE Plateforme Entreprises & Biodiversité Roméo Zokpodo Holette ZANNOU Christelle TAKPAMELO Geneviève Yéhounmè Gildas TOMAVO #ExauceTotin #luckakpo merci à toute l'équipe de Green Keeper Africa
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1 million d’espèces est actuellement menacé d’extinction Et s’il était possible d’inverser la perte de biodiversité qui afflige la planète ? Un cadre est déjà posé : ♻cesser la destruction des habitats ♻diminuer les pollutions ♻protéger 30% des terres, des zones côtières et des eaux intérieures d’ici 2030 ♻déployer des corridors ♻restaurer les écosystèmes ♻créer des emplois ♻renforcer la résilience ♻stimuler le développement durable Tellement connu déjà… mais poursuivons leur mise en œuvre sans relâche ! 📜 à l’occasion de la Journée internationale de la diversité biologique, les Nations Unies s’inquiètent et ont relancé les 196 états membres. Insistant sur le concept de co-extinciton : par effet domino, la disparition d’une espèce entraine la fin d’autres espèces puis de l’écosystème ! 🔗La nature fonctionne en interdépendance… et nous sommes normalement inclus ! 🌊 Connectez "Le Vivant Inspirant" avec BiocenOSE Consulting https://lnkd.in/guwQ_6qG 🧩 et Propulsez-vous vers une Transformation Professionnelle Inédite grâce au concept de ProCoaching https://lnkd.in/gsBkXXf3 https://lnkd.in/g6ArQV_K
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Une bonne explication claire sur les votations à venir !
Oui, protéger la nature en Suisse est compatible avec l’agriculture, les énergies renouvelables et l’utilisation du paysage. Le 22 septembre, nous votons sur l’initiative biodiversité. Et malheureusement trop de contre-vérité sont déjà dites sur elle. Recadrage en 10 points. 1. Oui, la nature va mal en Suisse, oui des mesures supplémentaires de protection sont nécessaires, mais non, celles-ci ne vont pas à l’encontre de l’agriculture ou des énergies renouvelables (des avis de droit le montrent clairement). 2. Non, l’’initiative ne mettrait pas sous cloche 30% du territoire. L’initiative demande simplement et uniquement d’inscrire le principe de conservation de la nature plus directement dans la constitution, libre à la confédération, aux cantons et aux communes de choisir les moyens d’y parvenir. L’initiative n’impose aucun chiffre. 3. Non, l’initiative n’est pas extrême. L’enjeu est essentiellement d’inscrire le maintient de la biodiversité dans la constitution (voir point 2). 4. Oui, la pesée des intérêts, à laquelle beaucoup de suisses sont attachés, resterait en vigueur pour tout nouveau projet, et le développement d’énergie renouvelables pourrait en bénéficier. 5. Oui, l’initiative aménerait de bonnes pratiques pour la nature. De nombreux exemples en Suisse montrent que la protection de la nature peut s’allier à l’agriculture, à la production d’énergie et a un développement harmonieux du paysage. Mais ceux-ci ne sont actuellement pas assez nombreux pour inverser le déclin de la biodiversité. L’initiative les favoriserait à travers tout le pays. 6. Oui, notre société dépend absolument d’écosystèmes sains et fonctionnels. C’est scientifiquement démontré. Il est donc juste et raisonnable de vouloir les conserver. 7. Ce qui est donc extrême aujourd’hui c’est de luter contre la protection de la nature, pas l’inverse. 8. Même des acteurs économiques majeurs (comme le WEF, Swiss RE et d’autres) reconnaissent l’importance de protéger la biodiversité en Suisse. 9. Les derniers développements dans les sciences de la nature montrent l’importance de conserver toutes les espèces, et pas seulement dans les zones protégées. Il faut réapprendre à vivre avec la nature, la favoriser aussi là où nous vivons. Mais cela n’implique aucunement de mettre le pays sous cloche. 10. En Suisse, les sciences de la nature sont très développées, mais les connaissances et outils scientifiques ne sont pas assez utilisées pour soutenir la planification du paysage. L’initiative encouragerait ce type de bonne pratique. Pour ces dix raisons, un oui à l’initiative biodiversité le 22 septembre serait un grand pas en avant. Antoine Guisan Professeur Université de Lausanne Auteur IPBES
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Membre de l'Académie des Sciences d'Outre-Mer (ASOM) - Conseil Afrique & Francophonie (Mécénat de compétences) - Conseil de Migrations & Climat international - PEA des Conseillers du Commerce Extérieur de la France
2 moisMigrations & Climat International / Mclimat est intéressée par ces actions