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L’accès au pouvoir du R.N. aurait des impacts très importants pour les entreprises et sur l’économie en général. J’ai discuté pour Vlan avec Vincent Pons professeur d’économie à Harvard, nommé « meilleur jeune économiste de France » et spécialiste de la démocratie et de l’impact économique des alternances politiques. Il a analysé plus de 4 000 élections dans le monde pour créer cette base de connaissance. D’abord, l’alternance politique de droite ou de gauche est toujours positive pour l’économie mais il en va autrement pour l’extrême droite : 1.       Augmentation de l’inflation 2.       Augmentation de la dette du pays avec des taux d’emprunt plus important pour le pays 3.       Chute de la qualité des institutions et donc détérioration de la démocratie qui elle-même impacte fortement l’économie 4.       Chute des investisseurs étrangers car manque de confiance des marchés Même si la bourse était en hausse hier, c’est un épiphénomène, il a été prouvé chiffres à l’appui que cela aura des conséquences tout à fait néfastes sur l’économie et donc les entreprises. Nous parlons également du recul de la démocratie en France et partout dans le monde et des raisons des votes extrémistes : 1.       La mondialisation réduit l’espace des politiques publiques possibles et cela créé des insatisfactions et l’impression chez les électeurs que voter ne sert pas à grand-chose 2.       La croissance des 30-40 dernières années a très largement profité aux plus riches et 70% de la population a stagné. Comme me l’expliquait Esther Duflo, c’est un effondrement des classes moyennes et populaire 3.       Ces inégalités viennent en partie des décisions d’entreprises de servir des salaires de plus en plus importants aux cadres supérieurs et de verser des dividendes toujours plus importants à leurs actionnaires. 4.       Des décisions à répétition des différents gouvernements de ne pas investir les fonctions régaliennes de l’état (prof, infirmier, policier, pompier…) utile à la communauté, voire de les détricotés comme Sarkozy qui a supprimé 40% des effectifs de la police en son temps. En conséquence, des services publics qui fonctionnent de plus en plus mal 5.       Des médias qui sont de plus en plus dominés par l’extrême droite avec Bolloré 6.       Un président Macron qui a eu une stratégie presque autocratique de détruire les partis républicains pour se retrouver seul face à l’extrême droite avec l’intime conviction de toujours l’emporter. Quitte à parler de LFI voire du Front Populaire en les qualifiant d’extrême droite alors que le conseil d’état a bien précisé que LFI n’était pas un parti extrême mais simplement un parti de gauche 7.       Un monde qui s’accélère et dans lequel les Français ne se projettent pas. Ils sont pour beaucoup perdus Et vous pouvez agir comme le souligne mon invité de la semaine dernière Raphaël Llorca, dans son ouvrage "le roman national des marques", ce sont les marques qui vont pouvoir créer des bulles d'amour

Dans le top 50 des influenceurs RSE! Le magazine @thegood a fait un classement avec le cabinet NPA et dans lequel je suis ravi de me trouver en bonne place ! Cela recompense des années de travail avec Vlan, Ping et mon livre bien sur! C’est aussi mon changement du métier du marketing vers l’accompagnement des équipes vers un leadership dedié au 21eme siecle ! J’ai créé 2 méthodes dans ce sens, une pour liberer la puissance creative et l’autre pour améliorer l’engagement des collaborateurs ! Car dans la RSE il y a l’écologie mais aussi le social et il ne peut y avoir de resolution de l’un sans l’autre dans ce contexte de polycrises! Ce qui est en crise ce sont les liens à soi, aux autres et a la nature. Je vais continuer a œuvrer dans ce sens et j’ai de nouveaux projets en temps dont je parlerai bientôt :) Merci Emilie Kovacs aussi pour mettre en avant Ping régulièrement !

Un épisode important a decouvrir sur Vlan!

Quelle est la réalité derrière les scale-up? Ces start-ups qui grossissent à vitesse grand V. C'est une des questions que j'ai posé à Pierre Fournier qui a passé la majorité de sa carrière dans ce type d'entreprise. Sa réponse est double : 1. Le mal être des employés même s'ils sont bien payés et qu'ils touchent des parts qui leur permettront ensuite d'être potentiellement à l’abri financier. Ils n'ont pas le temps de se former pour être performant mais aussi et surtout pour gérer leurs équipes correctement, ce qui coute d'autant plus en terme humain in finé 2. Des fondations fragiles pour l'entreprise qui grossit trop vite et qui est prise dans une course qui l'empêche de se consolider au fur et à mesure. On parle souvent de "crise de croissance" pour exprimer ces problématiques. C'est en observant tout cela que Pierre a décidé de sortir de cette logique, se former à une multitude de techniques qu'il a ensuite résumé dans un livre roman et dans une méthode (méthode Will) afin de créer des managers-coach. L'idée pour lui est de vraiment améliorer la vie au travail et force est de constater que ces méthodes sont aussi efficaces qu'elles sont malheureusement peu utilisées en entreprise. Studio : Plink Podcast Pierre-Henri Samion et Julien Fauconnier

J'ai toujours eu un gros syndrome de l'imposteur. Quand en 2005, je suis au chômage et on m'a dit de créer un blog de marketing, je me suis dit "mais je n'ai rien à dire de particulier sur le sujet", quand 2 ans plus tard, on m'a demandé de reprendre le matin même une formation au marketing digital de 2 jours, j'étais littéralement paniqué, 2011 je décide de me lancer en indépendant avec la peur au ventre que personne n'aura envie de travailler avec moi en dehors du cadre d'une agence. Je pourrais continuer longtemps comme ça évidemment mais désormais ces zones d'inconforts je les recherche car je sais que ce sont des zones de croissance vers ma zone de génie. Pourtant ma peur de décevoir est immense, ma peur de ne pas être au niveau aussi. Les croyances limitantes sont très problématiques pour chacun d'entre nous et pour la société dans son ensemble. Alors j'ai demandé à Nicolas Hennion comment lui envisageait ses propres pensées limitantes, celles qu'il avait dû traverser mais aussi celles qu'on lui ramène régulièrement et enfin ce qui pose souci dans la société de son point de vue. Je serai super curieux si vous avez le courage de la vulnérabilité de partager ici vos plus grandes croyances limitantes (en même temps si elles sont conscientisées, c'est déjà plus de 50% du trajet effectué). Studio : Plink Podcast - Pierre-Henri Samion et Julien Fauconnier

La semaine dernière je parlais d'Otium et dimanche patatra... Pour mémoire, l'otium, c'est un mot latin qui exprime ce que l'humain peut faire de plus haut : le loisir intelligent, c’est-à-dire le fait de questionner le monde, de le contempler, de regarder différentes perspectives, de prendre le temps. L'inverse de l'otium, c'est le neg-otium, le négoce et par extension le divertissement avilissant (séries netflix, Hanouna, infos en continu etc....). Sans otium pas de démocratie car plus de capacité à questionner le monde, à se questionner soi, à avoir un rapport critique à sa propre pensée. On revient quasiment à cette vision d'horreur montrée dans le film animé Wall-e. J'ai l'impression que nous en sommes là. Alors que nous aurions besoin de plusieurs perspectives, de savoir que ce n'est pas parce que c'est "vrai" que c'est LA vérité - nous sommes face à des débats stériles, des politiques inutiles qui sont bloqués eux aussi par le négoce qui les financent. Bref nous manquons d'otium à tous les étages et nous pourrions bien le payer cher en particulier les personnes minorées socialement (femmes, personnes de couleurs, immigrés, couche populaire de la société).

Ravi de recevoir Nicolas Hennion sur Ping :)

"Il est possible que le progrès soit le développement d'une erreur" Quand j'ai entendu cette phrase dans la bouche de Cocteau dans une vidéo de 20 minutes dans laquelle il s'adresse aux futures générations (vous pouvez la trouver sur Youtube ou je peux vous mettre le lien en commentaire), j'ai pensé que nous avions remplacé le lien et la communauté par l'argent. Ainsi, alors qu'avant ce sont les grands-parents qui s'occupaient des enfants, désormais nous payons des nounous. Et quand ce sont nos parents qui ont besoin de nous, nous les mettons entre les mains de professionnels. D'abord, cela est évidemment inégalitaire car tout le monde n'a pas les moyens de cette politique mais aussi cela nous enlève un peu d'humanité, un peu plus de lien. Pourtant nous avons bien vu pendant le COVID à quel point le lien et la communauté est ce qui nous manquait le plus. Alors quand je lis cette phrase, je vois les réseaux sociaux, je vois les simili-liens qui n'en sont pas vraiment, je vois comment ceux qui en ont les moyens ont recréé des communautés qu'ils payent (personnes de ménage, nounous, aides hospitalières, parfois même cuisinière ou intendant.e). On pourra toujours arguer que cela crée de l'emploi et que ce n'est pas si mal mais je ne pense pas être d'accord avec cela si je fais le compte des pour et des contre. Ors, il me semble évident que rien ne remplace les liens et que ces liens sont justement ce qui nous permet de nous sentir bien. En ce sens, ce progrès est peut être effectivement le développement d'une erreur. Qu'en pensez vous?

Voici les 2 clefs centrales pour faire bouger les lignes ! Que ce soit en entreprise ou simplement dans nos vies quotidiennes, nous sommes nombreux à vouloir faire bouger les lignes sur une chose ou une autre ou parfois sur beaucoup de sujets. Les entreprises ont désormais ces injonctions contradictoires de maintenir l'emploi, de générer des profits tout étant plus dans le care (social et environnemental en particulier). Ce n'est facile pour personne dans un moment ou l'IA est en train de tout révolutionner et ou le marché est hyper concurrentiel. Néanmoins, le changement est indispensable pour que l'entreprise puisse se développer à moyen et long terme mais aussi tout simplement pour s'assurer que les transformations à venir soient le moins violentes pour tout le monde. Il faut en être convaincu, être bloqué d'une manière ou d'une autre car il n'y a que cela qui entraine le mouvement au final. Denis Machuel, le CEO du groupe Adecco m'explique que pour lui il existe 2 piliers essentiels : 𝟭. 𝗟'𝗮𝗻𝗰𝗿𝗮𝗴𝗲 : Etre sur ses appuis avec une forme de certitudes dans la raison d'être et les valeurs de l'organisation, simplement de savoir ce que l'on a envie de faire (pas simplement de se demander ce que l'on doit ou peut faire). Cet ancrage va permettre à tout moment de ne pas se perdre. 𝟮. 𝗗𝗲 𝗹𝗮 𝗱𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́: Comme il l'explique très bien, "les élastiques pour revenir au modèle d'avant sont très forts", nous avons tous besoin de personnes qui nous ouvrent d'autres perspectives, qui regardent le problème de manière différente et propose des solutions qui peuvent être radicales et parfois cette radicalité permet de se réinventer complètement ou de disrupter son industrie. Studio : Plink Podcast, Pierre-Henri Samion et Julien Fauconnier

Peut-on parler de manière dépassionnée des énergies? Toutes les personnes que l'on entend parler sur ces sujets ont des enjeux forts, ils sont soient militants, industriels ou politiques. On n'y comprend pas grand chose alors qu'en réalité ce sont des enjeux clefs pour toutes les entreprises : comment les aider à y voir plus clair, modifier leur mix énergétique. Aujourd'hui, je reçois le président du directoire de RTE, Xavier Piechaczyk qui est le gestionnaire du transport de l'énergie. Il est donc agnostique sur les énergies avec évidemment une forte envie d'aller vers le renouvelable et l'électrique de manière générale. Cela implique des vrais défis industriels en particulier de réindustrialisation. Un épisode passionnant si ces sujets vous intéressent. Bien sûr, nous parlons également de leadership et de sa manière d'envisager la gestion des équipes. Production : Plink Podcast Pierre-Henri Samion et Julien Fauconnier