❌ Chute de la #biodiversité : une menace pour nos #entreprises ? 🔔 Au-delà de l'enjeu environnemental qu'elle couvre, la biodiversité est également une condition de stabilité de notre système économique. Son érosion présente risque majeur pour la #stabilité #économique de 3 millions d’entreprises en Europe. Selon un récent rapport de la European Central Bank (BCE), puisque 72% des entreprises de la zone euro dépendent des #services #écosystémiques (pollinisation, filtration de l’eau, qualité des sols) pour leurs opérations quotidiennes. 💰 Une autre étude récente du Swiss Re révèle que 55% du #PIB #mondial, soit 41 700 milliards de dollars américains, dépend de la biodiversité et des services écosystémiques La #dégradation accélérée des écosystèmes, couplée à l’#effondrement de la biodiversité, pourrait entraîner : 🌱 #Hausse des #coûts de production (inflation des matières premières, baisse des rendements agricoles, raréfaction des ressources naturelles). 🏗️ #Augmentation des #CAPEX pour compenser la perte des services rendus par la nature 📉 #Chute de la productivité et #impacts directs sur les P&L des secteurs agricoles, forestiers, et bien d’autres. 📊 #Risque financier accru : 75% des prêts en zone euro concernent des entreprises dépendantes des écosystèmes, exposant le secteur financier à des risques systémiques. 🔴 On ne parle pas juste de "sauver des bébés phoques" comme nous avons trop souvent l'image quand on parle de biodiversité mais bien de garantir la pérennité des opérations (vis à vis des services éco-systémiques) et de la résilience des entreprises. cc meaneo #Biodiversité #Resilience #Adaptation
Post de Antoine M.
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Au-delà de sa beauté, la biodiversité est à l’origine d’une part sous-estimée de notre économie mondiale sous la forme d’un capital naturel. Cependant, elle est de plus en plus menacée par le changement climatique, les catastrophes naturelles chroniques et l’activité humaine. Cet article, par Konstantin Boehmer, Hadiza DJATAOU et Andrew Vasila, de Mackenzie Placements, démontre comment le marché obligataire a adopté la biodiversité et comment votre portefeuille peut contribuer à la protection de notre planète. Pour en savoir plus : https://lnkd.in/eW5JDgzg #ESG #Biodiversity Mackenzie Investments
La biodiversité sur le marché des obligations - Responsible Investment Association
https://www.riacanada.ca/fr/
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Une note de la Banque Centrale Européenne alerte sur le double risque auquel font face les entreprises de l'Union européenne concernant la #biodiversité 🍀 🔥 🦌 D’un côté, les #entreprises de la zone euro ont un impact local équivalent à la perte d’environ 580M d'ha de zones naturelles (impacts directs + leur chaine d'approvisionnement) Sur 2 500 #banques étudiées, 10 sont responsables du financement d’environ 40 % de la perte de biodiversité mondiale causée par les entreprises de la zone euro. 🍀 🔥 🦌 De l'autre côté, sur les 4M d’entreprises de la zone euro, 72 % dépendent de manière critique des services écosystémiques et seraient confrontées à des problèmes économiques importants en raison de la dégradation des écosystèmes: #Climat, #incendies de #forêt, marées noires, parasites ou dégradation des #sols, mais aussi adaptation à de nouvelles réglementations, changement de préférences des #consommateurs...qui peuvent jouer sur la réputation et/ou des actions judiciaires. 💶 Un enjeu financier colossal. 😏 Pourtant, moins de 1 % des entreprises dans le monde ont mesuré leur dépendance à la biodiversité selon la World Benchmarking Alliance #transitionecologique #developpementdurable Office français de la biodiversité Andrej Ceglar Miles Parker Carlo Pasqua Simone Boldrini Marie Gabet Sjoerd van der Zwaag Youmatter, le Média Béatrice Héraud L'Agence Verte
Effondrement de la biodiversité : 3 millions d'entreprises à risque
https://youmatter.world
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🔴 73%, c'est la perte des populations de vertébrés depuis 1970 dans le monde, selon le nouveau rapport Planète vivante du WWF, publié aujourd'hui. Un chiffre qui devrait alerter les entreprises. 👇 🔴 72%, c'est la part des entreprises européennes qui dépendent de manière critique des services écosystémiques et qui seront confrontées à d’importants problèmes économiques en raison de la dégradation des écosystèmes, selon un rapport majeur de la Banque centrale européenne publié il y a quelques jours. Deux chiffres qui doivent donc être mis en relation...
COP16 : la BCE alerte sur l'impact de l'érosion de la biodiversité sur l'économie
https://www.novethic.fr
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La récente Conférence de Cali sur la Biodiversité m'a inspiré cet article. On parle beaucoup du changement climatique, un sujet essentiel, mais un peu moins souvent de l'effondrement de la biodiversité qui en découle. Pourquoi agir et que font les entreprises qui s'engagent à réduire leur impact? Retrouvez des exemples de bonnes pratiques chez nous au Québec et au Canada. J'espère qu'elles vous inspireront de passer à l'action. Bonne lecture et merci au journal Les Affaires! https://lnkd.in/eRhD6e2M #biodiversité #durabilité #stratégie #action #odd #financedurable
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Et pour finir l’année : zoom sur le dernier rapport publié par WWF 🍀 La perte de #biodiversité n’est pas qu’un enjeu environnemental, c’est aussi une #problématique #économique majeure : 👉2,7 trillions USD/an c’est le coût estimé de la perte de biodiversité d’ici 2030 si rien ne change; 👉 50% de l’économie mondiale dépend directement des services de la nature (agriculture, foresterie, pêche…); 👉30% des terres et océans doivent être protégés d’ici 2030 pour inverser la tendance. 📚Le rapport “Catalysing Change: The Urgent Need for Nature Transition Plans” souligne l’urgence d’agir et propose des solutions concrètes. Le rapport évoque la nécessité d’intégrer les Nature Transition Plans (NTP) dans les plans stratégiques des entreprises afin d’aligner les activités sur des objectifs de préservation de la biodiversité, en identifiant les impacts, risques et opportunités pour contribuer à la restauration des écosystèmes naturels. Le rapport insiste sur l’importance pour les entreprises : ⚖️ De réaliser l’exercice de la #double #matérialité et ainsi de comprendre leurs dépendances vis-à-vis de la nature (ex. : pollinisateurs, santé des sols); 🔍 D’évaluer leurs #impacts #négatifs sur la biodiversité (déforestation, pollution) et de fixer des objectifs basés sur la science, alignés sur des cadres internationaux comme le #GBF et le #TNFD ; 💪 De renforcer leur #gouvernance en intégrant les responsabilités liées à la biodiversité dans leurs processus décisionnels afin de garantir une transparence totale via un reporting aligné avec les #ESRS. Les banques sont donc au cœur de la transition et des défis majeurs persistent comme en témoigne le rapport. Ces dernières doivent continuer à : 👉Aligner leurs portefeuilles d’investissement avec les objectifs du GBF, notamment pour éviter de financer des activités destructrices (déforestation, surpêche). 👉Intégrer les risques liés à la biodiversité dans leurs stratégies, avec des tests de résistance basés sur : les risques physiques (ex. : pertes agricoles dues à la dégradation des sols), les risques de transition (ex. : coûts liés aux nouvelles réglementations environnementales). 👉Adopter des cadres comme le TNFD pour évaluer et divulguer leurs impacts et dépendances à la nature. 👉Mobiliser des capitaux pour des solutions basées sur la nature, comme la restauration des forêts ou l’agriculture régénérative. Les Nature Transition Plans (NTP) sont donc indispensables pour répondre aux exigences de la CSRD et atteindre les objectifs de 2030 et 2050. Les équipes d’Investance Partners sont à votre disposition pour plus d’informations et vous accompagner dans la mise en œuvre de vos projets.
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Saviez-vous que la #biodiversité s'effondre et que 80% des insectes volants et 70% des vertébrés ont disparu en moins de 30 ans. L'artificialisation des sols accélère le réchauffement climatique. L'effondrement de la biodiversité va entrainer progressivement un effondrement économique. Nous faisons partie du vivant. Renoncer à investir dans la transformation durable serait une erreur stratégique sur le temps long. Pourtant les entreprises regardent ailleurs. Les pénuries en eau et les canicules de 50 degrés à répétition provoquant absentéisme et arrêt des usines coûteront de plus en plus cher. Seulement 28% d'entre elles ont mis en place une stratégie biodiversité. Bonne nouvelle, la #CSRD oblige désormais les entreprises à analyser leur matérialité d'impact en matière de biodiversité ( ESRS E4). avec TransfoGreen et les experts Biodiversio formez-vous à la biodiversité de terrain et passez à l'action pour renaturer votre entreprise et prendre de l'avance sur votre secteur. On en parle à PRODURABLE. Collège des Directeurs du Développement Durable (C3D) Mouvement des Entreprises de France CroissancePlus CEC (Convention des Entreprises pour le Climat) #RSE #ESG #Impact #Régéneration Anne-Claire OHARA Patrycja Mothon Anne de Miribel Valérie Augustin Florence Ferraton Virginie Pezet 🌍 Chasseur de têtes Label RSE Sarah BRUZZESE Laurent DAVID Sophie BACCETTI Isabelle Rouhan Auriane Gaisne Rémi DESSERTINE Pascal GAUTIER Frédérique BarbierBarbier Caroline Renoux
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Nous n'avons qu'une planète, paraît-il. Il n'empêche : je me suis demandé si nous habitions tous la même en entendant ce matin la chronique (1) de Célia Quilleret sur France Inter. La journaliste y expose les conclusions d'une étude (2) de la European Central Bank selon laquelle "trois quarts des entreprises européennes sont dépendantes de la biodiversité" et que, par conséquent, à l'aube de la COP16, il serait temps de prendre en compte la biodiversité dans nos affaires économiques. A ce stade, on peut se poser plusieurs questions. La 1e (pas la seule !) qui m'est venue à l'esprit est : Mais alors, que mangent le matin au petit-déjeuner les salarié.e.s de l'autre quart des entreprises (en fait 28% selon (2)), celles qui ne dépendraient pas des fameux services éco-systémiques ? Des KPI trempés dans un bol de chiffre d'affaires ?? Ou alors, on peut se poser la question du journaliste-animateur, Ali Baddou, dans sa phrase de relance au milieu du billet de sa consœur : "le chant des oiseaux est-il vraiment important pour les entreprises ?" Glurps... Pas la même planète, je disais. "Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend", disent les activistes. Eh oui, la biodiversité que notre système économique mondialisé est en train d'exterminer sous nos yeux, ce n'est pas (pas seulement) le chant des oiseaux... c'est nous ! Ah oui, un dernier point : non contente de financer d'aussi brillantes études, la BCE continue bien sûr de soutenir les énergies fossiles (3). Surtout, ne rien changer... (1) https://lnkd.in/eVbAghcX (2) https://lnkd.in/eXnciZNd (3) https://lnkd.in/e7muSpsE
Quand la nature s'abîme, c'est l'économie qui vacille
radiofrance.fr
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2,5 % du PIB mondial ont été déboursés en subventions défavorables à la biodiversité, durant la seule année 2023. 🚨 C’est ce qu’affirme une étude publiée par le programme international Earth Track. Cela correspond à 2 680 milliards de dollars, ce qui représente 800 milliards de dollars de plus qu’en 2022. Pourtant, l’objectif 18 de l’accord de Kunming Montréal adopté en décembre 2022 par la #COP15 était de réduire ces subventions de 500 milliards de dollars d’ici l’année 2030. Il va donc falloir inverser la tendance rapidement si l’on veut honorer cet objectif. Le géant de l’audit PwC a récemment rappelé que plus de la moitié (55%) du PIB mondial, soit 58.000 milliards de dollars, dépend "fortement ou modérément" de la nature et de ses services. Malgré tout, nous continuons de détruire notre environnement : environ 75 % de la surface terrestre a été dégradée de manière significative par l'humanité. Les zones humides, les plus touchées, ont disparu à 87 % depuis trois siècles. C'est le constat que dresse la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), principale autorité scientifique invoquée dans les COP de la Convention sur la diversité biologique, soit l'équivalent des experts du climat mandatés par l'ONU (GIEC). Selon l’IPBES, sur les 8 millions d'espèces animales et végétales estimées sur la planète, un million sont menacées d'extinction. Les pollinisateurs, qui sont indispensables à la reproduction des plantes et de la plupart des cultures qui nourrissent l'humanité, sont en première ligne. 🐝 “La nature décline globalement à un rythme sans précédent dans l'histoire humaine - et le taux d’extinction des espèces s’accélère, provoquant dès à présent des effets graves sur les populations humaines du monde entier.” témoigne un représentant de l'IPBES. Mais tout n'est pas perdu car selon cette même autorité, "les bienfaits (qui ne sont pas que financiers) de la restauration sont dix fois plus élevés que son coût". Il est donc crucial de rentrer dans un processus de restauration globale visant à préserver le vivant, humain et non humain, et cela commence par la préservation de la biodiversité. Audrey Azoulay, Directrice Générale de l’UNSECO, résume en une simple phrase et impactante ce qui se joue dans ce combat : “Protéger la biodiversité, c’est protéger l’humanité”. 🌍
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42% du montant des actions et obligations détenues par des institutions financières françaises sont liés à des entreprises fortement dépendantes à au moins 1 service écosystémique, soit un risque réel pour la stabilité de nos économies. Intégrer la crise de biodiversité aux modèles de risques ( comme pour la crise climatique) permettrait de réorienter les actifs et les investissements vers une économie plus soutenable et respectueuse de la nature. Mais comment appréhender des évolutions systémiques, non-linéaires et surtout, inédites et imprédictibles ; autant de caractéristiques qui sont celles des écosystèmes vivants ? Décryptage avec Yves Chesnot #MEB - CDC Biodiversité sur le blog #ReagardsdExperts. #biodiversité #crise #finance #économie #transition #risques #écosystème #nature #climat #stress_test Isabelle Jullien-Chazal Elsa Peirolo Isabelle Laudier Anaelle mayer
La crise de la biodiversité va-t-elle augmenter votre taux de crédit ?
caissedesdepots.fr
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Rien de moins pour que l'ÉCOnomie redevienne au service de l'Humain et des enjeux "environne-mentaux" qui l'entoure pour renverser la vapeur d'une économie à son propre "sert-vice". https://lnkd.in/eWVJMNKZ . - - - « Le rapport identifie les causes indirectes ou sous-jacentes au déclin de la biodiversité partout sur la planète. Trois facteurs clés sont mentionnés : la déconnexion et la domination de la nature et des personnes, la concentration du pouvoir et des richesses, ainsi que la priorité donnée aux gains matériels, individuels et à court terme.» (...) « Un changement transformateur pour un monde juste et durable est urgent, nécessaire et difficile, mais possible, pour stopper et inverser la perte de biodiversité et sauvegarder la vie sur Terre. Il est nécessaire pour répondre aux défis et aux crises environnementales mondiales, notamment la perte de biodiversité, le changement climatique et la pollution », écrivent une centaine de scientifiques issus de 42 pays dans un document choc d’une cinquantaine de pages dévoilé mercredi.» (...) « Ironiquement, ce rapport survient après une série d’échecs dans les négociations internationales sur le climat, la biodiversité, la pollution plastique et la désertification qui ont eu lieu cet automne.» (...) « Les crises qui bouleversent la planète sont toutes interconnectées, ont souligné les experts de l’IPBES, mardi. Le danger est réel que nous résolvions une crise en aggravant les autres » (...) « des changements transformateurs sont nécessaires parce que les approches précédentes n’ont pas réussi à stopper ou à inverser le déclin de la nature à l’échelle mondiale, ce qui a de graves répercussions sur l’économie mondiale et le bien-être de l’homme ».
Crise de la biodiversité | Un rapport choc propose de réformer le capitalisme
lapresse.ca
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