Post de Laëtitia Hugé

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Directrice associée- Consultante en mode éco-responsable chez EBC et PANDO

2,5 % du PIB mondial ont été déboursés en subventions défavorables à la biodiversité, durant la seule année 2023. 🚨 C’est ce qu’affirme une étude publiée par le programme international Earth Track. Cela correspond à 2 680 milliards de dollars, ce qui représente 800 milliards de dollars de plus qu’en 2022. Pourtant, l’objectif 18 de l’accord de Kunming Montréal adopté en décembre 2022 par la #COP15 était de réduire ces subventions de 500 milliards de dollars d’ici l’année 2030. Il va donc falloir inverser la tendance rapidement si l’on veut honorer cet objectif. Le géant de l’audit PwC a récemment rappelé que plus de la moitié (55%) du PIB mondial, soit 58.000 milliards de dollars, dépend "fortement ou modérément" de la nature et de ses services. Malgré tout, nous continuons de détruire notre environnement : environ 75 % de la surface terrestre a été dégradée de manière significative par l'humanité. Les zones humides, les plus touchées, ont disparu à 87 % depuis trois siècles. C'est le constat que dresse la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), principale autorité scientifique invoquée dans les COP de la Convention sur la diversité biologique, soit l'équivalent des experts du climat mandatés par l'ONU (GIEC). Selon l’IPBES, sur les 8 millions d'espèces animales et végétales estimées sur la planète, un million sont menacées d'extinction. Les pollinisateurs, qui sont indispensables à la reproduction des plantes et de la plupart des cultures qui nourrissent l'humanité, sont en première ligne. 🐝 “La nature décline globalement à un rythme sans précédent dans l'histoire humaine - et le taux d’extinction des espèces s’accélère, provoquant dès à présent des effets graves sur les populations humaines du monde entier.” témoigne un représentant de l'IPBES. Mais tout n'est pas perdu car selon cette même autorité, "les bienfaits (qui ne sont pas que financiers) de la restauration sont dix fois plus élevés que son coût". Il est donc crucial de rentrer dans un processus de restauration globale visant à préserver le vivant, humain et non humain, et cela commence par la préservation de la biodiversité. Audrey Azoulay, Directrice Générale de l’UNSECO, résume en une simple phrase et impactante ce qui se joue dans ce combat : “Protéger la biodiversité, c’est protéger l’humanité”. 🌍

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Elodie Macauley

Consultante Mode & RSE

2 mois

Les bienfaits de la restauration sont 10 x plus élevés que son coût! 👍🏼 Et ils seront sûrement 10 x plus élevés que le coût initial si on ne fait rien maintenant!

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